Bernard Minier - Nuit

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Nuit: краткое содержание, описание и аннотация

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Nuit de tempête en mer du Nord.
Secoué par des vents violents, l’hélicoptère dépose
sur la plate-forme pétrolière. L’inspectrice norvégienne enquête sur le meurtre d’une technicienne de la base
.
Un homme manque à l’appel. En fouillant sa cabine, Kirsten découvre une série de photos. Quelques jours plus tard, elle est dans le bureau de
.
L’absent s’appelle
, le tueur retors et insaisissable que le policier poursuit depuis des années. Étrangement, sur plusieurs clichés, Martin Servaz apparaît. Suivi, épié.
Kirsten lui tend alors une autre photo. Celle d’un enfant.
Au dos, juste un prénom : Pour Kirsten et Martin, c’est le début d’un voyage terrifiant. Avec, au bout de la nuit, le plus redoutable des ennemis.

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Il reprit le portrait-robot. D’accord, on ne voyait pas grand-chose, mais ça pouvait très bien être Servaz.

Ou pas…

L’arme.

L’arme parlerait. Si tant est que Servaz n’annonce pas qu’il l’avait perdue. Il pensa également aux traces dans la neige.

— Je ne sais pas, dit Desgranges en croisant ses mains sous son menton et en frottant ses deux pouces contre sa lèvre inférieure, j’ai la fâcheuse impression que vous ne suivez qu’une seule piste.

— Mais enfin, tout l’accuse ! protesta Rimbaud en levant les yeux au plafond. Il était là-bas la nuit du meurtre ! Et il a un mobile !

— Ne me parlez pas comme à un idiot ! le tança le juge. Quel mobile ? Faire justice soi-même ? Buter quelqu’un parce qu’il a parlé de votre fille et que c’est un ancien violeur ? Se venger parce qu’il vous a tiré dessus ? Je connais Servaz, pas vous. Ce n’est pas son genre.

— J’ai déjà interrogé certains de ses collègues : tous disent qu’il a changé depuis son coma.

— Soit, j’accède à votre requête. Mais je ne veux en aucun cas qu’il soit jeté en pâture à la presse. Une fuite est vite arrivée. Demandez une analyse balistique pour tout le SRPJ, noyez le poisson.

Le flic de l’IGPN hocha brièvement la tête, un large sourire sur les lèvres.

— Je veux aussi l’entendre, ainsi que sa hiérarchie et les membres de son groupe d’enquête, dit-il.

— Auditions en qualité de témoins, trancha le juge.

Il se leva, signifiant que la réunion était terminée. Ils échangèrent une poignée de main sans chaleur.

— Commissaire, lança Desgranges alors que Rimbaud avait déjà la main sur la porte.

— Ouais ?

— Je me souviens que le démantèlement de la BAC sous votre autorité a fait la une des journaux. Cette fois, je ne veux rien de tel, c’est compris ? Rien dans la presse, vous entendez ? Du moins pour le moment.

28.

Le chalet

La route suivait en sinuant le flanc diapré et glacé de la montagne, traçant un sillon profond dans tout ce blanc immaculé. Ils avaient laissé les bois derrière eux et, à présent, la pente était lisse, nue et couverte de neige. Servaz se tendit. S’ils continuaient comme ça, note de couleur dans ce désert blanc, ils allaient se faire repérer.

Il n’y avait personne d’autre sur la petite route en dehors d’eux et de la Volvo. Ils la virent virer dans un village perché à flanc de montagne qui ne comptait qu’un hôtel, une scierie désaffectée à l’entrée, une trentaine de maisons et quelques commerces. Quand Servaz franchit le virage en épingle à cheveux à la sortie du village, devant l’hôtel, il ralentit brusquement : à moins de trois cents mètres, après une ample courbe, la voiture s’était immobilisée devant un grand chalet alpin surplombant toute la vallée. La route n’allait pas plus loin.

Il se gara au pied de la terrasse déserte de l’hôtel, avec ses parasols en berne et son mur de soutènement en pierre qui épousait la forme du virage. Ils tournèrent leurs regards vers les deux silhouettes qui descendaient de la voiture, là-bas, leurs haleines légères comme des plumes devant leurs bouches. Le chalet était grand, luxueux, recouvert de bois brut, pourvu de plusieurs terrasses et balcons, tel qu’on en voyait à Megève, à Gstaad ou à Courchevel. Il paraissait à même d’abriter de nombreuses personnes mais le garage était ouvert et Servaz n’aperçut qu’une seule autre voiture à l’intérieur.

Un couple ? Était-ce vraiment là que Gustav habitait ? Avec cet homme ? Qui d’autre ?

Servaz les vit entrer. Ouvrit la portière.

— Tu n’as pas envie d’un café ? dit-il.

L’instant d’après, Kirsten et lui s’asseyaient à la terrasse de l’hôtel, tels deux touristes en reconnaissance, lui devant un double expresso, elle devant un Coca Zero (elle avait jeté les glaçons de son verre comme s’ils se trouvaient dans un de ces pays où l’eau n’est pas potable et où on risque d’attraper un tas de cochonneries). Il faisait un froid de canard, mais le soleil brillait sur la neige étincelante et les réchauffait un peu. Caché derrière ses lunettes de soleil, Servaz scrutait la maison, à l’affût du moindre mouvement.

Tout à coup, il fit un signe à Kirsten, qui se retourna. Une grande femme blonde était apparue à l’un des balcons. En pull écru et pantalon marron. Ils étaient un peu loin pour lui donner un âge précis, mais Servaz aurait tablé sur la quarantaine. Elle était mince, élancée même, les cheveux ramenés en une queue-de-cheval.

Lorsque l’hôtelier réapparut bien qu’il n’y eût aucun autre client sur la terrasse, Servaz lui fit un signe.

— Ce grand chalet, là, vous savez s’il est à louer ?

— Non. Il n’est pas à louer. Il appartient à un professeur de l’université de Toulouse.

— Et ils vivent à deux là-dedans ? demanda Servaz en singeant admiration et envie.

L’hôtelier lui sourit.

— À trois. Ils ont un enfant. Adopté. Je sais, y en a qui ont les moyens…

Servaz hésita à poser plus de questions. Il ne tenait pas à attirer l’attention pour le moment.

— Et vous, vous avez des chambres ?

— Bien sûr.

What ? demanda Kirsten quand l’hôtelier se fut éloigné.

Il traduisit.

Une heure plus tard, l’homme au bouc ressortait du chalet en compagnie de Gustav pour le ramener à l’école. Visiblement, le prof ne travaillait pas à Toulouse ce jour-là. Une heure qu’ils étaient assis sur cette terrasse. Il était temps de bouger, s’ils ne voulaient pas attirer l’attention.

— On prend une chambre, on va se balader et on revient ce soir, dit-il en anglais.

— Une chambre ou bien deux ? souleva-t-elle.

Il la regarda. De toute évidence, elle n’avait pas l’intention de donner suite à ce qui s’était passé cette nuit. Elle était belle dans la lumière, avec son pull à col roulé qui moulait sa poitrine et ses lunettes de soleil qui lui mangeaient le visage. Il ressentit tout à coup un léger pincement à l’estomac. Il ne savait pas exactement ce qui s’était passé entre eux, encore moins ce qui allait se passer maintenant. Il avait du mal à la cerner. Était-ce le contrecoup de la montée d’adrénaline et de la peur ? Kirsten avait-elle simplement eu besoin d’une présence dans son lit à ce moment-là ? Elle venait de faire une allusion très claire au fait qu’elle voulait en rester là.

Il décida de laisser le sujet de côté pour le moment.

— Toutes les armes du SRPJ ? répéta Stehlin d’un ton incrédule.

— C’est ça.

— Et le juge Desgranges a autorisé ça ?

— Oui.

Le directeur du SRPJ porta son café à ses lèvres pour se donner le temps de la réflexion.

— Qui va se charger de l’analyse balistique ? demanda-t-il.

— ça vous pose un problème ? répondit Rimbaud.

— Non. Mais je m’interroge. Vous allez faire ça comment ? Vous allez mettre toutes ces armes en même temps dans un camion blindé ? Direction Bordeaux ? Elles vont prendre l’autoroute ? Sérieusement ?

Rimbaud bougea dans son fauteuil, se penchant en direction de l’imposant bureau de son vis-à-vis.

— On ne va pas désarmer tous vos hommes en même temps, et les armes ne sortiront pas de vos locaux : l’analyse sera effectuée ici même, dans votre laboratoire — sous notre contrôle.

— Pourquoi le SRPJ ? Pourquoi pas la gendarmerie, ou la Sécurité publique ? Qu’est-ce qui vous fait croire que le coupable se trouve ici ? Je ne crois pas qu’un de mes hommes puisse être mêlé à ça, dit Stehlin, non sans une pensée fulgurante pour Servaz.

— Aux échecs, les fous sont les plus près des rois, répondit Rimbaud, sibyllin.

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