Jeff Lindsay - Ce cher Dexter

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Ce cher Dexter: краткое содержание, описание и аннотация

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Il est lui-même serial-killer quand il ne s’emploie pas à les traquer. Lui, c’est Dexter, expert au service médico-légal de Miami. Un homme tout à fait moral : il ne tue que ceux qui le méritent. Mais aussi très méticuleux : il efface toute trace de sang après avoir découpé les corps. Un jour, il est appelé sur les lieux d’un crime perpétré selon des méthodes très semblables aux siennes. Dexter aurait-t-il rencontré son alter ego ? Ou serait-ce lui qui. Impossible.

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« Qu’est-ce que vous croyez ? Que je m’énerverais comme ça si elle marchait pas ? Deux cents dollars, qu’elle a coûté. Elle marche d’enfer. » Je jetai un coup d’œil par la fenêtre, du côté où la caméra avait été dirigée, tandis qu’il poursuivait son laïus d’un ton monocorde et bougon. « J’ai un site Web et tout : kathouse.com. Les gens peuvent regarder l’équipe quand elle entre et quand elle sort. »

Deborah s’approcha elle aussi et se tint près de moi.

« Elle était dirigée sur la porte, dis-je.

— Ha ! fit notre boute-en-train. Comment les gens qui visitent le site verraient l’équipe, sinon ? »

Deborah se tourna et le dévisagea. Au bout de cinq secondes environ, il rougit, baissa les yeux et se mit à scruter la table.

« Est-ce qu’elle était branchée hier soir ? » demanda-t-elle.

Il garda les yeux baissés et marmonna simplement :

« Ouais. Enfin, j’imagine. »

Deborah me regarda. Ses connaissances en informatique se bornaient au remplissage des rapports de circulation standardisés. Elle savait que j’étais un peu plus calé.

« Comment est-elle programmée ? demandai-je au crâne du jeune type. Est-ce que les images s’archivent automatiquement ? »

Cette fois il releva les yeux. J’avais l’air d’employer le vocabulaire approprié, je devais donc être un mec correct.

« Ouais, dit-il. Elles se réactualisent toutes les quinze secondes puis elles basculent sur le disque dur. J’efface le matin, en général. »

Deborah serra mon bras si fort qu’elle faillit me trouer la peau.

« Vous avez déjà effacé, ce matin ? » lui demanda-t-elle.

Il baissa les yeux à nouveau.

« Non, répondit-il. Vous avez tous déboulé en hurlant et tout. J’ai même pas eu le temps de vérifier ma boîte e-mail. »

Deborah me lança un regard. « Bingo ! fis-je.

— Venez ici, dit-elle à notre hippy renfrogné.

— Hein ?

— Venez ici », répéta-t-elle.

Il se leva lentement, bouche grande ouverte, tout en se frottant le dessus des mains. « Quoi ?

— Pourriez-vous venir par ici, s’il vous plaît, monsieur ? » lui ordonna Deborah en véritable flic expérimenté. Il finit par se mettre en branle et approcha. « Pourrions-nous voir les images d’hier soir, s’il vous plaît ? »

Il considéra tour à tour l’ordinateur et Deborah.

« Pourquoi ? » demanda-t-il. Ah ! Les mystères de l’esprit humain…

« Parce que, expliqua Deb, très lentement et prudemment, il y a des chances que vous ayez filmé le tueur. »

Il la dévisagea en clignant des yeux, puis rougit.

« Pas possible ! s’exclama-t-il.

— Possible… » dis-je.

Il me fixa, la mâchoire grande ouverte, puis regarda Deb.

« Géant ! souffla-t-il. Sans déconner ? Enfin, je veux dire, non, vraiment ? Enfin… »

Il rougit encore plus.

« Pourrions-nous voir les images ? » demanda Deb.

Il resta immobile quelques secondes, puis plongea brusquement dans le fauteuil installé devant l’ordinateur et toucha la souris. Aussitôt, l’écran s’anima, et il se mit à taper et cliquer avec frénésie.

« À quelle heure je commence ?

— À quelle heure est-ce que tout le monde est parti ? » lui demanda Deborah.

Il haussa les épaules.

« Y avait pas de match hier soir, donc plus personne n’était là, disons… à 20 heures ?

— Commencez à minuit », dis-je. Il hocha la tête.

« D’ac. » Il travailla en silence pendant quelques instants, puis il marmonna : « Allez !… Y a que six cents mégahertz là-dedans. Ils veulent pas qu’on mette à jour. Ils disent tout le temps que ça va très bien comme ça, mais c’est d’une lenteur, putain !… Et impossible de… OK », dit-il, s’interrompant brusquement. Une image sombre apparut sur l’écran : le parking vide au-dehors. « Minuit », dit-il, les yeux rivés sur la machine.

Au bout de quinze secondes, l’image fut remplacée par la même image.

« Il va falloir qu’on regarde ça pendant cinq heures ? demanda Deborah.

— Faites défiler, conseillai-je. Jusqu’à ce qu’on aperçoive des phares ou quelque chose qui bouge.

— Pigé… » dit-il.

Il effectua quelques manipulations rapides avec la souris, puis les images se succédèrent au rythme d’une par seconde.

Elles ne changèrent pas beaucoup au début : toujours le même parking sombre et une lumière vive dans un coin. Au bout d’une cinquantaine de clichés, une nouvelle image surgit.

« Un camion ! » s’exclama Deb.

Notre neuneu de service secoua la tête.

« Le vigile », expliqua-t-il.

Et sur le cliché suivant le véhicule de l’agent de sécurité apparut.

Il continua à faire défiler les images, qui se répétaient, éternelles et identiques. Tous les trente ou quarante clichés, on voyait le camion du vigile passer, puis plus rien. Après plusieurs minutes de ce rythme-là, le schéma changea et il n’y eut plus rien du tout pendant un long moment.

« Niqué ! » lâcha notre petit ami cracra.

Deborah lui adressa un regard mauvais.

« La caméra est cassée ? »

Il la regarda, rougit à nouveau et détourna les yeux.

« Les mecs de la sécurité, expliqua-t-il. Ils craignent à fond. Toutes les nuits, vers 3 heures du mat, ils vont se garer de l’autre côté et se tapent un roupillon. » Il indiqua de la tête les images identiques qui continuaient à défiler. « Vous voyez ? Ohé ! Monsieur le mec de la sécurité ? Ça bosse dur ? » Il produisit un son mouillé avec son nez, ce qui, force me fut de constater, était censé être un rire. « Pas vraiment ! »

Il réitéra l’espèce de grognement et recommença à faire défiler les images.

Et puis, tout à coup…

« Stop ! » criai-je.

Sur l’écran, une camionnette venait d’apparaître devant la porte, juste en dessous de nous. L’image changea de nouveau, et cette fois un homme se tenait à côté du véhicule.

« Vous pouvez vous rapprocher ? demanda Deborah.

— Zoomez sur lui », dis-je avant même qu’il songe à froncer les sourcils.

Il déplaça le curseur, sélectionna le personnage, puis cliqua. L’image s’agrandit d’un coup.

« C’est limité au niveau de la résolution, commenta-t-il. Les pixels…

— Fermez-la », le coupa Deborah.

Elle scrutait l’écran avec une telle intensité qu’elle aurait presque pu le transpercer, et je compris vite pourquoi.

L’image était sombre, et l’homme était encore trop loin pour être vraiment net, mais d’après les quelques détails que je distinguais il me disait vaguement quelque chose : la façon dont il était figé sur l’écran, son poids bien réparti sur les deux jambes, et l’aspect général de la silhouette. Curieusement, malgré le manque de netteté, il en ressortait quelque chose d’assez clair. Et tandis qu’un énorme rire explosait en secret dans le siège arrière de mon cerveau je pris conscience, avec toute la force de l’accord final d’une symphonie, que, de fait, il ressemblait étrangement à…

« Dexter ?… » lâcha Deb, d’une drôle de voix rauque et étranglée.

Oui, en effet.

Il ressemblait incroyablement à Dexter.

CHAPITRE XXIII

Deborah dut très certainement ramener monsieur Cheveux Gras dans la salle commune car, quand je relevai la tête, elle se tenait debout devant moi, seule. Malgré son uniforme bleu, elle n’avait plus du tout l’air d’un flic. Elle paraissait inquiète, semblait hésiter entre les cris et les larmes, comme une maman terriblement déçue par son fiston chéri.

« Eh bien ? » demanda-t-elle.

Il me fallait bien reconnaître la pertinence de sa question.

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