Jeff Lindsay - Ce cher Dexter

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Ce cher Dexter: краткое содержание, описание и аннотация

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Il est lui-même serial-killer quand il ne s’emploie pas à les traquer. Lui, c’est Dexter, expert au service médico-légal de Miami. Un homme tout à fait moral : il ne tue que ceux qui le méritent. Mais aussi très méticuleux : il efface toute trace de sang après avoir découpé les corps. Un jour, il est appelé sur les lieux d’un crime perpétré selon des méthodes très semblables aux siennes. Dexter aurait-t-il rencontré son alter ego ? Ou serait-ce lui qui. Impossible.

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« Pas génial génial, répondis-je. Et toi ? »

Elle donna un coup de pied dans une chaise, qui se renversa.

« Putain, Dexter, arrête avec tes jeux de mots à la con ! Dis-moi quelque chose. Dis-moi que ce n’est pas toi ! » Je ne répondis pas. « Alors, dis-moi que c’est toi ! Mais dis-moi quelque chose, bon sang ! N’importe quoi ! »

Je secouai la tête.

« Je… » Mais il n’y avait vraiment rien à dire, alors je secouai de nouveau la tête. « Je suis à peu près certain que ce n’est pas moi, dis-je. Enfin, je ne crois pas. »

J’avais moi-même conscience qu’il s’agissait d’une réponse fort médiocre.

« Qu’est-ce que ça veut dire, ‘‘à peu près certain’’ ? demanda Deb. Ça veut dire que tu n’es pas sûr ? Que c’est peut-être toi sur l’image ?

— Eh bien, dis-je – encore une superbe riposte. Peut-être. Je ne sais pas.

— Est-ce que ‘‘je ne sais pas’’ signifie que tu ne sais pas si tu veux me dire la vérité ou que tu ne sais vraiment pas si c’est toi sur l’image ?

— Je suis à peu près certain que ce n’est pas moi, Deborah, répétai-je. Mais je n’en suis pas sûr à 100%. Ça a l’air d’être moi, non ?

— Merde ! lâcha-t-elle en envoyant son pied dans la chaise renversée, qui alla heurter la table. Comment tu peux ne pas savoir, bordel ?!

— C’est un peu difficile à expliquer.

— Essaye ! »

J’ouvris la bouche, mais pour la première fois de ma vie rien ne sortit. Comme si la situation n’était déjà pas assez critique, voilà que maintenant mon bel esprit me lâchait.

« C’est juste que… j’ai fait de drôles de… rêves, mais, Deb… je ne sais vraiment pas, expliquai-je – du bout des lèvres, me semble-t-il.

— Merde, merde et merde ! » cria Deborah, ponctuant chaque mot d’un coup de pied.

Et on ne pouvait qu’approuver son analyse de la situation.

Toutes mes rêvasseries stupides, auto-accusatrices, me revinrent en mémoire sous un nouvel angle moqueur. Bien sûr que ce n’était pas moi – comment cela pouvait-il être moi ? Ne le saurais-je pas si c’était le cas ? Apparemment non, mon cher. Apparemment tu ne savais rien du tout. Car notre petite cervelle sombre et trouble nous communique un tas de choses plus ou moins rattachées à la réalité, mais les images, elles, ne mentent pas.

Deb décocha une nouvelle volée de coups violents à la chaise, puis se redressa. Son visage était écarlate, et ses yeux ressemblaient plus que jamais à ceux de Harry.

« Très bien, dit-elle. Voilà comment c’est… »

Elle cligna des yeux et s’interrompit comme nous nous apercevions tous les deux qu’elle venait de prononcer une expression de Harry.

Et, l’espace d’un instant, Harry fut présent dans la pièce entre Deborah et moi, chacun de nous si différent et pourtant l’un comme l’autre ses enfants, les deux étranges dépositaires de son unique héritage. La raideur d’acier qui figeait Deb sembla l’abandonner, elle eut soudain l’air humaine, ce qui n’était pas arrivé depuis très longtemps. Elle me regarda fixement pendant un long moment, puis détourna les yeux.

« Tu es mon frère, Dex », reprit-elle.

J’étais convaincu que ce n’était pas ce qu’elle avait eu l’intention de dire.

« Personne ne te le reprochera, lui dis-je.

— Merde, Dexter, tu es mon frère ! » lança-t-elle avec fureur. Sa rage me prit entièrement par surprise. « Je ne sais pas ce qui se passait entre toi et papa – les trucs dont vous ne parliez à personne. Mais je sais très bien ce qu’il aurait fait à ma place.

— Il m’aurait dénoncé », dis-je. Deborah hocha la tête.

« Exactement, répondit-elle. Il t’aurait dénoncé. Et c’est ce que je vais faire. » Elle se détourna, regarda par la fenêtre, au loin. « Je dois terminer ces interrogatoires, poursuivit-elle. Je te laisse le soin de déterminer si cet élément de preuve est pertinent. Emporte-le chez toi et débrouille-toi pour trouver ce qu’il y a à trouver. Dès que j’ai fini ici, avant de retourner bosser je passe chez toi pour que tu m’expliques, pour entendre ce que tu as à me dire. » Elle jeta un coup d’œil à sa montre. « À 20 heures. Et s’il faut que je t’arrête à ce moment-là, je le ferai. » Elle me regarda de nouveau pendant un très long moment. « Merde, Dexter », ajouta-t-elle doucement avant de quitter la pièce.

Je m’approchai de la fenêtre et regardai au-dehors à mon tour. Juste en dessous, le manège des policiers, des journalistes et de ces imbéciles de badauds continuait à tourner, identique à lui-même. Au-delà du parking, j’apercevais la voie express, saturée de voitures et de camions qui fonçaient à 145 kilomètres/heure, la vitesse limite pour Miami. Plus loin, sur l’horizon, se profilait la ligne des gratte-ciel.

Et ici au premier plan se tenait ce pauvre Dexter complètement paumé, occupé à scruter par la fenêtre une ville qui ne parlait pas, et qui, si elle avait parlé, ne lui aurait de toute manière rien dit.

Merde, Dexter.

J’ignore combien de temps je restai planté devant cette fenêtre, mais au bout d’un moment je finis par comprendre qu’elle ne m’apporterait aucune réponse. Il serait bien plus utile d’aller faire un tour sur l’ordinateur du commissaire Pustule. Je me dirigeai vers le bureau. La machine était équipée d’un lecteur CD/RW. Dans un tiroir, je trouvai une boîte de CD enregistrables. J’en insérai un dans le lecteur, recopiai intégralement le fichier des images puis éjectai le CD. Je le tins entre mes doigts et le considérai : il n’avait pas grand-chose à dire lui non plus, et le léger gloussement que je crus entendre depuis le siège arrière sombre n’était sûrement que dans mon imagination. Mais, juste au cas où, j’effaçai le fichier du disque dur.

Lorsque je quittai le bâtiment, les flics de Broward ne cherchèrent pas à m’arrêter, pas plus qu’ils ne m’adressèrent la parole, mais j’eus tout de même l’impression qu’ils me dévisageaient avec une indifférence plutôt méfiante.

Je me demandai si j’étais en train d’expérimenter ce que c’était que d’avoir une conscience. Sans doute ne le saurais-je jamais – contrairement à cette pauvre Deborah, écartelée entre plusieurs obligations qui ne pouvaient décemment coexister dans le même cerveau. J’admirai sa solution : me laisser la responsabilité de déterminer si cette preuve était réellement concluante. Très habile. Tout à fait conforme à l’esprit Harry ; un peu comme poser un fusil chargé devant un ami coupable puis s’éloigner, en sachant très bien que le sentiment de culpabilité l’amènerait à appuyer sur la détente et épargnerait ainsi un procès à la ville. Dans l’univers de Harry, la conscience d’un homme ne pouvait vivre avec une telle honte.

Mais, comme Harry le savait pertinemment, cet univers-là était mort depuis belle lurette – et je n’avais ni conscience, ni honte, ni sentiment de culpabilité. Tout ce que j’avais, c’était un CD avec quelques images. Et, bien sûr, ces images avaient encore moins de sens qu’une conscience.

Il y avait forcément une explication qui ne sous-entendait pas que Dexter ait traversé Miami au volant d’une camionnette pendant son sommeil. Certes, la plupart des conducteurs semblaient y arriver sans problème, mais ils étaient tout de même plus ou moins réveillés au démarrage, n’est-ce pas ? Et puis, moi qui avais le regard si vif, l’esprit si joyeusement alerte, je n’étais pas le genre de type à rôder à travers la ville afin de commettre des meurtres inconscients ; non, j’étais de ceux qui souhaitent pouvoir s’en souvenir dans les moindres détails. Et d’ailleurs, si l’on voulait être réaliste, il y avait cette fameuse nuit sur la voie surélevée. Il m’était physiquement impossible de jeter la tête sur ma propre voiture, non ?

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