Jeff Lindsay - Ce cher Dexter

Здесь есть возможность читать онлайн «Jeff Lindsay - Ce cher Dexter» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 2005, ISBN: 2005, Издательство: Seuil, Жанр: Триллер, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Ce cher Dexter: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Ce cher Dexter»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Il est lui-même serial-killer quand il ne s’emploie pas à les traquer. Lui, c’est Dexter, expert au service médico-légal de Miami. Un homme tout à fait moral : il ne tue que ceux qui le méritent. Mais aussi très méticuleux : il efface toute trace de sang après avoir découpé les corps. Un jour, il est appelé sur les lieux d’un crime perpétré selon des méthodes très semblables aux siennes. Dexter aurait-t-il rencontré son alter ego ? Ou serait-ce lui qui. Impossible.

Ce cher Dexter — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Ce cher Dexter», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

À moins de croire que je pouvais me trouver dans deux endroits à la fois, ce qui paraissait assez logique, finalement… étant donné que la seule autre interprétation qui me vînt à l’esprit suggérait que je m’imaginais assis dans ma voiture en train de regarder quelqu’un lancer la tête quand, en réalité, je l’avais moi-même lancée sur ma propre voiture, puis…

Non. C’était ridicule. Je ne pouvais pas demander aux derniers lambeaux de mon cerveau jadis si fier de croire ces sornettes. Il y avait forcément une explication logique et simple, et je la trouverais ; et, quitte à passer pour un homme qui essaye de se convaincre qu’il n’y a rien sous son lit, je prononçai tout haut : « Il existe une explication logique et simple. » Et comme on ne sait jamais qui nous écoute j’ajoutai : « Il n’y a rien sous mon lit. » Mais, une fois de plus, la seule réponse que j’obtins fut un silence fort éloquent de la part de mon Passager Noir.

Malgré la belle humeur sanguinaire des autres conducteurs, je ne trouvai aucune réponse sur le chemin du retour. Ou, pour être absolument sincère, je n’en trouvai aucune qui tenait debout. De nombreuses réponses stupides me venaient, mais elles avaient toutes pour postulat essentiel que quelque chose ne tournait pas rond sous le crâne de notre monstre préféré, et j’avais beaucoup de mal à accepter cette hypothèse. Peut-être parce que je n’avais pas l’impression d’être plus dérangé que d’habitude. Il ne me semblait pas avoir des cellules grises manquantes, ni réfléchir plus lentement ou plus bizarrement qu’à l’accoutumée, et jusqu’à présent je n’avais pas eu, à ma connaissance, de conversation avec des copains invisibles.

Sauf dans mon sommeil, bien sûr… Mais est-ce que ça comptait vraiment ? Ne sommes-nous pas tous un peu dérangés quand nous dormons ? Qu’est-ce que le sommeil, en définitive, sinon le moyen de reléguer notre démence au fond de la trappe sombre de notre subconscient pour nous réveiller le lendemain prêt à manger un bol de céréales et non les gosses des voisins ?

Or, en dehors des rêves que j’avais faits, le reste se tenait : quelqu’un avait lancé la tête sur ma voiture à North Bay Village, laissé une Barbie dans mon appartement, et mis en scène les cadavres de façon fascinante. Quelqu’un d’autre, pas moi. Pas ce cher Dexter détraqué. Et ce quelqu’un d’autre se trouvait prisonnier des images contenues dans le CD-ROM. J’allais donc les regarder et prouver une bonne fois pour toutes que…

… que selon toute vraisemblance le tueur n’était autre que moi ?…

Très bien, Dexter. Bravo ! Je t’avais dit qu’il y avait une explication logique. Quelqu’un d’autre qui, en réalité, était moi. Évidemment. Ça tombait sous le sens, n’est-ce pas ?

Je regagnai mon appartement et jetai un coup d’œil furtif à l’intérieur. Personne n’avait l’air de m’attendre. Il n’y avait aucune raison, bien sûr, pour que quelqu’un m’attende, mais, étant donné que le personnage diabolique qui terrorisait la ville savait où j’habitais, j’étais un chouïa inquiet. Comme il l’avait déjà démontré, c’était un monstre capable de faire n’importe quoi ; à tout moment il pouvait entrer et laisser de nouveaux morceaux de Barbie. Surtout s’il était moi.

Ce qui n’était pas le cas, naturellement. Bien sûr que non. Les images allaient me fournir une petite indication qui prouverait que la ressemblance était purement fortuite ; et le fait que j’aie une connaissance si intime des meurtres était également une coïncidence, nul doute. Oui, il ne s’agissait manifestement que d’une suite de coïncidences monstrueuses et parfaitement logiques. Peut-être devais-je contacter les auteurs du Guiness – quel était le record mondial pour les gens qui n’étaient pas sûrs d’être les auteurs d’une série de meurtres ?

Je plaçai un CD de Philip Glass sur la platine et m’installai dans mon fauteuil. La musique instilla le vide en moi, et au bout de quelques minutes je retrouvai mon calme habituel et ma logique glaciale. Je m’approchai de mon ordinateur et l’allumai. J’insérai le CD-ROM dans le lecteur puis commençai à étudier les images. Je zoomai vers l’avant, vers l’arrière, et fis tout ce dont j’étais capable afin de rendre la définition meilleure. J’essayai des techniques dont j’avais juste entendu parler puis des techniques que j’inventai, mais rien ne marcha. Après ces multiples tentatives, je n’étais finalement pas plus avancé qu’au début. Il était impossible d’obtenir une résolution suffisante pour que le visage de l’homme soit bien net. Je continuai pourtant à scruter les images. Je les considérai sous des angles différents. Je les imprimai et les portai à la lumière. Je fis tout ce qu’une personne normale aurait fait, et si ce mimétisme me remplit de fierté je ne pus néanmoins rien découvrir, si ce n’est que l’homme me ressemblait beaucoup.

Je n’arrivais pas à me faire une seule idée claire, pas même concernant ses vêtements. Il portait une chemise qui aurait pu être blanche, ocre ou jaune, ou même bleu ciel. La lumière du parking qui tombait sur lui provenait d’un de ces éclairages très vifs à l’argon : elle diffusait une lueur rose orangé. Entre cette déformation et le manque de résolution de l’image, les vraies couleurs étaient impossibles à déterminer. Il portait un pantalon, de coupe assez large et de couleur claire. En bref, une tenue des plus banales, que n’importe qui aurait pu porter – y compris moi. J’avais tout un placard rempli d’habits de ce style ; j’en avais suffisamment pour habiller une armée entière de sosies de Dexter.

Je réussis en zoomant sur le camion à distinguer la lettre A et, en dessous, un B, suivi d’un R, puis d’un C ou un O. Mais la camionnette était stationnée en diagonale par rapport à la caméra, et je ne discernai rien de plus.

Aucune des autres images ne m’apporta d’indice. Je regardai à nouveau la séquence complète : l’homme disparaissait, réapparaissait, puis la camionnette n’était plus là. Aucun angle adéquat, aucune prise de vue fortuite de la plaque d’immatriculation… et rien finalement qui puisse prouver avec certitude qu’il s’agissait, ou non, de Dexter le dormeur déjanté.

Lorsque je finis par relever les yeux de mon ordinateur, la nuit était tombée. Et je fis ce qu’une personne normale aurait très certainement fait plusieurs heures auparavant : j’abandonnai. Je n’avais plus qu’à attendre Deborah. Et j’allais devoir laisser ma pauvre sœur torturée me jeter en prison. Du reste, d’une façon ou d’une autre, j’étais réellement coupable : je méritais de toute manière d’aller au trou. Peut-être même que je pourrais partager une cellule avec McHale. Il pourrait ainsi m’apprendre sa petite danse de rat.

Sur cette dernière pensée, je fis quelque chose d’absolument fabuleux.

Je m’endormis.

CHAPITRE XXIV

Je ne fis aucun rêve, n’eus pas la sensation de quitter mon corps pendant mon sommeil ; je n’assistai pas à une procession de figures spectrales ou de corps exsangues et sans tête. Aucune vision de prunes au sirop ne vint visiter mon cerveau. Rien ne s’y manifesta, au contraire, pas même moi ; rien qu’un sommeil noir et intemporel. Et pourtant, quand je fus réveillé par le téléphone, je sus que l’appel concernait Deborah, et je sus qu’elle ne viendrait pas. Ma main était déjà moite lorsque je décrochai le combiné.

« Oui, dis-je.

— Ici le commissaire Matthews. Je souhaiterais parler à l’agent Morgan, s’il vous plaît.

— Elle n’est pas là, répondis-je, me sentant frémir à l’idée de ce que cela impliquait.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Ce cher Dexter»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Ce cher Dexter» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Ce cher Dexter»

Обсуждение, отзывы о книге «Ce cher Dexter» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x