Jeff Lindsay - Ce cher Dexter

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Ce cher Dexter: краткое содержание, описание и аннотация

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Il est lui-même serial-killer quand il ne s’emploie pas à les traquer. Lui, c’est Dexter, expert au service médico-légal de Miami. Un homme tout à fait moral : il ne tue que ceux qui le méritent. Mais aussi très méticuleux : il efface toute trace de sang après avoir découpé les corps. Un jour, il est appelé sur les lieux d’un crime perpétré selon des méthodes très semblables aux siennes. Dexter aurait-t-il rencontré son alter ego ? Ou serait-ce lui qui. Impossible.

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Moon et McClellan, avec la même logique, soulignèrent qu’à Miami c’était monnaie courante de trouver des têtes alors qu’à Broward c’était un peu plus inhabituel, et donc ils prenaient peut-être l’affaire plus au sérieux, et de toute façon il n’y avait aucun moyen de savoir si les deux découvertes étaient liées avant que des analyses préliminaires n’aient été faites, analyses qui relevaient d’ailleurs de leur compétence puisqu’on se trouvait dans le comté de Broward. Bien entendu, ils seraient ravis de transmettre les résultats dès qu’ils les connaîtraient.

Ce raisonnement, bien sûr, était inacceptable pour Matthews. Il expliqua prudemment que les équipes de Broward ne savaient pas ce qu’elles cherchaient et pouvaient donc omettre certains détails ou détruire des preuves essentielles. Non par incompétence ou par bêtise, bien entendu ; Matthews était convaincu que les équipes de Broward étaient parfaitement compétentes, au contraire.

Naturellement, ces précisions ne furent pas accueillies avec l’esprit de coopération espéré : Moon observa, un tantinet énervé à présent, que la remarque semblait sous-entendre que sa brigade était constituée de crétins de second ordre. À ce stade, le commissaire Matthews était si exaspéré qu’il ne put s’empêcher de répondre, de son ton le plus poli : « Non non, pas de second ordre, des crétins tout court. » Je suis sûr qu’ils en seraient venus aux mains si le représentant du FDLE n’était arrivé à ce moment-là pour arbitrer le match.

Le FDLE est un équivalent du FBI au niveau local. Ses agents sont habilités à intervenir à tout moment et partout en Floride ; de plus, contrairement au FBI, la plupart des flics les respectent. L’agent en question était un homme de taille et de corpulence moyennes, qui avait le crâne rasé et une barbe coupée ras. Il ne payait pas vraiment de mine, selon moi, mais quand il s’interposa entre les deux commissaires, beaucoup plus imposants, ceux-ci la bouclèrent aussitôt et reculèrent d’un pas. En un rien de temps tout fut réglé, et nous nous retrouvâmes bien vite à nouveau sur la scène, tranquille et méthodique, d’un homicide multiple.

L’agent du FDLE avait déclaré que l’enquête relevait de Metro-Dade, à moins que les analyses des prélèvements de tissus ne viennent prouver que les morceaux de corps et les têtes n’entretenaient aucun lien. Très concrètement, cela signifiait que c’était au commissaire Matthews de se faire prendre en photo par la horde de journalistes qui se pressait déjà à l’extérieur.

Angel-aucun-rapport arriva et se mit au travail. Je ne savais absolument pas quoi penser de tout ça – et je ne parle pas du conflit d’attribution. Non, j’étais beaucoup plus intéressé par l’événement lui-même, qui me donnait amplement matière à réflexion – et pas seulement la découverte des corps et la redistribution des carcasses, ce qui déjà, en soi, ne manquait pas de piment… J’avais bien sûr réussi à jeter un bref coup d’œil dans le petit placard des horreurs de Steban avant que le gros des troupes n’arrive. Vous ne pouvez pas m’en vouloir… Je souhaitais juste avoir un avant-goût du carnage et comprendre pourquoi mon cher Associé anonyme avait choisi d’entreposer les restes là-dedans. Un tout petit coup d’œil, je vous assure.

Dès que Steban avait disparu à l’extérieur en grognant et en hurlant comme un cochon à l’agonie, je m’étais donc empressé d’aller voir ce qui avait bien pu le contrarier autant.

Les morceaux de corps n’étaient pas soigneusement emballés, cette fois. Ils étaient disposés à même le sol en quatre groupes distincts. Et comme je regardais plus attentivement, je vis quelque chose d’extraordinaire.

Une jambe avait été placée le long du côté gauche du placard. Elle était d’un blanc bleuté exsangue très pâle, et il y avait même autour de la cheville une petite chaîne en or à laquelle était suspendu un pendentif en forme de cœur. Très joli, vraiment ; un travail d’une parfaite élégance, qu’aucune tache de sang horrible ne venait gâcher. Deux bras sombres, très bien coupés eux aussi, avaient été repliés au niveau du coude et posés près de la jambe, le coude pointé vers l’extérieur. Juste à côté, les autres membres, tous pliés au niveau de l’articulation, avaient été disposés de façon à dessiner un cercle et un demi-cercle.

Il me fallut quelques secondes. Je clignai des yeux, et soudain ce fut très net ; je dus froncer fort les sourcils pour m’empêcher de pouffer comme la collégienne surexcitée que Deb m’avait accusé d’être.

Car il avait disposé les bras et les jambes telles des lettres, et ces lettres formaient un seul mot très court.

BOU !

Les trois torses avaient été soigneusement placés en dessous et dessinaient un arc de cercle : un joli sourire façon Halloween.

Quel farceur !

Mais, alors même que j’admirais l’esprit espiègle dont témoignait cette farce, je me demandai pourquoi il avait choisi d’exposer sa petite création précisément là, dans un placard, plutôt que sur la glace, où elle aurait pu être admirée par un public plus vaste. C’était un placard très spacieux, certes, mais cela restait limité ; il y avait tout juste assez de place pour l’installation. Alors pourquoi ?

Comme je réfléchissais, la porte extérieure de la patinoire s’ouvrit à grand fracas – les premiers renforts, très certainement. Et la porte grande ouverte provoqua, un instant plus tard, un courant d’air frais qui souffla sur la glace et dans mon dos…

L’air froid courut le long de ma colonne vertébrale et fut rejoint par un flux de chaleur qui jaillissait vers le haut le long du même chemin. Cette bouffée d’air se glissa subrepticement tout au fond de ma conscience plongée dans l’ombre et quelque chose bougea dans les profondeurs de la nuit sans lune de mon cerveau reptilien, et je sentis le Passager Noir approuver vivement quelque chose que je n’entendais même pas ou ne comprenais pas, si ce n’est que c’était lié à l’urgence primitive de l’air frais et des murs très proches et à un puissant sentiment de…

Justesse . Aucun doute là-dessus. Il y avait là une réelle justesse qui rendait mon passager clandestin content, excité et comblé sans que je sois capable de comprendre pourquoi. Et au-dessus de tout ça flottait une troublante impression de familiarité. Je n’en saisissais pas le sens, mais je la percevais nettement. Malheureusement, avant que je puisse explorer davantage ces étranges révélations, je reçus l’ordre de la part d’un jeune homme trapu en uniforme de m’écarter et de garder mes deux mains bien en vue. Il devait très certainement faire partie du premier peloton, et il braquait son arme sur moi d’une façon très persuasive. Étant donné qu’il n’avait qu’un seul sourcil qui lui barrait tout le haut du visage et n’avait pas l’air d’avoir de front, je décidai qu’il était sans doute préférable de ne pas le contrarier. Il avait l’apparence d’une grosse brute capable de tirer sur n’importe quel innocent – ou même sur moi… Je m’éloignai donc de quelques pas.

Mon repli stratégique révéla le charmant diorama, et le jeune homme fut soudain très soucieux de trouver un endroit susceptible d’accueillir son petit déjeuner. Il réussit à atteindre une large poubelle située à trois mètres de là avant de commencer ses horribles borborygmes. Je restai immobile, attendant qu’il ait fini. Quelle sale habitude de balancer comme ça des aliments à moitié digérés… Quel manque d’hygiène ! Et venant d’un garant de la sécurité publique, en plus.

Plusieurs agents supplémentaires arrivèrent au trot, et bientôt mon simiesque ami dut partager sa poubelle avec quelques copains à lui. Le bruit était extrêmement déplaisant – sans parler de l’odeur qui parvenait à présent jusqu’à mes narines. Mais j’attendis poliment qu’ils aient terminé, car l’une des caractéristiques fascinantes des pistolets, c’est qu’ils peuvent très bien être actionnés par quelqu’un en train de vomir. Enfin, l’un des policiers se redressa, essuya son visage à sa manche et commença à me questionner. Ma situation fut vite clarifiée et je fus écarté, avec l’ordre de ne pas bouger et de ne toucher à rien.

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