Jeff Lindsay - Ce cher Dexter

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Ce cher Dexter: краткое содержание, описание и аннотация

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Il est lui-même serial-killer quand il ne s’emploie pas à les traquer. Lui, c’est Dexter, expert au service médico-légal de Miami. Un homme tout à fait moral : il ne tue que ceux qui le méritent. Mais aussi très méticuleux : il efface toute trace de sang après avoir découpé les corps. Un jour, il est appelé sur les lieux d’un crime perpétré selon des méthodes très semblables aux siennes. Dexter aurait-t-il rencontré son alter ego ? Ou serait-ce lui qui. Impossible.

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— Il faut que je filme, dit Rick Sangre. J’en ai pour une minute. » Matthews fit un signe du côté de la sortie.

« Brigadier Doakes ? »

Doakes surgit aussitôt et saisit le coude de Rick Sangre.

« Messieurs… » dit-il de sa voix douce et glaçante.

Les trois journalistes le fixèrent des yeux. Je vis Nick Machinchose avaler sa salive. Puis ils firent tous volte-face sans broncher et sortirent au pas.

Matthews les regarda partir. Quand ils furent hors de portée de voix, il se tourna vers LaGuerta.

« Inspecteur, dit-il d’une voix si hargneuse qu’il devait s’inspirer de Doakes, si vous me refaites ce genre de plan foireux vous devrez vous estimer heureuse qu’on vous offre un poste d’agent de sécurité sur le parking de Walmart. »

LaGuerta vira au vert, puis au cramoisi.

« Commissaire, je voulais juste… » commença-t-elle.

Mais Matthews avait déjà tourné les talons. Il rajusta sa cravate, lissa ses cheveux d’une main et dévala l’escalier à la suite des journalistes.

Je me tournai pour admirer l’autel à nouveau. Rien n’avait changé, mais ils commençaient à prendre les empreintes. Ensuite ils démonteraient tout pour analyser les divers éléments. Ce ne serait bientôt plus qu’un magnifique souvenir.

Je sortis et redescendis lourdement l’escalier, afin de trouver Deborah.

À l’extérieur, Rick Sangre s’activait auprès d’une caméra. Le commissaire Matthews se tenait dans la lumière des projecteurs, plusieurs micros sous le nez, et prononçait déjà sa Déclaration Officielle.

« … la politique de cette brigade a toujours été de laisser une certaine autonomie à l’inspecteur chargé d’une enquête, jusqu’au point où il apparaît évident qu’une série d’erreurs de jugement majeures remet en question les compétences de l’inspecteur. Ce moment n’est pas encore venu, mais je suis de très près la situation. Compte tenu des enjeux pour notre communauté… »

J’aperçus Deborah et allai la rejoindre. Elle était postée près de la ligne de ruban jaune, vêtue de son uniforme bleu.

« Jolie tenue, lui dis-je.

— Moi, j’aime, dit-elle. Tu as vu ?

— J’ai vu. J’ai aussi vu le commissaire Matthews discuter du cas avec l’inspecteur LaGuerta. »

Deborah retint sa respiration.

« Qu’est-ce qu’ils ont dit ? »

Je lui tapotai le bras.

« Je crois qu’un jour j’ai entendu papa utiliser une expression imagée qui conviendrait bien ici : ‘‘T’aurais dû voir comme il lui a soufflé dans les bronches.’’ Tu la connaissais celle-là ? »

Deborah eut l’air surprise, puis contente.

« C’est super ! Maintenant, j’ai vraiment besoin de ton aide, Dex.

— Parce que bien sûr jusqu’à présent je ne t’ai pas aidée, c’est ça ?

— Je ne sais pas ce que tu t’es imaginé faire, mais ça ne suffit pas.

— Tu es injuste, Deb. Et vraiment désobligeante. Tu es bien sur la scène d’un crime, non ? Avec ton uniforme, qui plus est. Tu préfères ta tenue de vamp ? »

Elle tressaillit.

« Là n’est pas la question. Depuis le début tu me caches des choses sur cette affaire ; maintenant je veux tout savoir. »

L’espace de quelques secondes je ne sus que répondre ; toujours une situation embarrassante. J’étais loin de penser qu’elle était aussi perspicace.

« Enfin, Deborah…

— Écoute, tu t’imagines que je ne comprends rien à toutes ces combines politiques, et c’est peut-être vrai que je suis moins habile que toi à ce jeu-là, mais je sais très bien qu’ils vont tous chercher uniquement à sauver leur peau, pour l’instant. Et donc personne ne va avancer le véritable travail d’enquête.

— Ce qui veut dire que tu vois là l’occasion de t’y atteler ? Bravo, Deb !

— Ça veut aussi dire que j’ai plus que jamais besoin de ton aide. » Elle tendit la main et pressa la mienne. « S’il te plaît, Dexy. »

Je ne sais pas ce qui me surprit le plus : sa lucidité, son geste, ou le fait qu’elle emploie ce surnom. Je ne l’avais plus entendue m’appeler ainsi depuis mes dix ans. Qu’elle en ait eu ou non l’intention, en m’appelant Dexy elle nous replaçait d’emblée dans l’univers de Harry, un monde où la famille comptait et où les obligations étaient aussi réelles que les prostituées décapitées. Que pouvais-je dire ?

« Bien sûr, Deborah », répondis-je.

Dexy… C’en était presque assez pour faire naître en moi des émotions.

« Parfait », dit-elle. Elle retrouva un ton très professionnel – un revirement incroyablement rapide qui m’époustoufla. « Bon, qu’est-ce qui est le plus urgent pour l’instant ? demanda-t-elle avec un signe de tête vers le deuxième étage.

— Trouver les corps, dis-je. D’après ce que tu as pu comprendre, y a-t-il quelqu’un qui les cherche ? »

J’eus droit à un de ses nouveaux regards de Flic Chevronné, plein d’amertume.

« D’après ce que j’ai compris, tous les policiers sont chargés d’empêcher les caméras d’approcher, et non d’enquêter sur cette affaire.

— Très bien, dis-je. Si on arrive à trouver les corps, on aura peut-être une petite longueur d’avance.

— D’accord. Où est-ce qu’on cherche ? »

C’était une excellente question, sur laquelle, naturellement, je coinçais. J’ignorais absolument où il fallait chercher. Les membres avaient-ils été laissés dans la pièce des meurtres ? J’en doutais ; ça faisait un peu désordre, et si le tueur voulait à nouveau utiliser cette pièce, ce serait impossible avec tout ce fatras dégoûtant.

Bon. Il fallait donc partir du principe que le reste des carcasses avait été déposé ailleurs. Mais où ?

Ou alors… J’y pensai tout à coup, la véritable question était peut-être : pourquoi ? L’exposition des têtes obéissait à un motif précis. Quelle raison pouvait avoir le tueur de placer les corps ailleurs ? Simple dissimulation ? Non. Rien n’était jamais simple avec lui, et de toute évidence la dissimulation n’était pas son souci majeur. Surtout à ce moment, alors qu’il cherchait à en mettre plein la vue. Dans ce cas, où voudrait-il laisser son tas de morceaux de corps ?

« Alors ? m’interrogea Deborah. Qu’est-ce que tu en penses ? Où est-ce qu’on doit chercher ? »

Je secouai la tête.

« Je ne sais pas, dis-je lentement. L’endroit où il a laissé le reste fait partie du message qu’il nous adresse, ça c’est sûr. Mais on ne sait pas encore quel est vraiment son message, si ?

— Bon sang, Dexter !…

— Je sais qu’il veut nous mettre le nez dessus. Il cherche à nous dire qu’on a fait une énorme connerie et que, de toute façon, il est plus malin que nous.

— Jusqu’à présent il n’a pas tort, dit-elle, retrouvant son expression de mérou.

— Donc… l’endroit qu’il a choisi doit enfoncer le clou. Prouver qu’on est vraiment stupides… Non, je me trompe : qu’on a fait quelque chose de stupide.

— Exact. C’est une différence très importante.

— Je t’en prie, Deb, tu vas t’abîmer le visage à force. C’est important, parce qu’il va se prononcer sur l’ acte et non sur les acteurs .

— Mmm mmm… C’est super, Dexter. Alors on devrait se rendre au théâtre le plus proche et chercher un acteur avec du sang jusqu’aux coudes, c’est ça ?

— Non, Deb. Pas de sang, surtout pas. C’est une des choses les plus importantes.

— Comment tu peux en être aussi sûr ?

— Parce qu’il n’y a jamais eu une seule goutte de sang. C’est délibéré, et c’est essentiel pour ce qu’il fait. Cette fois, il va reproduire les éléments importants de sa mise en scène tout en commentant ses actions passées, parce qu’on n’a rien compris, tu vois ?

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