Jeff Lindsay - Ce cher Dexter

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Ce cher Dexter: краткое содержание, описание и аннотация

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Il est lui-même serial-killer quand il ne s’emploie pas à les traquer. Lui, c’est Dexter, expert au service médico-légal de Miami. Un homme tout à fait moral : il ne tue que ceux qui le méritent. Mais aussi très méticuleux : il efface toute trace de sang après avoir découpé les corps. Un jour, il est appelé sur les lieux d’un crime perpétré selon des méthodes très semblables aux siennes. Dexter aurait-t-il rencontré son alter ego ? Ou serait-ce lui qui. Impossible.

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— C’est tout à fait normal.

Me cago en diez de cette saloperie.

— Exactement, approuvai-je. Alors pourquoi ne pas nous laisser jeter un coup d’œil d’abord ? Juste pour être sûrs ? »

Il me dévisagea un instant, puis regarda Deborah, qui avait toujours un air renfrogné : une expression qui la mettait très en valeur, en particulier avec son bel uniforme.

« Je pourrais avoir des ennuis, dit-il. Me faire virer. »

Je lui souris, l’incarnation de la bienveillance.

« Vous pourriez aussi ouvrir la porte et trouver un autre tas de bras et de jambes découpés en morceaux. Encore plus nombreux, cette fois.

— Merde ! dit-il à nouveau. Je vais m’attirer des ennuis, me faire virer… Pourquoi je ferais ça, hein ?

— Par civisme, peut-être…

— Allez, quoi ! Déconnez pas. Qu’est-ce que ça peut vous foutre que je me fasse virer ? »

Il n’alla pas jusqu’à tendre la main, ce qui me parut fort élégant, mais il était clair qu’il escomptait un petit cadeau pour le dédommager de l’éventuelle perte de son travail. Tout à fait naturel, étant donné qu’on se trouvait à Miami. Mais je n’avais qu’un billet de cinq dollars, et j’en avais vraiment besoin pour m’acheter un beignet et un café. Je me contentai donc de hocher la tête d’un air compréhensif et viril.

« Vous avez raison, dis-je. Nous espérions vous éviter de voir tous ces morceaux de corps – est-ce que j’ai précisé qu’il y en aurait plutôt beaucoup, cette fois ? -, mais nous ne voulons surtout pas que vous courriez le risque de perdre votre emploi. Excusez-nous pour le dérangement, Steban. Bonne journée ! » J’adressai un sourire à Deborah. « En route, agent Morgan. On ferait mieux de retourner sur la scène du crime pour chercher les doigts, maintenant. »

Deborah avait toujours sa mine renfrognée, mais elle eut tout de même la présence d’esprit de jouer le jeu. Elle ouvrit sa portière tandis que je saluais joyeusement Steban avant de remonter à bord.

« Attendez ! » cria Steban. Je levai les yeux vers lui, manifestant un simple intérêt poli. « Je vous jure que je veux pas retomber sur cette saloperie », dit-il.

Il me regarda un moment, espérant peut-être que je fléchirais et lui tendrais une liasse de billets, mais, comme je l’ai dit, le beignet était devenu une idée fixe et je ne cédai pas. Steban se passa la langue sur les lèvres, puis se retourna brusquement et enfonça la clé dans la serrure de la porte à double battant.

« Allez-y. Je vous attends ici.

— Vous êtes bien sûr ?… hasardai-je.

— Allez, quoi ! Qu’est-ce que vous voulez de plus ? Allez-y ! »

Je me levai et regardai Deborah.

« Il dit qu’il est sûr », commentai-je.

Elle secoua juste la tête, avec une drôle d’expression qui trahissait à la fois son exaspération de petite sœur et son humour de flic cynique.

Elle contourna la voiture et pénétra la première dans le bâtiment ; je la suivis.

À l’intérieur, le hall était sombre et frais, ce qui n’aurait pas dû me surprendre : il s’agissait bien d’une patinoire au petit matin. Steban savait forcément où se trouvait l’interrupteur, mais il n’avait pas proposé de nous l’indiquer. Deb détacha sa grosse lampe électrique de sa ceinture et promena le faisceau lumineux sur l’étendue glacée. Je retins ma respiration tandis que le rai de lumière allait éclairer l’un des filets, puis l’autre. Elle balaya la glace à nouveau, lentement, interrompant son geste une fois ou deux, puis se tourna vers moi.

« Rien, dit-elle. Que dalle.

— Tu m’as l’air déçue… »

Elle émit un grommellement agacé puis se dirigea vers la sortie. Je restai au milieu de la patinoire, sentant la fraîcheur de la glace irradier dans toute l’atmosphère, pris par mes pensées joyeuses. Enfin, pas exactement mes pensées, pour être honnête.

Car Deb s’était à peine éloignée que me parvenait de derrière mon épaule le son faible d’une voix : un petit rire sec et calme, ce frôlement de plume familier à la limite de l’audible. Et, alors que cette chère Deb regagnait l’extérieur, je restai là immobile sur la glace, fermai les yeux et écoutai ce que mon très vieil Ami avait à me dire. Ce n’était pas grand-chose : une sorte de sous-murmure, presque une absence de voix, mais j’écoutai. Je l’entendis glousser et marmonner des paroles terribles et douces dans le creux d’une oreille, tandis que mon autre oreille m’informait que Deborah avait prié Steban d’entrer et d’allumer les lumières. Ce qu’il fit un instant plus tard, alors que le léger souffle de cette non-voix s’élevait dans un brusque crescendo, alliant une belle humeur joviale à une horreur bon enfant.

Qu’y a-t-il ? demandai-je poliment. La seule réponse que j’obtins fut le redoublement du rire avide. Je ne savais absolument pas comment l’interpréter. Mais je ne fus pas extrêmement surpris lorsque le hurlement retentit.

Steban était nul, question hurlements. Son cri consistait en une espèce de bruit rauque, étranglé, qui donnait plutôt l’impression qu’il était malade comme un chien. Ce type n’avait vraiment aucun sens musical.

J’ouvris les yeux. Il m’était impossible de me concentrer dans ces conditions, et de toute façon il n’y avait plus rien à écouter. Les murmures s’étaient arrêtés au moment où les cris avaient commencé. Après tout, les cris parlaient d’eux-mêmes, non ? J’ouvris donc les yeux juste à temps pour voir Steban jaillir du petit placard situé à l’autre bout du hall et atterrir sur la patinoire. Il parcourut la surface glacée à grand bruit, glissant et dérapant, tout en gémissant en espagnol, avant d’aller buter tête la première contre les planches. Il se redressa tant bien que mal et se précipita vers la sortie, avec des grognements d’horreur. Une petite tache de sang maculait la glace à l’endroit où il était tombé.

Deborah franchit la porte en courant, son pistolet à la main ; Steban la bouscula puis gagna la lumière du jour en trébuchant.

« Qu’est-ce qu’il y a ? » demanda Deborah, l’arme toujours brandie.

J’inclinai la tête comme je percevais le dernier écho du gloussement final, et là, avec le grognement d’horreur qui résonnait encore dans mes oreilles, je compris.

« Je crois que Steban a trouvé quelque chose », dis-je.

CHAPITRE XXII

La politique au sein de la police, comme j’avais si souvent essayé de le démontrer à Deborah, est un terrain glissant et mouvant. Et lorsqu’on met en présence deux organisations des forces de l’ordre qui ne s’apprécient pas, les opérations ont tendance à être très lentes, à suivre le règlement à la lettre et à se perdre en mille atermoiements, excuses, insultes et menaces voilées. Très amusant à observer, bien sûr, mais la procédure est tout de même un peu longuette. Ainsi, ce n’est que plusieurs heures après l’affreux concert de tyroliennes de Steban que le conflit d’attribution fut résolu et que notre équipe put enfin se pencher sur la jolie petite surprise que notre nouvel ami avait découverte en ouvrant le placard.

Pendant tout ce temps, Deborah se tenait à l’écart ; elle faisait d’énormes efforts pour maîtriser son impatience, sans toutefois parvenir à la masquer. Le commissaire Matthews fit son entrée, suivi de près par l’inspecteur LaGuerta. Ils serrèrent la main de leurs homologues de Broward, le commissaire Moon et l’inspecteur McClellan. S’ensuivit une joute oratoire entre les deux camps, qui ne fut pas des plus polies et qui pourrait se résumer de la manière suivante.

Matthews était relativement certain que la découverte de six bras et de six jambes dans le comté de Broward s’inscrivait dans son enquête concernant trois têtes dépourvues de ces membres-là et trouvées sur le territoire de Metro-Dade. Il expliqua, en des termes bien trop simples et directs, qu’il lui semblait un peu tiré par les cheveux de penser qu’on puisse trouver trois têtes sans corps d’un côté, puis trois corps sans tête plus loin, et qu’il n’y ait aucun lien entre les deux affaires.

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