Jeff Lindsay - Ce cher Dexter

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Ce cher Dexter: краткое содержание, описание и аннотация

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Il est lui-même serial-killer quand il ne s’emploie pas à les traquer. Lui, c’est Dexter, expert au service médico-légal de Miami. Un homme tout à fait moral : il ne tue que ceux qui le méritent. Mais aussi très méticuleux : il efface toute trace de sang après avoir découpé les corps. Un jour, il est appelé sur les lieux d’un crime perpétré selon des méthodes très semblables aux siennes. Dexter aurait-t-il rencontré son alter ego ? Ou serait-ce lui qui. Impossible.

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Elle émit un grognement.

« Il a dit : “Je ne peux pas vous en empêcher, Morgan. Mais je suis très déçu. Et je me demande ce qu’aurait dit votre père.”

— Est-ce que tu lui as répondu : « Mon père n’aurait jamais clos l’enquête avec un faux coupable en prison » ? »

Elle eut l’air surprise.

« Non, dit-elle. Mais c’est ce que je pensais. Comment tu as deviné ?

— Mais tu ne l’as pas dit , n’est-ce pas, Deborah ?

— Non. »

Je poussai son verre vers elle.

« Bois un peu de mamé , frangine. La situation s’améliore. » Elle me regarda.

« Tu es sûr que tu ne me mènes pas en bateau ?

— Jamais de la vie. Comment le pourrais-je ?

— Le plus facilement du monde.

— Sincèrement, Deb, il faut que tu me fasses confiance. » Elle soutint mon regard quelques secondes puis baissa les yeux. Elle n’avait toujours pas touché à sa boisson, ce qui était vraiment dommage : elle était excellente.

« Je te fais confiance. Mais, très honnêtement, je me demande bien pourquoi. » Elle leva les yeux vers moi ; une drôle d’expression altérait légèrement ses traits. « Et parfois je me dis vraiment que je ne devrais pas, Dexter. »

Je lui fis mon beau sourire de grand frère rassurant.

« Dans deux ou trois jours, il va y avoir du nouveau, je te le promets, Deb.

— Tu ne peux pas savoir, dit-elle.

— Je sais que je ne peux pas. Mais je le sais. Avec certitude.

— Comment ça se fait alors que tu aies l’air aussi réjoui ? »

J’avais envie de lui dire : Parce que rien qu’à l’idée je me réjouis déjà. La pensée de voir encore une de ces merveilles exsangues m’enchante comme rien d’autre… Mais naturellement, ce n’était pas un sentiment que Deb pouvait comprendre, et je me gardai donc de le partager avec elle.

« Je me réjouis pour toi, bien sûr.

— C’est vrai, j’avais oublié », grogna-t-elle.

Mais au moins elle prit enfin une gorgée de son milk-shake.

« Écoute : soit LaGuerta a raison…

— Ce qui veut dire que je suis morte et foutue.

— … soit LaGuerta a tort, et, dans ce cas, tu es vivante et indemne. Tu me suis jusqu’ici, frangine ?

— Mmm, fit-elle, particulièrement grincheuse malgré les trésors de patience que je déployais.

— Si tu avais à parier, est-ce que tu parierais que LaGuerta voit juste ? De manière générale ?

— En matière de mode, oui, répondit-elle. Elle s’habille vraiment bien. »

Les sandwichs arrivèrent. Le serveur, l’air revêche, les déposa sans un mot au centre de la table et fila derechef derrière son comptoir. Ils étaient très bons. Je ne sais pas ce qui les rendait meilleurs que les autres medianoches en ville, mais ils étaient vraiment incomparables : le pain était croustillant sur le dessus, moelleux à l’intérieur, le porc et les pickles s’équilibraient parfaitement, le fromage fondait à merveille… Un pur délice ! Je pris une grosse bouchée du mien. Deborah jouait avec la paille de son verre.

J’avalai.

« Deb, si ma logique implacable n’arrive pas à te dérider, pas plus qu’un sandwich du Relampago, alors c’est trop tard. Tu es déjà morte. »

Elle me regarda de son air de mérou, puis mordit dans son sandwich.

« Il est très bon, dit-elle sans la moindre expression. Tu vois, je me déride. »

La pauvre n’était visiblement pas convaincue, et mon ego en prenait un sacré coup. Après tout, je venais de la régaler de l’un des mets traditionnels de la famille Morgan. Et je lui avais apporté d’excellentes nouvelles, même si elle en doutait encore. Si tout ça n’avait pas réussi à lui redonner le sourire… que voulez-vous, je ne pouvais pas non plus faire des miracles.

Une chose que je pouvais faire, en revanche, c’était soigner également LaGuerta : ce que j’allais lui servir serait un peu moins appétissant que les sandwichs du Relampago, mais tout aussi savoureux.

Et donc, au cours de l’après-midi, je rendis visite à l’éminente inspecteur, dont le bureau n’était autre qu’un charmant petit box situé dans une vaste pièce découpée en une demi-douzaine de box identiques. Le sien, bien sûr, était le plus élégant ; plusieurs photographies d’elle-même aux côtés de grandes célébrités étaient accrochées sur le tissu des cloisons. Je reconnus Gloria Estefán, Madonna et Jorge Mas Canosa. J’aperçus sur le bureau, près d’un registre couleur de jade à la reliure de cuir, un élégant porte-plume en onyx vert et une pendule à quartz.

LaGuerta était au téléphone et parlait dans son espagnol de mitraille lorsque je m’approchai. Elle me regarda sans me voir puis détourna les yeux. Mais au bout de quelques secondes son regard revint sur moi. Cette fois elle me regarda avec attention, fronça les sourcils et dit : « OK, OK ‘ ta luo », ce qui est la version cubaine de hasta luego . Elle raccrocha et continua à me scruter.

« Vous avez quelque chose pour moi ? finit-elle par dire.

— De bonnes nouvelles, lui annonçai-je.

— Tant mieux, j’en ai bien besoin. »

J’attrapai une chaise pliante avec le pied et la tirai jusque dans son bureau.

« Il n’y a pas le moindre doute, commençai-je tout en m’asseyant, vous avez arrêté le bon type. Le meurtre d’Old Cutler Road a été commis par quelqu’un d’autre. »

Elle me regarda un moment sans rien dire. J’étais curieux de savoir si elle avait besoin de tout ce temps pour enregistrer l’information et répondre.

« Vous avez des arguments ? me demanda-t-elle enfin. Et des solides ? »

Bien sûr que j’en avais, des arguments personnels même, mais je n’allais pas les lui donner, même si la confession est censée soulager la conscience. Je me lançai plutôt dans une longue démonstration.

« Les faits parlent d’eux-mêmes. C’est on ne peut plus clair. » Et, pour sûr, c’était clair comme de l’eau de roche, mais j’étais le seul à vraiment le savoir. « Regardez… lui dis-je en lui présentant une feuille sur laquelle j’avais tapé une liste de points soigneusement sélectionnés. Premièrement, la victime est un homme. Toutes les autres étaient des femmes. La victime a été trouvée près d’Old Cutler. Celles de McHale étaient aux abords de Tamiami Trail. Le corps de la victime était relativement intact et a été retrouvé à l’endroit même du meurtre. Celles de McHale étaient découpées en morceaux et avaient été déposées dans un lieu différent. »

Je poursuivis ; elle écouta attentivement. C’était une excellente liste. J’y avais passé plusieurs heures, cherchant les comparaisons les plus bêtes, les plus évidentes, d’une transparence ridicule, et j’avoue que j’étais content du résultat. LaGuerta joua elle aussi son rôle à merveille. Elle goba tout. Bien sûr, c’était exactement ce qu’elle voulait entendre.

« En bref, dis-je, ce nouveau meurtre m’a tout l’air d’être un règlement de comptes, probablement en rapport avec la drogue. Le type qui est en prison a bel et bien commis les autres meurtres, et cette affaire est absolument, irrévocablement terminée. Affaire classée. »

Je lui tendis ma liste.

Elle la prit et la regarda un long moment. Elle fronça les sourcils. Ses yeux parcoururent la page plusieurs fois. Le coin de sa lèvre inférieure tressaillit. Puis elle posa soigneusement la feuille sur son bureau sous une grosse agrafeuse vert de jade.

« OK, dit-elle, déplaçant l’agrafeuse pour qu’elle soit parfaitement alignée avec le bord du registre. OK C’est pas mal. Ça devrait m’aider. » Elle me regarda, les sourcils toujours froncés sous l’effort de la concentration, puis soudain elle me sourit. « OK. Merci, Dexter. »

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