Jeff Lindsay - Ce cher Dexter

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Ce cher Dexter: краткое содержание, описание и аннотация

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Il est lui-même serial-killer quand il ne s’emploie pas à les traquer. Lui, c’est Dexter, expert au service médico-légal de Miami. Un homme tout à fait moral : il ne tue que ceux qui le méritent. Mais aussi très méticuleux : il efface toute trace de sang après avoir découpé les corps. Un jour, il est appelé sur les lieux d’un crime perpétré selon des méthodes très semblables aux siennes. Dexter aurait-t-il rencontré son alter ego ? Ou serait-ce lui qui. Impossible.

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Je venais à peine de glisser la bande de verre dans une pochette en plastique quand j’entendis Vince arriver. Je remis aussitôt tout en place et pivotai sur moi-même pour faire face à la porte juste au moment où il entrait.

« Mon Dieu ! dis-je. Tu es drôlement silencieux quand tu marches. C’est pas des conneries, alors : t’as vraiment suivi un entraînement de ninja…

— J’ai deux frères plus âgés, dit Vince, c’est pareil pour eux. »

J’agitai le sachet en papier et inclinai le buste.

« Maître, j’ai un présent pour vous. »

Il regarda le sachet avec curiosité.

« Que Bouddha te bénisse, cher petit disciple. Qu’est-ce donc ? »

Je lui lançai le sac. Il l’atteignit en plein torse avant de tomber à terre.

« Je retire ce que j’ai dit sur l’entraînement ninja, commentai-je.

— Mon corps parfaitement réglé a besoin de café pour pouvoir fonctionner, m’expliqua Vince, se penchant afin de ramasser le sachet. Qu’est-ce qu’il y a là-dedans ? Ça fait mal. » Il regarda à l’intérieur, les sourcils froncés. « Ça n’a pas intérêt à être des bouts de corps. » Il retira l’énorme feuilleté à la cannelle et le contempla. « ¡ Ay, caramba ! Mon village ne mourra pas de faim cette année. Nous te sommes très reconnaissants, cher petit disciple. » Il inclina le buste à son tour, tout en tenant le gâteau en l’air. « Une dette remboursée est une bénédiction pour nous tous, mon enfant.

— Dans ce cas, dis-je, aurais-tu le dossier de l’affaire d’hier soir, le type qu’on a retrouvé près d’Old Cutler Road ? »

Vince prit une grosse bouchée du feuilleté. Ses lèvres, couvertes de glaçage, luisaient tandis qu’il mâchait lentement.

« Mmmff, fit-il avant d’avaler. On se sent exclu ?

— Si “on” désigne Deborah, la réponse est oui, répondis-je. Je lui ai promis que je jetterais un coup d’œil au dossier pour elle.

— Ouaif, dit-il, la bouche pleine. Afé pin fan fette foi.

— Pardonne-moi, maître, ton langage est obscur. » Il finit de mâcher et avala.

« J’ai dit : ‘‘Au moins il y a plein de sang cette fois.’’ Mais tu vas encore faire tapisserie : c’est Bradley qu’on a appelé.

— Je peux voir le dossier ? »

Il reprit une bouchée.

« I édé fifan…

— Très juste, c’est certain. Et ça veut dire quoi ? »

Vince avala.

« J’ai dit : ‘‘Il était encore vivant quand sa jambe est partie’’, expliqua-t-il.

— Les êtres humains ont une résistance prodigieuse, n’est-ce pas ? »

Vince coinça le gâteau dans sa bouche et attrapa le dossier ; il me le tendit avant d’engouffrer une énorme bouchée du feuilleté. Je le saisis.

« Il faut que j’y aille, dis-je. Avant que tu essayes de parler à nouveau. »

Il retira le gâteau de sa bouche.

« Trop tard », dit-il.

Je regagnai d’un pas lent mon bureau-placard, tout en étudiant le contenu du classeur. C’était Gervasio César Martez qui avait découvert le corps. Sa déclaration était la première pièce du dossier. Il était agent de sécurité, employé par la firme Sago Security Systems. Il travaillait pour eux depuis quatorze mois et son casier judiciaire était vierge. Martez avait trouvé le corps à 22 h 17 et il avait immédiatement inspecté les lieux avant d’appeler la police. Il voulait attraper le pendejo qui avait fait ça parce qu’on n’avait pas le droit de faire ces choses-là, et en plus ça s’était produit quand lui, Gervasio, était de garde. C’était comme si on s’était attaqué à lui, vous comprenez ? Alors il voulait attraper le monstre lui-même. Mais il n’en avait pas eu la possibilité : il n’y avait aucun signe du coupable nulle part, et donc il avait appelé la police.

Le pauvre bougre l’avait pris personnellement. Je partageais son indignation. Une telle sauvagerie devrait être interdite. Bien sûr, je me félicitais aussi du fait que son sens de l’honneur m’avait donné le temps de m’enfuir. De ce point de vue-là, j’ai toujours pensé que la moralité était inutile.

Je bifurquai devant mon petit bureau sombre et me retrouvai nez à nez avec LaGuerta.

« Ha ha ! fit-elle. Votre vue laisse à désirer. »

Mais elle ne bougea pas.

« Je ne suis pas du matin, lui dis-je. Mes rythmes biologiques sont au ralenti jusqu’à midi. »

Elle me dévisagea ; trois centimètres nous séparaient.

« Ils m’ont l’air de très bien se porter », dit-elle.

Je la contournai pour me rapprocher du bureau.

« Puis-je être d’une quelconque utilité à Sa Majesté la Loi ce matin ? » lui demandai-je.

Elle me regarda fixement.

« Vous avez un message, dit-elle. Sur votre répondeur. »

Je jetai un coup d’œil à l’appareil. En effet, la lumière clignotait. Décidément, cette femme était un fin limier…

« C’est une fille, dit LaGuerta. Elle a l’air endormie et plutôt heureuse. Vous avez une petite amie, Dexter ? »

Je décelai une étrange nuance de défi dans sa voix.

« Vous savez comment c’est, expliquai-je. Les femmes de nos jours n’y vont pas par quatre chemins ; quand on a le malheur d’être aussi beau que moi, elles se jettent littéralement sur nous. »

Un choix de mots un peu malheureux, peut-être : tout en les prononçant, je ne pus m’empêcher de penser à la tête de femme qu’on avait jetée sur moi peu de temps auparavant.

« Prenez garde, dit LaGuerta. Un jour ou l’autre, l’une d’elles s’accrochera. »

Je me demandai ce qu’elle pouvait bien vouloir dire par là ; c’était en tout cas une image quelque peu dérangeante. « Vous devez avoir raison, répondis-je. D’ici là, carpe diem .

— Quoi ?

— C’est du latin. Ça veut dire ‘‘cueille le jour’’.

— Qu’est-ce que vous avez pour l’affaire d’hier soir ? me demanda-t-elle à brûle-pourpoint.

— J’étais justement en train de m’y intéresser, dis-je en lui montrant le dossier.

— Ce n’est pas la même chose, dit-elle en fronçant les sourcils. Ces connards de journalistes peuvent dire ce qu’ils veulent, McHale est coupable. Il a avoué. Cette fois c’est autre chose.

— Ils trouvent sans doute la coïncidence un peu suspecte, dis-je. Deux tueurs aussi cruels qui agissent en même temps… »

LaGuerta haussa les épaules.

« On est à Miami, qu’est-ce qu’ils croient ? C’est ici que ces types viennent prendre leurs vacances. Ça fourmille de criminels ici. Je ne peux pas tous les attraper. »

Très honnêtement, elle ne pouvait en attraper aucun, à moins que l’un d’entre eux n’ait décidé de se jeter du haut d’un immeuble et n’atterrisse malencontreusement sur sa voiture, mais ce n’était peut-être pas le meilleur moment pour aborder le sujet.

LaGuerta se rapprocha de moi et posa un ongle rouge grenat sur le dossier.

« Il faut que vous me trouviez quelque chose, Dexter. Qui prouve que ce n’est pas la même chose. »

Je saisis tout à coup. Elle devait subir des pressions déplaisantes, probablement de la part du commissaire Matthews, un homme qui croyait ce qu’il lisait dans les journaux du moment que son nom était écrit correctement. Et elle avait besoin de munitions pour riposter.

« Bien sûr que ce n’est pas la même chose, dis-je. Mais pourquoi vous adresser à moi ? »

Elle me dévisagea un moment, les yeux mi-clos : un effet des plus curieux. Je crois que j’avais vu le même regard dans certains des films que Rita m’avait emmené voir, mais qu’est-ce qui prenait LaGuerta de me regarder comme ça ? Mystère.

« Je vous autorise à venir à la réunion des 24 heures, dit-elle enfin. Même si Doakes aimerait bien vous faire la peau. Je vous autorise à rester.

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