Jeff Lindsay - Les démons de Dexter

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Les démons de Dexter: краткое содержание, описание и аннотация

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Le jour, Dexter Morgan est expert judiciaire à la police de Miami; la nuit, il se transforme en tueur en série. Pas n’importe lequel, notez bien: un serial-killer justicier qui ne tue que ceux qui le méritent. Un double meurtre particulièrement sordide laisse pourtant notre cher Dexter fort perplexe: serait-il confronté à plus fort que lui?

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— Euh, O.K., fit Franky. Pas de problème.

Il hésita une seconde, assez pour que Manny lance son petit poing en l’air en braillant :

— Tout de suite, bordel !

Franky essaya de déglutir puis s’élança en vacillant vers la cuisine, tandis que Manny appuyait de nouveau ses quarante kilos de mauvaise humeur sur son poing et fermait les yeux avec un soupir comme s’il était tourmenté par d’innombrables hordes de démons.

Puisqu’il paraissait évident que toute conversation serait impossible avant l’ingestion du café, je regardai par la fenêtre et appréciai la vue. On apercevait trois énormes cargos à l’horizon, surplombés de panaches de fumée, et plus près de la côte de nombreux bateaux de plaisance éparpillés sur l’eau, allant des joujoux à plusieurs millions de dollars en partance pour les Bahamas aux planches des surfeurs près de la plage. Un kayak jaune vif était en mer, parti à la rencontre des cargos. Le soleil brillait, les mouettes volaient à la recherche de détritus, et j’attendais que Manny reçoive sa perfusion.

Un grand fracas retentit dans la cuisine, et le gémissement étouffé de Franky nous parvint :

— Oh, merde…

Manny tenta de fermer les yeux plus fort, comme s’il pouvait atténuer ainsi la torture qu’il y avait à être entouré d’une telle bêtise. Mais quelques minutes plus tard à peine, Franky arriva avec le service à café, une cafetière argentée plus ou moins informe et trois grosses tasses en grès, posées sur un plateau transparent imitant la palette d’un peintre.

Les mains tremblantes, Franky plaça une tasse devant Manny puis la lui remplit. Ce dernier en but une gorgée, soupira profondément sans paraître le moins du monde soulagé et finit par ouvrir les yeux.

Se tournant vers Franky, il lança :

— Va nettoyer ton horrible merdier, et si je marche sur du verre cassé tout à l’heure, je jure sur ma tête que je t’étripe.

Franky se précipita vers la cuisine, et Manny aspira une autre infime gorgée avant de tourner son regard trouble vers moi.

— Vous voulez parler de votre mariage, affirma-t-il, semblant avoir du mal à le croire.

— C’est ça, répondis-je, et il secoua la tête.

— Un homme charmant comme vous. Qu’est-ce qui vous prend de vouloir vous marier ?

— C’est pour les abattements fiscaux. On peut parler du menu ?

— Un samedi matin aux aurores ? Pas question, rétorqua-t-il. C’est un rituel primitif exécrable et complètement inutile, et je suis consterné que l’on s’y soumette de son plein gré. Mais au moins, poursuivit-il en agitant la main de façon dédaigneuse, cela me donne l’occasion d’expérimenter.

— Je me demandais s’il serait possible d’expérimenter à un prix un peu moins élevé.

— Cela se pourrait, mais c’est exclu, répondit-il, et pour la première fois il montra ses dents.

— Pourquoi ?

— Parce que j’ai déjà décidé ce que je voulais faire et que vous ne pouvez pas m’en empêcher.

Franchement, il me vint à l’esprit plusieurs choses que j’aurais aimé tenter pour l’en empêcher, mais aucune d’entre elles, bien que fort plaisantes, n’aurait correspondu à la loi, alors ce n’était pas envisageable.

— J’imagine que quelques gentillesses n’y changeraient rien ? demandai-je avec espoir.

Il m’adressa un regard lubrique.

— Quelles gentillesses aviez-vous en tête ?

— Eh bien, j’allais dire « s’il vous plaît » et sourire beaucoup.

— Pas suffisant. C’est que dalle, ça.

— Vince m’a dit que vous estimiez le prix à 500 dollars l’assiette ?

— Je n’estime pas ! lança-t-il d’un ton hargneux. Et je me fous de vous faire économiser du fric.

— Bien sûr, répondis-je. Après tout, ce n’est pas le vôtre.

— Votre fiancée a signé ce putain de contrat. Je peux vous demander le prix que je veux.

— Mais il doit bien y avoir un moyen pour moi de le faire baisser un peu ?

Son air hargneux se mua de nouveau en un sourire salace.

— Pas le cul assis sur une chaise.

— Alors qu’est-ce que je peux faire ?

— Si votre question est de savoir ce que vous pouvez faire pour que je change d’avis, la réponse est : rien du tout. Il y a une foule de gens qui n’attendent que ça, m’embaucher ; on me réserve deux ans à l’avance, et en réalité je vous fais une immense faveur. Alors attendez-vous à un miracle. Et à une note très salée.

Je me levai. De toute évidence, le gnome n’allait pas céder d’un pouce, et je ne pouvais rien y changer. J’aurais vraiment souhaité lui dire : « Vous verrez, vous aurez de mes nouvelles », mais je n’en voyais pas l’utilité. Aussi je me contentai de sourire, puis je m’en allai. Alors que la porte se refermait derrière moi, j’entendis Manny qui hurlait déjà après Franky :

— Nom de Dieu, bouge ton gros cul et enlève toute cette merde de mon sol !

Tandis que je me dirigeais vers l’ascenseur, je sentis un doigt glacé frôler ma nuque, et durant quelques secondes je crus percevoir un léger frémissement, comme si le Passager noir avait trempé un orteil dans l’eau puis avait décampé en constatant à quel point elle était froide. Je me figeai et regardai lentement autour de moi.

Rien. Au bout du couloir, un homme était en train de trifouiller son journal devant sa porte. Il n’y avait personne d’autre en vue. Je fermai les yeux un bref instant. Quoi ? demandai-je. Mais je n’obtins pas de réponse. J’étais toujours seul. Et à moins que quelqu’un ne fût occupé à me scruter derrière le judas de sa porte, c’était une fausse alerte. Ou plutôt un fol espoir.

Je pénétrai dans l’ascenseur et descendis.

Lorsque la porte de l’ascenseur se referma, le Guetteur se redressa, tenant toujours à la main le journal qu’il avait ramassé sur le paillasson. C’était un excellent camouflage et il en aurait peut-être encore besoin. Il dirigea son regard vers le fond du couloir et se demanda ce qu’il y avait de si intéressant dans cet appartement-là, mais peu importait. Il allait le découvrir. Il saurait ce que l’homme était allé y faire.

Il compta lentement jusqu’à dix, puis se dirigea vers l’appartement d’un pas nonchalant. Il ne lui faudrait qu’un instant pour savoir pourquoi l’homme s’y était rendu. Et là…

Le Guetteur ne savait pas ce qui se passait vraiment dans la tête de l’autre, mais les choses n’allaient pas assez vite. Il était temps de les accélérer, d’arracher l’autre à sa passivité. Il sentit palpiter en lui une rare envie de jouer à travers le nuage noir de la puissance, et il entendit les ailes sombres se déployer.

Chapitre 25

Durant ces longues années passées à étudier les êtres humains, j’ai découvert que malgré tous leurs efforts ils n’ont encore trouvé aucun moyen d’empêcher l’arrivée du lundi matin. Ce n’est pas faute d’essayer, mais le lundi revient toujours, et les pauvres tâcherons doivent reprendre leur misérable vie de labeur dépourvue de sens.

Cette pensée me réjouit toujours, et comme j’aime répandre la joie autour de moi, je fis ce que je pus ce jour-là pour amortir le choc de l’inévitable en apportant au travail une boîte de doughnuts, qui se vida dans une sorte de frénésie grincheuse avant même que j’atteigne mon bureau. Je doutais sérieusement que mes collègues eussent de meilleures raisons que moi d’être d’humeur maussade, mais on ne l’aurait pas cru à les voir tous s’emparer des beignets en grognant.

Vince Masuoka semblait partager l’angoisse générale. Il surgit dans mon box en trébuchant, le visage déformé par l’horreur et la stupéfaction, expression qui devait indiquer quelque chose de très émouvant parce qu’elle semblait presque crédible.

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