Jeff Lindsay - Les démons de Dexter

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Les démons de Dexter: краткое содержание, описание и аннотация

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Le jour, Dexter Morgan est expert judiciaire à la police de Miami; la nuit, il se transforme en tueur en série. Pas n’importe lequel, notez bien: un serial-killer justicier qui ne tue que ceux qui le méritent. Un double meurtre particulièrement sordide laisse pourtant notre cher Dexter fort perplexe: serait-il confronté à plus fort que lui?

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— Nom de Dieu, Dexter ! s’exclama-t-il. Oh, nom de Dieu !

— J’ai essayé de t’en sauver un, m’excusai-je, m’imaginant qu’une telle crise ne pouvait provenir que de la découverte d’une boîte de doughnuts vide.

— Oh, mon Dieu, j’arrive pas à y croire. Il est mort !

— Je suis sûr que les doughnuts n’y sont pour rien.

— Et tu devais aller le voir. Tu y es allé ?

Il y a un point dans toutes les conversations où au moins l’un des interlocuteurs doit savoir de quoi l’on parle ; je décidai qu’on l’avait atteint.

— Vince, dis-je. Je te conseille de prendre une profonde inspiration et de recommencer depuis le début.

— Merde ! lâcha-t-il. T’es pas encore au courant, hein ? Il est mort , Dexter. Ils ont retrouvé son corps hier.

— Eh bien, je suis sûr qu’il va le rester suffisamment longtemps pour que tu puisses m’expliquer de qui tu parles, à la fin.

— Manny Borque, souffla-t-il. Il a été assassiné.

J’avoue que cette nouvelle provoqua en moi des sentiments mitigés. D’un côté, je n’étais pas mécontent que quelqu’un ait éliminé le petit troll, puisque je ne pouvais le faire pour des raisons éthiques. Mais d’un autre côté, il allait falloir à présent que je cherche un autre traiteur – et puis, oui, il faudrait que je fasse une déclaration à l’enquêteur en charge de l’affaire. La contrariété le disputait au soulagement, mais la réaction qui l’emporta finalement fut l’irritation à la pensée de tous les tracas à venir. Je savais néanmoins que ce n’était pas une attitude acceptable à afficher lorsqu’on apprend la mort d’une connaissance. Alors je fis de mon mieux pour inscrire sur mon visage une expression combinant l’effroi, l’inquiétude et l’affliction.

— Quoi ! dis-je. Quel choc ! On sait qui c’est ?

— Il n’avait pas d’ennemis, répondit-il sans se rendre compte à quel point cette phrase pouvait sonner faux pour quiconque connaissait Manny. Enfin, tout le monde le respectait tellement

— Je sais. Il était dans les magazines et tout.

— Je ne peux pas croire que quelqu’un ait voulu lui faire ça.

Personnellement, j’avais du mal à croire que quelqu’un ne l’ait pas fait plus tôt.

— Je suis sûr qu’on va découvrir le coupable. Qui est chargé de l’affaire ?

Vince me regarda comme si je lui avais demandé si, d’après lui, le soleil se lèverait le lendemain.

— Dexter, dit-il d’un air étonné, il a été décapité. Pareil que pour les autres cas.

Plus jeune, lorsque j’essayais à tout prix de m’intégrer, j’avais joué au football pendant un temps ; un jour, j’avais reçu un énorme coup dans le ventre et j’en avais eu la respiration coupée pendant quelques minutes. Là, c’était pareil.

— Oh… fis-je.

— Alors forcément, ils ont confié le dossier à ta sœur.

— Forcément.

Soudain, une pensée me traversa, et étant un fervent adepte de l’ironie, je ne pus m’empêcher de lui demander :

— Il a été cuit, lui aussi ?

— Non, répondit Vince.

— Bon, je ferais mieux d’aller trouver Deborah.

Celle-ci n’était pas d’humeur à parler lorsque je parvins à l’appartement de Manny. Elle était penchée au-dessus de Camilla Figg, occupée à relever les empreintes autour des pieds de la table près de la fenêtre. Elle ne leva pas la tête et j’allai jeter un coup d’œil dans la cuisine, où Angel examinait le corps.

— Angel, appelai-je. C’est bien une tête de femme que je vois là ?

Il fit signe que oui et pointa son stylo vers la tête.

— Ta frangine dit que c’est sans doute celle de la fille du musée. Ils l’ont mise là parce que ce type était une vraie tarlouze.

J’observai la façon dont la chair avait été tranchée sur les deux parties, l’une au-dessus des épaules, l’autre juste en dessous du menton. L’incision de la tête reproduisait ce que nous avions vu auparavant ; c’était un travail très soigné. Mais celle du corps qui devait être Manny était beaucoup plus grossière, comme faite dans la précipitation. Les bords des deux plaies avaient été poussés l’un contre l’autre, mais bien entendu ils ne coïncidaient pas. Même tout seul, sans les marmonnements intérieurs du Passager, j’étais capable de voir que ce cas était différent, et un mince doigt glacé parcourant furtivement ma nuque me suggéra que cette différence pouvait être capitale, mais en dehors de cette vague intuition très insuffisante, je ne ressentais qu’un gros malaise.

— Il y a un autre corps ? demandai-je à Angel, me souvenant du pauvre Franky martyrisé.

Angel haussa les épaules sans lever les yeux.

— Dans la chambre, répondit-il. Il a juste été poignardé avec un couteau de boucher. On lui a laissé la tête.

Il semblait un peu offusqué que l’on se soit donné toute cette peine et qu’on laisse la tête, mais à part ça il n’avait pas l’air d’avoir grand-chose à me dire, alors je m’éloignai, rejoignant ma sœur, à présent accroupie à côté de Camilla.

— Salut, sœurette ! lançai-je avec une gaieté que je ne ressentais pas, et je ne devais pas être le seul car elle ne leva même pas les yeux vers moi.

— Bon sang, Dexter ! A moins que tu aies de bonnes nouvelles pour moi, fous le camp d’ici.

— Elles ne sont pas exactement bonnes, répondis-je. Mais le type dans la chambre s’appelle Franky. L’autre, c’est Manny Borque, dont on a parlé dans de nombreux magazines.

— Comment tu sais tout ça, bordel ?

— Eh bien, c’est un peu gênant, mais je suis peut-être une des dernières personnes à les avoir vus vivants.

Elle se redressa.

— Quand ça ?

— Samedi matin. Vers 10 h 30. Ici même.

Et j’indiquai du doigt la tasse de café qui était toujours posée sur la table :

— Ce sont mes empreintes, là.

Deborah me dévisageait, interloquée.

— Tu connaissais ce type ? C’était un ami à toi ?

— Je l’ai embauché comme traiteur pour mon mariage. Il était censé faire un excellent boulot.

— Mmm. Alors qu’est-ce que tu faisais là un samedi matin ?

— Il avait augmenté le prix, expliquai-je. Je voulais l’en dissuader.

Elle jeta un coup d’œil circulaire à l’appartement et embrassa la vue sur l’Océan, qui devait valoir un million de dollars.

— Combien il te demandait ?

— Cinq cents dollars l’assiette.

Sa tête se tourna brusquement vers moi.

— Cinq cents dollars l’assiette ?

— C’est un peu excessif, non ? Enfin, c’était.

Deborah se mordilla la lèvre un long moment sans ciller, puis elle m’attrapa par le bras et m’entraîna à l’écart. J’apercevais un petit pied dépassant de la cuisine où le cher défunt avait expiré, mais Deborah m’emmena plus loin, à l’autre bout de la pièce.

— Dexter, jure-moi que tu n’as pas tué ce type.

Je l’ai déjà signalé maintes fois : je n’ai pas de véritables sentiments. Je me suis longtemps entraîné pour réagir comme les êtres humains dans toutes les situations imaginables, mais là je fus pris de court. Quelle est l’expression faciale adéquate lorsqu’on est accusé de meurtre par sa sœur ? Le choc ? La colère ? L’incrédulité ? Ce cas, autant que je sache, n’était pas abordé dans les manuels.

— Deborah… dis-je.

Piètre réponse, mais rien d’autre ne me vint à l’esprit.

— Parce que tu ne t’en tireras pas comme ça avec moi. Pas pour un truc aussi grave.

— Jamais je ne… balbutiai-je. Ce n’est pas…

C’était vraiment trop injuste. D’abord le Passager noir m’abandonnait, et maintenant ma sœur et mon bel esprit me lâchaient en même temps. Tous les rats quittaient le navire Dexter tandis qu’il sombrait lentement.

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