Jeff Lindsay - Les démons de Dexter

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Les démons de Dexter: краткое содержание, описание и аннотация

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Le jour, Dexter Morgan est expert judiciaire à la police de Miami; la nuit, il se transforme en tueur en série. Pas n’importe lequel, notez bien: un serial-killer justicier qui ne tue que ceux qui le méritent. Un double meurtre particulièrement sordide laisse pourtant notre cher Dexter fort perplexe: serait-il confronté à plus fort que lui?

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J’avais échoué avec Starzak. Je n’étais plus moi-même, et j’ignorais ce que j’étais désormais.

Rita m’attendait à la porte lorsque je rentrai le soir, une expression anxieuse et contrariée sur le visage.

— Il faut qu’on se décide pour l’orchestre, m’annonça-t-elle. Il risque de ne plus être disponible.

— D’accord, répondis-je.

— J’ai ramassé les CD là où tu les as fait tomber l’autre jour, poursuivit-elle, et je les ai classés par prix.

— Je vais les écouter ce soir, dis-je.

Bien que Rita parût toujours fâchée, la routine du soir finit par prendre le dessus et la calmer ; elle se mit à la cuisine et au ménage tandis que j’écoutais une série de groupes de rock jouer la Danse des canards et autres tubes. Je suis sûr qu’en temps normal cette séance m’aurait autant amusé qu’une rage de dents, mais étant donné que je ne savais pas comment m’occuper, de toute façon, j’écoutai consciencieusement la série de disques, et bientôt il fut l’heure d’aller au lit.

À une heure du matin, la musique revint, pas celle de la Danse des canards , bien sûr. Non, les tambours et les trompettes, ainsi qu’un chœur de voix qui déferla dans mon sommeil, m’emportant jusqu’aux cieux ; je me réveillai étendu sur le sol, avec l’écho qui résonnait encore dans ma tête.

Je restai allongé par terre un long moment, incapable de former une seule pensée cohérente sur ce qui venait de se passer, mais craignant de me rendormir de peur que cela ne recommence. Je finis tout de même par me recoucher, et je suppose que je dormis malgré tout, puisqu’il y avait de la lumière lorsque j’ouvris les yeux et du bruit en provenance de la cuisine.

C’était le samedi matin, et Rita avait préparé des pancakes aux myrtilles, heureuse indication d’un retour à la normale. Cody et Astor s’attablèrent avec enthousiasme, et n’importe quel autre matin j’aurais fait de même. Mais ce n’était pas un matin comme les autres.

Il fallait que le choc soit extrême pour que Dexter perde l’appétit. La merveilleuse machine que je suis requiert d’être en permanence rechargée en carburant. Les pancakes de Rita constituaient à ce titre un combustible de première qualité, et pourtant plusieurs fois je me retrouvai en train de fixer la fourchette à mi-chemin entre l’assiette et ma bouche, sans parvenir à rassembler l’énergie nécessaire pour achever mon geste.

Très vite, tout le monde eut fini alors que je contemplais toujours mon assiette à moitié pleine. Même Rita remarqua que quelque chose clochait dans le domaine de Dexter.

— Tu n’as presque rien avalé, me dit-elle. Ça ne va pas ?

— C’est cette affaire au boulot, répondis-je, ne m’écartant pas trop de la vérité. Je n’arrête pas d’y penser.

— Ah. Tu es sûr que…? Enfin, je veux dire, c’est très violent ?

— Ce n’est pas ça, répliquai-je, ne sachant trop ce qu’elle voulait entendre. C’est surtout très… mystérieux.

— Parfois si on arrête de penser à quelque chose pendant un moment, la réponse finit par s’imposer d’elle-même.

— Tu as peut-être raison, répondis-je, ce qui n’était pas le fond de ma pensée.

— Tu veux finir ton assiette ? demanda-t-elle.

Je baissai les yeux vers la pile de crêpes à moitié mangées et l’espèce de mélasse figée. D’un point de vue objectif, je savais qu’elles étaient délicieuses, mais en cet instant précis elles paraissaient aussi appétissantes qu’un tas de vieux journaux mouillés.

— Non.

Rita me regarda d’un air inquiet. Lorsque Dexter ne finit pas son petit déjeuner, c’est le monde à l’envers.

— Pourquoi tu n’irais pas faire un tour en bateau ? me pro-posa-t-elle. Ça t’aide toujours à te détendre.

Elle s’approcha et posa la main sur moi avec une sollicitude agressive ; Cody et Astor, eux, levèrent la tête, l’envie de faire du bateau écrite en grand sur la figure, et j’eus soudain l’impression d’être enlisé dans des sables mouvants.

Je me levai. C’en était trop. J’avais déjà du mal à satisfaire mes propres désirs ; devoir gérer les leurs en plus devenait étouffant. Je ne sais si c’était mon échec avec Starzak, cette musique obsédante, ou le fait d’être aspiré ainsi dans la vie de famille ; peut-être était-ce un mélange de tout cela, mais je me sentais écartelé entre plusieurs forces opposées et pris dans un tourbillon de normalité désespérante. J’avais envie de hurler tout en étant incapable de pousser le moindre gémissement. Dans tous les cas, il fallait que je sorte d’ici.

— J’ai une course à faire, lançai-je, et ils me regardèrent tous, surpris et blessés.

— Oh ! fit Rita. Quel genre de course ?

— Un truc pour le mariage, bredouillai-je sans savoir ce que je dirais après, mais me fiant à cette impulsion subite.

Et heureusement, cette fois au moins la chance me sourit, parce que je me remémorai ma conversation avec Vince Masuoka, cramoisi et tremblant.

— Il faut que je parle au traiteur, ajoutai-je.

Le visage de Rita s’éclaira.

— Tu vas voir Manny Borque ? Oh. C’est vraiment…

— Oui, exactement, approuvai-je. À plus tard.

Et à l’heure très raisonnable de 9 h 45 en ce samedi matin, je pris donc congé de la vaisselle sale et de la vie familiale pour monter dans ma voiture.

La route était exceptionnellement calme, et je n’assistai à aucune démonstration de violence ni à aucun délit sur le trajet jusqu’à South Beach, événement presque aussi rare que la neige à Miami. Dans la logique des jours précédents, je gardai un œil sur mon rétroviseur. L’espace d’un instant, il me sembla qu’un véhicule rouge de style Jeep me suivait, mais il me dépassa dès que je ralentis. La circulation resta fluide jusqu’au bout, et il n’était que 10 h 15 lorsque je frappai à la porte de Manny Borque.

Je n’obtins qu’un long silence pour toute réponse ; je frappai de nouveau, avec un peu plus d’entrain cette fois. Je m’apprêtais à tambouriner sur la porte lorsqu’elle s’ouvrit enfin d’un coup. Manny Borque, presque nu, le regard brouillé, me considérait en clignant des yeux.

— Par les couilles du diable… lâcha-t-il d’une voix rauque. Quelle heure est-il ?

— 10 h 15, répondis-je gaiement. Bientôt l’heure de déjeuner.

Il n’était peut-être pas tout à fait réveillé, à moins qu’il ne trouvât son expression drôle au point de vouloir l’entendre de nouveau, mais dans tous les cas il répéta :

— Par les couilles du diable !

— Puis-je entrer ? demandai-je poliment, et il cligna des yeux encore plusieurs fois avant d’ouvrir la porte plus largement.

— J’espère pour vous que ça en vaut la peine, maugréa-t-il, et je le suivis à l’intérieur, jusqu’à son perchoir près de la fenêtre.

Il se hissa en haut d’un tabouret, et je m’assis sur celui d’en face.

— Il faut que je vous parle de mon mariage, commençai-je.

Il secoua la tête d’un air revêche avant de hurler :

— Franky !

Il n’y eut pas de réponse ; il s’appuya sur une de ses mains minuscules puis, de l’autre, frappa la table.

— Cette petite salope a intérêt à… Nom de Dieu, Franky ! appela-t-il dans une sorte de beuglement suraigu.

Un instant plus tard on entendit des pas précipités au fond de l’appartement, puis un jeune homme apparut, s’enveloppant à la hâte dans un peignoir tout en repoussant en arrière ses cheveux bruns, et il vint se planter devant Manny.

— Salut, dit-il. Enfin, je veux dire, bonjour.

— Prépare-nous vite du café, lui ordonna Manny sans lever les yeux vers lui.

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