Jeff Lindsay - Les démons de Dexter

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Les démons de Dexter: краткое содержание, описание и аннотация

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Le jour, Dexter Morgan est expert judiciaire à la police de Miami; la nuit, il se transforme en tueur en série. Pas n’importe lequel, notez bien: un serial-killer justicier qui ne tue que ceux qui le méritent. Un double meurtre particulièrement sordide laisse pourtant notre cher Dexter fort perplexe: serait-il confronté à plus fort que lui?

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Je creusai un peu plus. Il n’est pas facile pour un expert médico-légal d’accéder aux données d’Interpol sans raison officielle, aussi charmeur soit-il. Mais après avoir tenté plusieurs combines, je réussis à m’introduire dans les archives centrales, et là les choses devinrent beaucoup plus intéressantes.

Le professeur Darius Starzak apparaissait sur une liste spéciale de surveillance pour quatre pays, au nombre desquels ne figuraient pas les États-Unis, ce qui expliquait sa présence sur le sol américain. Il n’existait aucune preuve contre lui, mais on le soupçonnait d’en savoir plus qu’il ne voulait l’admettre sur le trafic des orphelins de guerre bosniaques. Le dossier mentionnait en passant que, bien entendu, ces enfants avaient disparu, ce qui, dans le langage des rapports de police officiels, signifiait qu’on le suspectait de les avoir tués.

J’aurais dû être parcouru d’un grand frisson de plaisir en lisant cela, un éclair de la joie cruelle à venir, mais non, rien, pas la plus petite étincelle. À la place je sentis revenir faiblement la colère presque humaine que j’avais éprouvée le matin lorsque je suivais l’Avalon. On était loin de l’élan de certitude sombre et féroce du Passager auquel j’avais été habitué, mais c’était déjà ça.

Starzak avait fait des horreurs à des enfants, et il avait essayé – ou du moins celui qui utilisait sa voiture – de me faire la même chose. Très bien. Jusqu’à présent, j’avais été malmené dans tous les sens comme une balle de ping-pong, et j’avais encaissé sans broncher, dans un état de soumission pitoyable à cause de la désertion du Passager noir. Mais je tombais là sur quelque chose que je comprenais enfin et, encore mieux, que je pouvais stopper.

Le dossier d’Interpol m’apprenait que Starzak était une crapule, exactement le genre d’individu que je recherche dans le cadre de mon hobby. Quelqu’un m’avait suivi, puis était allé jusqu’à foncer dans un canal avec sa voiture pour pouvoir s’enfuir. Il était possible que Starzak se soit fait voler son Avalon et qu’il fût innocent, mais j’en doutais, et le rapport d’Interpol indiquait le contraire. Juste pour m’en assurer, toutefois, je vérifiai les rapports de police concernant des véhicules volés. Je n’y vis figurer ni Starzak ni sa voiture.

Très bien. Sa culpabilité se trouvait ainsi confirmée. Et je savais quelles mesures prendre. Sous prétexte que j’étais seul, n’étais-je pas capable de les appliquer ?

La flamme de la certitude brûlait sous la colère à présent, la transformant en une rage bien nette. Ce n’était pas la même chose que l’assurance infaillible que j’avais toujours reçue de la part du Passager, mais c’était plus qu’une simple intuition. J’étais sûr de moi. Je n’avais pas le genre de preuve solide que je détenais d’habitude, mais qu’importait ! Starzak avait poussé la situation jusqu’à un point où je n’avais plus aucun doute, et il s’était imposé au sommet de ma liste. J’allais m’employer à le transformer en un mauvais souvenir et en une goutte de sang séché destinée à ma boîte en bois de rose.

Et puisque pour la première fois de ma vie j’étais sujet aux émotions, je m’autorisai une petite lueur d’espoir. N’était-il pas concevable que le fait de m’occuper de Starzak et d’accomplir toutes ces choses que je n’avais jamais faites seul m’amène à récupérer le Passager noir ? J’ignorais comment tout cela fonctionnait, mais il y aurait eu une certaine logique. Le Passager avait toujours été là pour m’encourager ; n’était-il pas possible qu’il réapparaisse si je créais le climat propice ? Et Starzak ne se trouvait-il pas juste sous mon nez, me suppliant, pour ainsi dire, de m’occuper de son cas ?

Et si le Passager ne revenait pas, pourquoi ne pas commencer à être moi-même sans son aide ? C’était moi qui effectuais le plus gros boulot, après tout : ne pouvais-je pas poursuivre ma vocation, même avec ce vide au fond de moi ?

Toutes ces questions recueillirent un « oui » hargneux de mon cerveau. Je m’immobilisai quelques secondes et attendis instinctivement le sifflement de plaisir familier, mais bien sûr il ne vint pas.

Tant pis. Je pouvais me débrouiller tout seul.

J’avais travaillé de nuit assez fréquemment ces derniers temps, alors Rita ne manifesta aucune surprise lorsqu’un soir de la semaine je lui annonçai après le dîner que je devais retourner au bureau. Il n’en alla pas de même pour Cody et Astor, évidemment, qui souhaitaient m’accompagner et faire quelque chose d’intéressant, ou à tout le moins rester à la maison et jouer à cache-cache avec moi. Mais après quelques cajoleries et de vagues menaces, je réussis à m’en débarrasser et à me glisser dehors dans la nuit. Ma chère nuit, ma dernière alliée, avec sa demi-lune qui luisait faiblement dans un ciel lourd et nuageux.

Starzak habitait un quartier huppé sous surveillance, mais un pauvre gardien dans sa guérite payé au Smic servait plus à faire grimper le prix des propriétés qu’à repousser quelqu’un ayant l’expérience et l’appétit de Dexter. Et même si cela m’obligea à marcher un peu quand j’eus garé ma voiture à quelque distance de la barrière, j’accueillis l’effort physique avec plaisir. J’avais beaucoup trop veillé dernièrement, mes réveils avaient été bien trop pénibles : j’appréciais d’être sur mes deux jambes et d’avancer vers un but palpitant.

Je parcourus lentement le quartier, repérai l’adresse de Starzak mais poursuivis ma route, comme si je n’étais qu’un voisin effectuant sa petite promenade du soir. Il y avait de la lumière dans la pièce de devant et une seule voiture sur l’allée ; elle était immatriculée en Floride dans le comté de Manatee. Ce comté ne dénombre que 300 000 âmes, et pourtant il existe au moins le double de voitures sur les routes qui prétendent provenir de ce coin. C’est une combine des agences de location, conçue pour masquer le fait que le conducteur a une voiture louée et est donc un touriste, à savoir une cible légitime pour n’importe quel prédateur en quête d’une proie facile.

J’éprouvai une petite bouffée d’impatience ; Starzak était chez lui, et la présence d’un véhicule de location devant sa porte semblait bel et bien confirmer qu’il avait jeté sa voiture dans le canal le matin. Je dépassai la maison, à l’affût du moindre signe trahissant quelque suspicion à mon égard. Je ne remarquai rien, seulement le bruit assourdi d’une télévision allumée quelque part.

Je fis le tour du pâté de maisons et en trouvai une plongée dans le noir dont les volets anti-ouragans étaient levés, indication parfaite que personne n’était là. Je pénétrai dans le jardin et m’approchai de la haie qui le séparait de la propriété de Starzak. Je me faufilai dans une trouée entre les arbustes, glissai le masque impeccable sur mon visage, enfilai les gants, puis attendis que ma vue et mon ouïe s’ajustent. Et ce faisant, je m’avisai à quel point j’aurais l’air ridicule si l’on me surprenait. Je ne m’en étais jamais inquiété auparavant ; grâce à son excellent radar, le Passager m’avertissait toujours des présences importunes. Mais à présent, je me sentais nu. Et à mesure que cette impression s’emparait de moi, elle en entraînait une autre à sa suite, un sentiment de stupidité inouï.

Qu’est-ce qui me prenait ? J’étais en train de violer les règles que je m’étais toujours fixées : j’étais venu ici sur un coup de tête, sans ma prudente préparation habituelle, sans preuve réelle, et sans le Passager. C’était de la folie pure. Je faisais tout pour être découvert, coffré ou taillé en pièces par Starzak.

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