Jeff Lindsay - Les démons de Dexter

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Les démons de Dexter: краткое содержание, описание и аннотация

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Le jour, Dexter Morgan est expert judiciaire à la police de Miami; la nuit, il se transforme en tueur en série. Pas n’importe lequel, notez bien: un serial-killer justicier qui ne tue que ceux qui le méritent. Un double meurtre particulièrement sordide laisse pourtant notre cher Dexter fort perplexe: serait-il confronté à plus fort que lui?

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— Et vous les connaissiez toutes les deux, ajoutai-je.

— J’imagine que des dizaines de personnes les connaissaient toutes les deux, y compris Jerry Halpern, fit-il observer.

— Est-ce le professeur Halpern qui a tué Tammy Connor, monsieur Wilkins ? lui demanda Deborah. Depuis le centre de détention ?

— Je disais seulement qu’il les connaissait toutes les deux.

— Et lui aussi avait une liaison avec elle ? demandai-je.

Wilkins eut un petit sourire narquois.

— Ça m’étonnerait. Pas avec Tammy, en tout cas.

— Qu’est-ce que vous insinuez, professeur ? questionna Deborah.

Il fit la moue.

— Oh, ce sont juste des rumeurs. Les étudiants parlent, vous savez. Certains disent que Halpern est gay.

— Cela fait moins de concurrence pour vous, dis-je. Comme avec Tammy Connor.

Wilkins me regarda d’un air mauvais, et je suis sûr que si j’avais été un de ses élèves j’aurais été très intimidé.

— Il faut que vous décidiez une fois pour toutes si je tue mes étudiantes ou si je les baise.

— Pourquoi pas les deux ?

— Vous êtes allé à la fac ? me demanda-t-il.

— Oui, pourquoi ?

— Eh bien, vous devriez savoir que certaines filles courent toujours après leurs professeurs. Tammy avait plus de dix-huit ans, et je ne suis pas marié.

— N’est-ce pas un peu immoral de coucher avec l’une de ses étudiantes ? demandai-je.

— Ancienne étudiante, rétorqua-t-il sèchement. J’ai commencé à la voir à la fin du cours du semestre dernier. Il n’y a aucune loi qui interdise de fréquenter une ancienne étudiante. Surtout si elle se jette sur vous.

— Félicitations ! lançai-je.

— Avez-vous saboté l’article de Halpern ? interrogea Deborah.

Wilkins se tourna vers elle et lui sourit. C’était merveilleux de voir quelqu’un de presque aussi doué que moi pour passer d’une émotion à une autre sans transition.

— Brigadier, vous ne voyez pas une constante, ici ? Ecoutez, Jerry est un type brillant, mais… il n’est pas tout à fait stable. Et avec la pression qu’il subit actuellement, il s’est mis en tête que j’étais une conspiration contre lui à moi tout seul. Je ne pense pas être aussi fort, ajouta-t-il en souriant. En tout cas, pas pour les conspirations.

— Alors, vous pensez que Halpern a tué Tammy Connor et les autres ? demanda Deborah.

— Je n’ai pas dit ça, répliqua-t-il. Mais c’est lui le cinglé, pas moi. Et maintenant, si vous voulez bien m’excuser, il faut vraiment que j’y aille.

Deborah lui tendit une carte de visite.

— Merci de nous avoir consacré un peu de temps, professeur. Si vous pensez à quoi que ce soit qui pourrait nous être utile, n’hésitez pas à m’appeler.

— Je n’y manquerai pas, répondit-il en lui adressant un sourire enjôleur et en posant la main sur son épaule. Je suis désolé de vous renvoyer sous la pluie, mais…

Deborah se retira très énergiquement de sous son bras, me sembla-t-il, pour se diriger vers la porte. Je lui emboîtai le pas. Wilkins nous accompagna jusqu’au portail, puis il s’installa au volant de la Lexus, recula dans l’allée et s’éloigna. Deb resta immobile sous la pluie à l’observer jusqu’au bout, technique conçue très certainement pour l’impressionner au point de l’amener à sauter hors de sa voiture et de tout confesser, mais vu le temps cela me semblait un zèle excessif. Je grimpai dans la voiture et l’attendis au sec.

Lorsque la Lexus bleue eut disparu, Deborah me rejoignit enfin.

— Putain, ce type me donne la chair de poule, lâcha-t-elle.

— Tu penses que c’est lui le tueur ? demandai-je.

C’était un sentiment étrange pour moi de ne rien savoir, et de me demander si quelqu’un d’autre avait réussi à déceler le masque du prédateur.

Elle secoua la tête avec irritation. Des gouttes d’eau volèrent de ses cheveux et atterrirent sur moi.

— Je suis sûre que ce mec est une ordure, dit-elle. Qu’est-ce que tu en penses ?

— Tu dois avoir raison, répondis-je.

— Il n’a pas eu de mal à admettre qu’il avait une liaison avec Tammy Connor. Pourquoi mentir en disant qu’il l’avait en cours au semestre dernier ?

— Par réflexe ? Parce qu’il postule à cette chaire ?

Elle tambourina des doigts sur le volant, puis se pencha en avant d’un air décidé et démarra.

— Je le fais filer, lança-t-elle.

Chapitre 23

Lorsque j’arrivai enfin au travail, la copie d’un procès-verbal posée sur mon bureau me fit comprendre que l’on attendait que je sois productif aujourd’hui, malgré les événements. Tant de choses s’étaient passées au cours des dernières heures qu’il était difficile de croire que la plus grosse partie de la journée était encore devant moi, prête à me dévorer ; j’allai donc me chercher une tasse de café avant de me soumettre à la servitude. J’espérais plus ou moins que quelqu’un aurait apporté des doughnuts ou des cookies, mais c’était une idée folle, bien sûr. Il restait juste l’équivalent d’une tasse et demie de café brûlé, très noir. Je m’en versai un gobelet, laissant le reste pour quelqu’un d’absolument désespéré, puis retournai à mon bureau en traînant les pieds.

Je pris le rapport et commençai à le lire. Apparemment, quelqu’un avait conduit le véhicule d’un certain Darius Starzak au fond d’un canal avant de s’enfuir. M. Starzak lui-même était jusqu’à présent indisponible pour un interrogatoire. Je restai là un moment à cligner des yeux et à siroter l’infâme café avant de me rendre compte qu’il s’agissait de ma propre mésaventure du matin, et il me fallut encore plusieurs minutes pour décider que faire.

Le nom du propriétaire de la voiture n’allait pas m’avancer à grand-chose, étant donné qu’il y avait de fortes chances pour que la voiture ait été volée. Mais partir de ce principe et ne rien tenter était pire que d’explorer cette maigre piste et faire chou blanc, et je me mis au travail sur mon ordinateur.

D’abord, les recherches élémentaires : l’immatriculation de la voiture, qui indiqua une adresse du côté d’Old Cutler Road dans un quartier plutôt chic. Ensuite, le casier judiciaire : contraventions, impayés, versements de pension alimentaire… Il n’y avait rien. Darius Starzak était de toute évidence un citoyen modèle qui n’avait eu aucun contact avec les représentants de la loi.

Bon, très bien. Vérifions le nom à présent, Darius Starzak. Darius n’était pas un prénom commun, du moins pas aux États-Unis. Je vérifiai les registres de l’immigration, et contre toute attente j’obtins immédiatement un résultat.

Tout d’abord, c’était le docteur Starzak, pour être très précis. Il détenait un doctorat en philosophie des religions de l’université de Heidelberg et avait occupé jusqu’à une date récente une chaire à l’université de Cracovie. Des recherches un peu plus poussées révélèrent qu’il avait été renvoyé en raison d’un vague scandale. Le polonais n’est pas une des langues que je maîtrise le mieux, bien que j’arrive à prononcer kielbasa dans un delicatessen. Mais à moins que la traduction ne fût très mauvaise, je crus comprendre que Starzak avait été viré du fait de son appartenance à une société illégale.

Le dossier n’expliquait pas pourquoi un intellectuel européen ayant perdu son travail pour d’obscures raisons aurait décidé de me suivre avant de jeter sa voiture dans un canal. Cela me semblait une grave omission. J’imprimai néanmoins la photo de Starzak contenue dans le dossier d’immigration. Je scrutai l’image, essayant d’imaginer le visage à moitié caché par les grosses lunettes de soleil que j’avais aperçu dans le rétroviseur. Cela aurait pu être lui, mais cela aurait pu aussi bien être Elvis. Et à ma connaissance, Elvis avait autant de raisons de me filer que Starzak.

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