Jeff Lindsay - Les démons de Dexter

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Les démons de Dexter: краткое содержание, описание и аннотация

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Le jour, Dexter Morgan est expert judiciaire à la police de Miami; la nuit, il se transforme en tueur en série. Pas n’importe lequel, notez bien: un serial-killer justicier qui ne tue que ceux qui le méritent. Un double meurtre particulièrement sordide laisse pourtant notre cher Dexter fort perplexe: serait-il confronté à plus fort que lui?

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— C’est pas trop tôt, putain ! lâcha Deborah.

— Il y a un bracelet à la cheville. Il est en platine, donc il n’a pas fondu.

Il leva les yeux vers Deborah et lui adressa un de ses sourires atrocement bidon.

— Il y a marqué Tammy dessus.

Deborah fronça les sourcils et tourna son regard vers l’entrée latérale du musée. Un homme de haute taille vêtu d’une veste en coton gaufré et d’un nœud papillon se tenait là avec l’un des policiers, l’air impatient.

— C’est qui, ce type ? demanda-t-elle à Vince.

— Le professeur Keller. Il enseigne l’histoire de l’art. C’est lui qui a trouvé le corps.

Les sourcils toujours froncés, Deborah se leva et fit signe au flic en uniforme de lui amener le professeur.

— Professeur… ? interrogea-t-elle.

— Keller. Gus Keller, répondit-il.

C’était un homme séduisant, dans les soixante ans, avec sur la joue gauche une cicatrice qui semblait résulter d’un duel. Il n’avait pas l’air particulièrement impressionné par le cadavre.

— Vous avez donc trouvé le corps ici ? commença Deborah.

— Tout à fait. Je venais voir une nouvelle pièce d’art acquise par le musée – de l’art mésopotamien, d’ailleurs, c’est intéressant – lorsque je l’ai aperçu entre les arbustes. Il y a une heure environ, je crois.

Deborah hocha la tête comme si elle avait déjà tous ces renseignements, même celui concernant l’art mésopotamien : un truc de flic bien connu pour pousser les gens à donner davantage de détails, surtout s’ils sont légèrement coupables. Cela parut sans effet sur Keller. Il attendit simplement la question suivante, et Deborah se creusa la tête pour en trouver une. Je tire une grande fierté de ma sociabilité si durement acquise et, ne voulant pas que le silence devienne inconfortable, je m’éclaircis la gorge ; Keller se tourna vers moi.

— Que pouvez-vous nous dire de cette tête en céramique ? lui demandai-je. D’un point de vue artistique.

Deborah me lança un regard furieux, mais elle était peut-être juste jalouse que j’aie pensé à cette question avant elle.

— D’un point de vue artistique ? Pas grand-chose, répondit Keller en baissant les yeux vers la tête de taureau posée à côté du corps. Elle semble avoir été fabriquée dans un moule, puis cuite dans un four assez rudimentaire. Peut-être un simple four de cuisine. Mais d’un point de vue historique, c’est beaucoup plus intéressant.

— Que voulez-vous dire ? demanda sèchement Deborah.

— Eh bien, ce n’est pas parfait, mais quelqu’un a essayé de recréer un motif stylisé très ancien.

— Ancien comment ? interrogea Deborah.

Keller haussa les épaules, comme pour signifier qu’elle avait posé la mauvaise question, mais il répondit.

— Trois ou quatre mille ans.

— Ah oui, c’est très vieux, fis-je observer aimablement.

Et ils me regardèrent tous les deux, ce qui me donna à penser que je devais peut-être ajouter quelque chose d’un peu plus intelligent, alors je demandai :

— De quelle partie du monde parlez-vous ?

Keller hocha la tête. J’avais marqué un point.

— Le Moyen-Orient, répondit-il. On trouve un motif similaire à Babylone, et peut-être même plus tôt près de Jérusalem. La tête de taureau semble être reliée au culte d’un des anciens dieux. Un dieu particulièrement cruel, d’ailleurs.

— Moloch, affirmai-je, et cela m’écorcha la gorge de prononcer ce nom.

Deborah me fusilla du regard, convaincue à présent que je lui avais caché des choses, mais elle se retourna vers Keller, qui continuait à parler.

— Oui, c’est ça. Moloch aimait les sacrifices humains. Surtout les enfants. C’était une sorte de marché très courant : vous sacrifiiez votre enfant, et il vous garantissait une bonne moisson ou la victoire sur vos ennemis.

— Eh bien, je crois qu’on peut s’attendre à une excellente moisson cette année ! lançai-je, mais aucun des deux ne daigna m’accorder un sourire.

Ma foi, on fait ce qu’on peut pour apporter un peu de gaieté dans ce monde si terne ; si les gens refusent d’apprécier nos efforts, c’est tant pis pour eux.

— Et le fait de brûler les corps ? demanda Deborah.

Keller eut un bref sourire, expression professorale qui devait signifier « merci de poser la question ».

— C’est justement la clé du rituel, répondit-il. Il y avait une immense statue de Moloch surmontée d’une tête de taureau, qui était en réalité un fourneau.

Je pensai à Halpern et à son « rêve ». Connaissait-il l’existence de Moloch auparavant, ou ce dernier était-il venu à lui de la même façon que la musique venait à moi ? Deborah avait-elle raison depuis le début : s’était-il rendu auprès de la statue pour tuer les filles, aussi improbable que cela parût ?

— Un fourneau, répéta Deborah. Et ils jetaient les corps dedans ? dit-elle d’un air sceptique.

— Oh, c’est encore mieux que ça, renchérit Keller. Ils permettaient ainsi au miracle du rituel de s’accomplir. C’était très sophistiqué, en fait, mais il s’agissait d’une des raisons pour lesquelles Moloch jouissait d’une telle popularité. La statue avait des bras qui se tendaient vers l’assemblée, et lorsqu’on plaçait un sacrifice dedans, Moloch semblait s’animer pour manger ce qu’on lui offrait. Les bras élevaient lentement la victime et la jetaient dans la bouche.

— Dans le fourneau, ajoutai-je, ne voulant pas être exclu. Pendant que la musique retentissait.

Deborah m’adressa un drôle de regard, et je m’aperçus que personne n’avait encore mentionné de musique, mais Keller ne releva pas et acquiesça.

— Oui, tout à fait. Des trompettes et des tambours, des chants, une musique très hypnotique qui atteignait son point culminant au moment où le dieu élevait le corps jusqu’à sa bouche et l’y jetait. Alors, celui-ci tombait au fond du fourneau. Vivant. Ça ne devait pas être très drôle pour la victime.

Je voulais bien le croire ; j’entendais le rythme des tambours au loin, et ce n’était pas drôle pour moi non plus.

— Est-ce qu’il y a encore des gens qui vénèrent ce dieu aujourd’hui ? demanda Deborah.

Keller secoua la tête.

— Non, plus depuis deux mille ans, autant que je sache.

— Bon, alors, merde ! Qui est l’auteur de ces crimes ?

— Tout ce que je vous explique là est loin d’être un secret. Ce sont des événements historiques assez bien documentés. N’importe qui, après quelques recherches, pourrait en savoir suffisamment pour reproduire le rituel.

— Mais dans quel but ?

Keller sourit poliment.

— Là, je ne peux pas vous répondre.

— Alors à quoi me sert tout ça ? s’écria-t-elle sur un ton suggérant que c’était à Keller de lui apporter une réponse.

Il lui adressa son sourire bienveillant de professeur.

— Il est toujours utile d’apprendre des choses, affirma-t-il.

— Maintenant, on sait par exemple, dis-je, qu’il doit exister quelque part une énorme statue de taureau avec un four à l’intérieur.

Deborah tourna brusquement la tête vers moi.

Je me penchai vers elle et murmurai :

— Halpern.

Elle cligna des yeux, et je compris qu’elle n’y avait pas encore pensé.

— D’après toi, ce n’était pas un rêve ?

— Je ne sais pas, répondis-je. Mais si quelqu’un cherche à imiter ce culte, pourquoi ne le ferait-il pas avec tout l’équipement nécessaire ?

— Bon sang ! s’exclama Deborah. Où est-ce qu’on pourrait cacher un tel truc ?

Keller toussota avec délicatesse.

— J’ai bien peur qu’il y ait une autre difficulté, dit-il.

— Quoi ? demanda Deborah.

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