Jeff Lindsay - Les démons de Dexter

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Les démons de Dexter: краткое содержание, описание и аннотация

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Le jour, Dexter Morgan est expert judiciaire à la police de Miami; la nuit, il se transforme en tueur en série. Pas n’importe lequel, notez bien: un serial-killer justicier qui ne tue que ceux qui le méritent. Un double meurtre particulièrement sordide laisse pourtant notre cher Dexter fort perplexe: serait-il confronté à plus fort que lui?

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Il me mena à travers un quartier résidentiel durant plus d’un kilomètre, puis le long d’un parc où se déroulaient les activités d’un centre de loisirs. Je me rapprochai, juste à temps pour voir une femme tenant un bébé dans les bras et suivie de deux enfants commencer à traverser la rue devant nous.

L’Avalon accéléra et monta sur le trottoir tandis que la femme continuait à avancer lentement sur la chaussée, me fixant des yeux comme si j’étais un panneau d’affichage qu’elle ne parvenait pas à déchiffrer. Je donnai un coup de volant afin de passer derrière elle, mais l’un des enfants courut brusquement en arrière ; j’écrasai la pédale du frein. Ma voiture dérapa, et l’espace d’un instant je crus que j’allais foncer dans ce petit cortège imbécile, planté au milieu de la route, qui me regardait d’un air vide. Mais mes pneus finirent par mordre le bitume, et je réussis à braquer, pour aller atterrir sur la pelouse d’une maison en face du parc, où je décrivis un cercle rapide. Je repartis aussitôt, dans une gerbe de touffes vertes, à la poursuite de l’Avalon, qui avait pris de l’avance.

La distance entre nous resta à peu près la même durant plusieurs centaines de mètres, jusqu’à ce que la chance me sourie. Devant moi, l’autre conducteur brûla un stop sans ralentir, mais cette fois une voiture de police déboîta derrière elle, alluma la sirène et se lança à ses trousses. Je ne savais pas si je devais être content d’avoir de la compagnie ou jaloux de la concurrence, mais dans tous les cas il m’était beaucoup plus facile de suivre les lumières clignotantes et la sirène, aussi continuai-je sur ma lancée.

Les deux véhicules effectuèrent une série de virages puis, juste au moment où je pensais m’être rapproché un peu, l’Avalon disparut subitement, et la voiture de police s’immobilisa. Quelques secondes plus tard, je vins me garer à côté et me précipitai dehors.

Devant moi, le policier traversait au pas de course une pelouse tondue ras, parcourue de marques de pneus qui menaient à l’arrière d’une maison dans un canal. L’Avalon était en train de s’enfoncer dans l’eau de l’autre côté, et tandis que je restais là à regarder, un homme s’en extirpa par la vitre pour nager les quelques mètres restants jusqu’à la rive opposée. Le flic hésita, puis sauta à l’eau et nagea jusqu’à la voiture à moitié engloutie. Au même moment, j’entendis derrière moi le bruit de gros pneus qui freinaient brutalement. Je me retournai.

Un Hummer jaune avait pilé derrière ma voiture, et un homme rougeaud aux cheveux blond roux en sortit aussitôt pour m’invectiver.

— Espèce de fils de pute ! beugla-t-il. T’as défoncé ma caisse ! Non, mais tu te prends pour qui ?

Avant que je puisse ouvrir la bouche, mon téléphone sonna.

— Excusez-moi, dis-je, et bizarrement l’homme resta planté là sans piper mot pendant que je répondais.

— Où est-ce que tu es, bordel ? me lança Deborah.

— Du côté de Cutler Ridge, devant un canal, dis-je.

— Eh bien, sèche-toi, et ramène ton cul au campus. Y a un autre cadavre.

Chapitre 21

Il me fallut quelques minutes pour me débarrasser du conducteur du Hummer jaune, et cela aurait pu s’éterniser sans l’intervention du policier qui avait sauté dans le canal. Il finit par sortir de l’eau et s’approcher de nous, tandis que j’écoutais un flot ininterrompu de menaces et d’obscénités, pas bien originales, du reste. Je m’efforçais de rester poli : cet homme en avait visiblement gros sur la patate, et je ne voulais pas qu’il encoure de graves problèmes psychologiques en réprimant ses émotions, mais, tout de même, mes services étaient requis dans le cadre d’une affaire policière urgente. Je tentai de le lui signifier, mais apparemment c’était un individu incapable d’entendre raison.

L’apparition d’un flic mécontent et complètement trempé fut donc une diversion bienvenue dans cet échange à sens unique qui commençait à être pénible.

— J’aimerais savoir ce que vous avez découvert à propos du conducteur de cette voiture, dis-je au policier.

— Sans blague, répliqua-t-il. Vous pouvez me montrer vos papiers d’identité, s’il vous plaît ?

— Je suis appelé sur un lieu de crime, protestai-je.

— Eh bien, ici aussi il y a délit, dit-il.

Alors je lui tendis mes papiers, qu’il examina très attentivement, faisant tomber des gouttes sur la photo plastifiée. Il finit par hocher la tête et par conclure :

— D’accord, Morgan, vous pouvez partir.

À voir la réaction du conducteur du Hummer, c’était à croire que le flic avait suggéré d’immoler le pape.

— Vous pouvez pas laisser ce fils de pute partir comme ça ! hurla-t-il. Ce salaud a défoncé ma voiture !

Mais le flic, par bonheur, se contenta de dévisager l’homme en continuant de dégouliner, avant de lui demander :

— Je peux voir votre permis et votre carte grise, monsieur ?

Je vis là l’occasion idéale de prendre congé et m’éclipsai sur-le-champ.

Ma pauvre voiture déglinguée émettait des bruits suspects, mais je pris malgré tout le chemin de l’université ; je n’avais pas le choix. Il fallait qu’elle m’amène jusque-là, aussi abîmée fût-elle. Je perçus soudain une certaine affinité entre elle et moi. Pauvres de nous, les deux superbes machines que nous étions avaient été esquintées par des circonstances plus fortes que nous. J’avais là une merveilleuse occasion de m’apitoyer sur moi-même, et je ne m’en privai pas durant quelques minutes. La colère que je ressentais un instant plus tôt s’était évaporée, ou avait dégoutté par terre comme l’eau rapportée par le flic. La vue du conducteur de l’Avalon qui nageait jusqu’à la rive opposée du canal, puis sortait de l’eau et s’éloignait avait été dans la même veine que tout le reste dernièrement : être si près du but et se voir couper l’herbe sous les pieds.

Et nous nous retrouvions avec un nouveau cadavre sur les bras, alors que nous ne savions toujours que faire des autres. Nous commencions à ressembler à ces lévriers qui courent après un faux lapin sur les pistes, toujours hors de portée, retiré de façon désespérante chaque fois que le pauvre chien se croit sur le point d’y planter les crocs.

Il y avait deux voitures de police à l’université ; les quatre agents avaient déjà bouclé la zone autour du Lowe Art Museum, et éloigné les nombreux badauds. Un policier au crâne rasé, courtaud mais robuste, vint à ma rencontre et m’indiqua l’arrière du bâtiment.

Le corps se trouvait dans un bosquet derrière le musée. Deborah parlait à quelqu’un qui ressemblait à un étudiant ; Vince Masuoka était accroupi près de la jambe gauche du corps, pointant prudemment son stylo-bille sur la cheville. Le cadavre n’était pas visible depuis la route, mais on ne pouvait pour autant affirmer qu’il avait été dissimulé. Il avait de toute évidence été brûlé comme les autres, et il était disposé de la même façon, dans une position raide et solennelle, la tête elle aussi remplacée par une tête de taureau en céramique. Une fois de plus, alors que je considérais la scène, j’attendis par réflexe une réaction de l’intérieur, mais je ne perçus rien hormis la douce brise tropicale qui soufflait dans mon cerveau. J’étais toujours seul.

Tandis que je ruminais ces tristes pensées, Deborah se jeta sur moi en braillant :

— T’en as mis, du temps ! Où est-ce que tu étais ?

— À un cours de macramé. C’est comme la dernière fois ?

— Il semblerait. Alors, Masuoka ?

— Je crois qu’on va avoir un peu de chance, cette fois, répondit Vince.

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