Philipp Vandenberg - Le huitième péché

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La ville de Rome dissimule bien des mystères. L'antiquaire Lukas Malberg qui y mène des recherches sur un manuscrit précieux, est habitué aux découvertes surprenantes. Mais pas à trouver des cadavres.
Tout semble indiquer que la femme s'est suicidée, mais de curieuses coïncidences et un carnet en latin sèment le doute.
Désormais, pour Malberg, il ne s'agit plus de travailler sur de poussiéreux manuscrits, mais d'exhumer certains des secrets les mieux gardés du Vatican.
Des recherches scientifiques seraient en effet en cours pour décoder... le gène de Dieu! D'étranges cardinaux, des meurtres non résolus et une confrérie secrète forment une intrigante énigme qui mêle religion, histoire et science.
Le nouveau thriller de Vandenberg, l'un des maîtres du genre, surnommé par la presse internationale le "Dan Brown allemand".

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Malberg acquiesça mollement.

- J'espère que vous serez satisfait de mon travail.

- Vous êtes l'homme de la situation ! dit Anicet en s'efforçant de rire sans y parvenir vraiment. C'est un heureux hasard qui nous a valu de nous rencontrer. Une chose encore : la confrérie exige de ses collaborateurs la plus grande discrétion.

- Je comprends.

- Lorsque vous arriverez au château de Layenfels, vous n'aurez qu'à donner le code suivant : « Apocalypse 20,7 ». Cela vous ouvrira toutes les portes.

Malberg remarqua que ses mains étaient moites. Il murmura, presque contre son gré :

- Lorsque les mille ans seront accomplis, Satan sera libéré de son cachot.

Ses paroles surprirent Anicet.

- Mais, dites-moi, vous auriez fait un bon théologien ! D'ailleurs, la plupart des théologiens ne sont pas capables de citer l'Apocalypse de saint Jean.

Malberg haussa les épaules et voulut minimiser sa connaissance des Écritures. Il aurait pu ajouter : « Ce sont les derniers mots que la marquise, la meilleure amie de Marlène, a prononcés avant d'être assassinée dans la rue. » Devait-il dire à cet homme au visage exsangue qu'il avait recherché depuis lors la signification de cette référence ?

Il répondit donc :

- Pour un homme comme moi, qui ne s'occupe que de livres anciens, l'Apocalypse fait partie de la culture générale.

La réponse fit son effet. Anicet hocha la tête, admiratif.

- Des gens comme vous sont prédestinés à entrer dans notre confrérie. Vous devriez y réfléchir.

Puis il fit un signe au serveur et demanda l'addition.

Au même instant, le portable de Malberg vibra dans sa poche.

- Veuillez m'excuser, dit-il en se levant pour sortir rapidement dans la rue.

C'était Caterina. Malberg ne la laissa pas parler :

- Je ne peux pas te parler maintenant. Excuse-moi, je te rappelle dans dix minutes, dit-il en mettant fin à la communication.

Lorsqu'il rentra dans le restaurant, la place d'Anicet était vide.

Malberg resta un court instant perplexe. Mais seulement un court instant.

54

Il était environ 22 h lorsque plusieurs coups de sonnette retentirent. Assise devant la télévision, Caterina regardait un de ces shows insipides de la Rai Uno , présentés par un animateur niais aux cheveux clairsemés, où des filles à moitié nues s'exhibaient. Qui pouvait bien sonner à une heure pareille ?

- Qui est-ce ? demanda-t-elle à travers la porte.

- Signora Fellini ! Il faut absolument que je vous parle !

- Vous êtes bien la dernière personne dont j'attendais la visite, dit Caterina tout en déverrouillant la porte. Mon Dieu ! Que vous est-il donc arrivé ? s'écria-t-elle, épouvantée.

La femme qui, il y a peu de temps encore, portait des vêtements de luxe et des sacs à main achetés sur la Via Condetti, paraissait à présent des plus négligées. Une fois de plus, elle semblait avoir bu. Son maquillage avait coulé. Des mèches de cheveux tombaient en désordre sur son front. Elle respirait difficilement.

- Hier, à l'aéroport, finit-elle par bégayer, vous m'avez bien reconnue ?

- Oui. Mais que s'est-il passé ? Je vous en prie, entrez.

Caterina lui proposa une chaise.

- J'avais l'impression qu'un de ces hommes vous menaçait avec une arme. En tout cas, vous ne sembliez pas le suivre de votre plein gré.

La signora Fellini, tassée sur elle-même, l'image même du désarroi, retenait avec peine ses larmes.

- Oui, je voulais partir, prendre la fuite. Je pensais pouvoir acheter un billet de dernière minute, monter dans le prochain avion et tout laisser derrière moi. Dans ma précipitation, je n'avais pas remarqué que deux hommes me suivaient. Au moment où je gagnais le hall d'embarquement, ils ont glissé leurs bras sous mes aisselles et m'ont emmenée. L'un d'eux m'a dit à voix basse : « Comment cela, signora , vous ne vous plaisez plus chez nous ? Vous n'allez pas nous fausser compagnie de cette manière. Ce n'était pas dans nos accords, et vous le saviez bien ! » Et, tandis qu'il parlait, l'autre m'appuyait le canon de son arme dans les côtes, sans dire un mot. Ça a suffi à me faire comprendre. Vous avez déjà senti le canon d'un revolver contre vous ?

- Non, Dieu merci ! Je crois que mon cœur s'arrêterait.

- C'est ce que je croyais moi aussi, au début. Mais mon cœur n'a pas cessé de battre, bien au contraire, il s'est mis à tambouriner dans ma poitrine, si fort que mes oreilles bourdonnaient comme si j'écoutais de l'orgue dans une église.

- Vous connaissiez les deux types ?

- Non, du moins pas par leurs noms. Mais je suis certaine qu'ils agissaient sur ordre de Gonzaga. L'un d'eux s'est trahi en me disant que ma fuite n'était pas prévue dans les accords que j'avais passés.

- Je ne comprends pas. De quels accords s'agit-il ?

La signora Fellini gardait les yeux rivés sur le sol. Au bout d'un moment, elle rejeta en arrière une des mèches qui tombaient sur son front avant de dire :

- J'ai peur, j'ai horriblement peur.

- Oui, je vous comprends, dit Caterina en se levant.

Elle alla chercher une bouteille d'Amaretto dans le réfrigérateur. Cette femme a un besoin impérieux de se confier, se dit-elle. Il faut juste la pousser un tout petit peu, et elle va tout déballer.

Elle remplit deux verres à ras bord et en poussa un vers la signora Fellini :

- Salute ! dit-elle sans regarder son interlocutrice.

La signora Fellini s'empara du verre qu'elle vida d'un trait.

Caterina se rapprocha d'elle.

- Que voulaient dire ces types avec cette allusion à des accords que vous auriez conclus ?

- Eh bien, répondit la signora Fellini d'un ton hésitant, il y a ce damné contrat !

- Passé avec le cardinal Gonzaga ?

La femme hocha la tête en silence, sans regarder Caterina.

- Un contrat dans lequel vous vous engagez à garder le silence.

Elle opina de nouveau.

- Le silence sur la liaison que son éminence entretenait avec Marlène Ammer.

Caterina observait la femme qui serrait le verre entre ses doigts. Sa main tremblait. Ses lèvres tremblaient aussi.

- C'était bien à cause de cela que Gonzaga a acheté votre silence ?

Cette dernière phrase eut raison du mutisme de la signora .

- S'il n'y avait que cela ! Cette histoire va plus loin que tout ce que l'on peut imaginer. Il faut que vous sachiez que la curie presque tout entière est mêlée à la mort de Marlène Ammer !

Pendant un court instant, Caterina se demanda si, sous l'emprise de l'alcool, son interlocutrice n'en rajoutait pas un peu. Elle avait probablement déjà bien bu avant d'arriver. Lorsque la signora Fellini se mit à parler, la jeune journaliste comprit vite qu'elle n'avait pas exagéré l'importance de l'affaire. La visiteuse nocturne se mit à raconter lentement son histoire, hésitant par moments, comme si elle cherchait ses mots :

- Maintenant, avec tout ce que vous savez sur le cardinal Gonzaga, j'imagine que vous pensez qu'il a commandité l'assassinat de Marlène. Mais c'est totalement faux !

Incrédule, Caterina regardait la femme dont les paupières étaient mi-closes.

- Si ce n'est pas Gonzaga, alors qui est-ce ?

- Au sein de la curie, Gonzaga a un ennemi juré, en la personne du préfet du Saint-Office, le cardinal Bruno Moro...

- Vous voulez dire que Moro... Mais pourquoi justement Moro ?

La signora Fellini s'efforçait d'articuler correctement pour cacher son ébriété. Son élocution restait néanmoins laborieuse.

- Évidemment, le Vatican n'ignorait rien de la liaison scandaleuse du cardinal. Tout le monde en parlait. Une réunion secrète s'est même tenue à l'initiative du cardinal Moro pour envisager la conduite à adopter face au problème que cette relation posait. Cela faisait des siècles qu'un tel scandale n'avait pas ébranlé les murailles du Vatican. Et Moro était d'avis que, si cela s'ébruitait, l'Église souffrirait encore bien plus qu'elle n'avait pâti des préjudices que lui avait causés le moine de Wittenberg. Il fallait donc étouffer l'affaire.

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