Philipp Vandenberg - Le huitième péché

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La ville de Rome dissimule bien des mystères. L'antiquaire Lukas Malberg qui y mène des recherches sur un manuscrit précieux, est habitué aux découvertes surprenantes. Mais pas à trouver des cadavres.
Tout semble indiquer que la femme s'est suicidée, mais de curieuses coïncidences et un carnet en latin sèment le doute.
Désormais, pour Malberg, il ne s'agit plus de travailler sur de poussiéreux manuscrits, mais d'exhumer certains des secrets les mieux gardés du Vatican.
Des recherches scientifiques seraient en effet en cours pour décoder... le gène de Dieu! D'étranges cardinaux, des meurtres non résolus et une confrérie secrète forment une intrigante énigme qui mêle religion, histoire et science.
Le nouveau thriller de Vandenberg, l'un des maîtres du genre, surnommé par la presse internationale le "Dan Brown allemand".

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Pendant que Mesomedes feuilletait le dossier, Caterina le regardait, interdite. En tant que journaliste, elle ne savait que trop bien que la vie écrit des histoires incroyables. Mais celle-ci était de loin la plus extraordinaire qu'elle ait jamais lue.

Et elle, Caterina Lima, était au cœur de cet imbroglio.

56

- Où allez-vous ? demanda le chauffeur de taxi.

- Au château de Layenfels, répondit Malberg en laissant tomber son gros sac de voyage sur la banquette arrière avant de s'asseoir à côté du chauffeur.

Méfiant, l'homme dévisagea son passager avant de dire, en dialecte rhénan :

- Je ne peux vous conduire que jusqu'à l'embranchement de la route qui y mène. À cet endroit, je dois faire demi-tour. Vous serez obligé de faire le reste du trajet à pied.

- Pourquoi donc ? demanda Malberg avec agacement.

Il n'était pas de très bonne humeur. Le voyage en train avait été long ; il avait dû prendre deux correspondances. Et, pour couronner le tout, un vent glacial soufflait sur la place de la gare de Lorch.

- C'est la première fois que vous allez au château de Layenfels ? demanda le chauffeur prudemment.

- Non, pourquoi ?

L'homme renifla bruyamment.

- Remarquez, cela ne me regarde pas. Mais sachez qu'on ne peut pas y entrer. La confrérie s'est complètement coupée du reste du monde. Personne ne peut franchir le porche, surtout pas un taxi. De plus, le dernier tronçon du chemin de terre qui y conduit passe dans une gorge où il est impossible de manœuvrer. Impossible de rebrousser chemin, vous comprenez maintenant pourquoi je suis obligé de vous laisser à l'embranchement ?

- C'est bon, grogna Malberg, allons-y, vous me déposerez le plus près possible.

- Vos désirs sont des ordres, répondit le chauffeur de taxi dans un élan presque amical avant d'élever la main comme pour faire un salut militaire.

- Vous connaissez un membre de la confrérie ? demanda Malberg tandis que le taxi poussif gravissait la côte.

- Dieu m'en garde ! On ne sait rien de ces gens, mais ceux qui ont rencontré l'un ou l'autre membre de la confrérie prétendent qu'ils sont comme vous et moi, tout à fait normaux.

- Selon vous, quelles têtes devraient-ils donc avoir ?

- Je ne sais pas, moi, des têtes de génies, grosses comme ça. Mais les gens, ça cause beaucoup.

- Tiens donc ! Et de quoi ?

- Le bruit court par exemple que les gens de là-haut sont assis sur un énorme tas d'or. Ou bien qu'ils font des recherches sur des choses condamnables. Ou bien qu'ils tuent quiconque met le pied sur leur territoire sans y avoir été convié.

- Et vous croyez à ce que l'on raconte ?

- Depuis qu'ils sont ici, il y a eu une série de morts mystérieuses, dit le chauffeur de taxi en haussant les épaules. La dernière remonte à quelques jours : un monsignor venu de Rome a brûlé dans sa voiture. Cependant, comme on peut s'y attendre, la vérité ne sortira jamais.

Malberg aurait aimé poursuivre la conversation, mais le chauffeur immobilisa son véhicule sur le chemin de terre, baissa sa vitre et tendit le bras dehors, en direction de l'épais sous-bois qui bordait l'étroite chaussée :

- Vous n'avez qu'à suivre le chemin. Il aboutit au porche d'entrée. Vous ne pouvez pas vous tromper. Bonne chance !

Les propos du chauffeur de taxi n'avaient rien de bien rassurant.

Malberg descendit du véhicule, prit son sac de voyage dans lequel il avait mis le strict nécessaire, ainsi que quelques livres qui pourraient lui être utiles. Puis il tendit un billet au chauffeur, qui hocha la tête avant de repartir dans la direction opposée.

Malberg se retrouva tout à coup dans une atmosphère inquiétante. Les arbres bruissaient dans le vent d'automne ; une odeur d'humus trempé montait de la forêt. Les profonds sillons que les dernières pluies avaient creusés dans le chemin de terre ne facilitaient pas l'ascension.

Les pas de Malberg résonnaient sur le sol. Au fur et à mesure qu'il gravissait la pente, le bouquiniste se demandait s'il n'aurait pas mieux fait d'écouter Caterina et de rendre son argent à Anicet. Il n'avait aucune idée de ce qui l'attendait. Serait-il seulement en mesure de déchiffrer le mystérieux livre de Gregor Mendel ? S'il ne s'était agi que du livre, il aurait sûrement tourné les talons.

Mais un obscur pressentiment le poussait à poursuivre sa route. Il n'arrivait pas à comprendre pourquoi il se fiait plus à ce sentiment indéfinissable qu'à la réalité des faits. Tout ce que Caterina avait appris de la bouche de la signora Fellini recoupait parfaitement les résultats de ses propres investigations. Tout prenait un sens.

Absorbé dans ses pensées, Malberg atteignit sa destination plus rapidement qu'il ne l'avait pensé. L'imposante forteresse se dressa soudain devant lui au détour du chemin bordé de buissons et de branchages squelettiques.

Pour l'avoir vu sur la photo du magazine, il connaissait le grand porche en ogive du château fort, avec sa grille en fer.

La main en visière au-dessus des yeux, Malberg chercha en vain le blason où devait figurer la croix runique. Il scruta la façade qui surplombait le porche. D'abord, il ne vit rien.

Ce n'est qu'au bout d'un long moment d'observation qu'il eut l'impression que la croix apparaissait peu à peu sur la muraille pour disparaître de nouveau l'instant suivant, comme une apparition fantomatique.

La tête renversée en arrière, Malberg suivait des yeux cet étrange spectacle. Il finit par comprendre le phénomène : la lumière ne cessait de changer au gré des gros nuages qui parcouraient le ciel. Les ombres s'évanouissaient aussi vite qu'elles étaient venues. Le relief de la pierre ne ressortait que par intermittence.

Les remparts s'élevaient à une quinzaine, peut-être même une vingtaine de mètres au-dessus du chemin. En voyant la grille hérissée de pointes de fer, il eut l'impression que c'était la gueule d'un monstre avide, prêt à dévorer le premier intrus venu.

Lukas se figea en apercevant le visage rougeaud d'un garde qui semblait l'observer depuis une fenêtre de la tour.

- Ohé ! cria Malberg en lui faisant signe. Le rougeaud disparut pour réapparaître quelques secondes plus tard derrière la grille.

- Qui êtes-vous ? Que voulez-vous ? lui demanda-t-il d'un ton sec.

- Je m'appelle ...

Malberg faillit se trahir, mais, au dernier moment, il se souvint qu'il avait donné un faux nom à Anicet, et poursuivit :

- Je m'appelle Andreas Walter, et je voudrais voir Anicet.

- Donnez-moi le code.

- « Apocalypse 20,7 ».

Le gardien disparut sans un mot dans l'étroite porte qui menait au poste de garde et, quelques instants plus tard, la grille remontait en grinçant.

Le gardien peu bavard apparut une nouvelle fois. Il tendit le bras vers le château.

- On vous attend.

Puis il disparut.

Malberg ne se sentait pas du tout à sa place dans cette étrange forteresse. Combien de temps pourrait-il tenir le coup dans ce lieu étrange ?

La cour en forme de trapèze était entourée de bâtiments hauts de cinq à six étages.

Levant les yeux, il découvrit des caméras, des projecteurs, des détecteurs de mouvements et des haut-parleurs de sirènes. Ici la méfiance était de mise. La majeure partie du dispositif était dans un état tellement piteux qu'il était permis de douter de son efficacité.

- Vous êtes le cryptologue Andreas Walter ?

Un homme d'allure avenante, entre deux âges, venait de surgir sans bruit à côté de lui, comme s'il était sorti tout droit du sol ; il lui tendit la main :

- Je m'appelle Ulf Gruna.

- Cryptologue n'est pas le mot qui convient, remarqua Malberg. Je suis spécialisé dans les livres et les documents anciens.

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