Philipp Vandenberg - Le huitième péché

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La ville de Rome dissimule bien des mystères. L'antiquaire Lukas Malberg qui y mène des recherches sur un manuscrit précieux, est habitué aux découvertes surprenantes. Mais pas à trouver des cadavres.
Tout semble indiquer que la femme s'est suicidée, mais de curieuses coïncidences et un carnet en latin sèment le doute.
Désormais, pour Malberg, il ne s'agit plus de travailler sur de poussiéreux manuscrits, mais d'exhumer certains des secrets les mieux gardés du Vatican.
Des recherches scientifiques seraient en effet en cours pour décoder... le gène de Dieu! D'étranges cardinaux, des meurtres non résolus et une confrérie secrète forment une intrigante énigme qui mêle religion, histoire et science.
Le nouveau thriller de Vandenberg, l'un des maîtres du genre, surnommé par la presse internationale le "Dan Brown allemand".

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L'homme déclina l'offre. Mais lorsque Malberg eut bu une grande gorgée, le petit homme s'empara à son tour de la bouteille. Il avala de travers et fut pris d'une quinte de toux.

Lorsqu'il reprit son souffle, il fit un signe pour dire à quel point il avait apprécié l'Averna. Le tout assorti d'un sourire laborieux.

- C'est toi qui as creusé cette tombe ? s'enquit Malberg en veillant bien à ce que le conducteur de l'engin pût lire les mots sur ses lèvres.

- Oui, dit celui-ci en désignant la pelle mécanique arrêtée à proximité.

Il se passa alors quelque chose d'inattendu. Le petit homme désigna la tombe de Marlène avant de poser son index en croix sur ses lèvres, comme pour dire : « Je n'ai pas le droit d'en parler. »

- Comment cela, tu n'as pas le droit d'en parler ?

Étonné, Malberg observa les gestes qu'il faisait : on eût dit qu'il faisait passer de l'argent de sa main droite dans sa main gauche.

- On t'a donné de l'argent pour que tu gardes le silence ?

L'employé hocha la tête.

- Qui ?

La question de Malberg se heurta à un refus énergique. Non, le petit homme ne voulait pas répondre à cette question.

Il changea complètement d'attitude lorsque Malberg tira un billet de cinquante euros de sa poche et le lui tendit. Il joignit les mains comme pour prier. Puis il se mit à agiter énergiquement les bras en indiquant une direction bien précise.

- Un religieux t'a payé pour que tu te taises ?

Oui. En s'aidant de ses deux mains, le fossoyeur esquissa une forme ressemblant à un grand chapeau. Il le fit avec tant de précision que Malberg n'eut aucun mal à comprendre ce qu'il voulait dire.

- Un évêque ou un cardinal du Vatican ?

Oui. Ses yeux si expressifs se mirent à briller. Il était fier d'arriver à se faire comprendre aussi bien.

- Un homme que tu connaissais ?

Oui.

- N'était-ce pas par hasard Philippo Gonzaga, le cardinal secrétaire d'État ?

Oui, c'était lui. Le fossoyeur tapota du bout de son index la paume de sa main gauche.

- Et le nom qui est écrit sur la pierre tombale ? Jézabel, tu sais ce que cela signifie ?

Le petit homme secoua vigoureusement la tête.

Malberg soupçonna subitement son interlocuteur de savoir plus de choses qu'il n'était prêt à en dire. Il devait sans doute faire preuve de plus de générosité pour amener le fossoyeur à parler.

Car celui qui l'avait auparavant soudoyé, cet homme qui se promenait avec cent mille dollars en poche, n'avait pas dû se contenter de donner cinquante euros au témoin dont il avait voulu acheter le silence.

Tout en réfléchissant au montant de la somme qui ferait céder le petit homme, Malberg but encore une gorgée au goulot.

Il n'avait pas remarqué qu'on l'observait depuis un moment. Lorsqu'il voulut faire disparaître la bouteille dans la poche de sa veste, une silhouette s'approcha de lui par-derrière et essaya d'attraper la bouteille. Malberg se retourna.

C'était Caterina. Son regard était plein de reproches. Elle ne dit pas un mot.

- À quoi ça rime, ça ? bégaya Malberg, mal à l'aise. Comment savais-tu que j'étais ici ?

Le fossoyeur fit un geste d'impuissance avant de remonter dans son engin qui s'éloigna en pétaradant.

- Je ne le savais pas, répondit Caterina, mais j'ai eu une sorte de pressentiment : j'étais certaine que tu finirais par atterrir ici un jour ou l'autre.

- Tiens donc, un pressentiment !

Malberg eut un rire amer et reprit une gorgée d'alcool.

- Manque de chance, je ne me suis pas méfié et je t'ai fait confiance. Que t'ont-ils proposé pour toutes les informations que je t'ai données ? Bravo, tu as merveilleusement bien joué ton rôle, tu mériterais presque un Oscar ! En tout cas, je n'avais même pas remarqué que j'avais affaire à une comédienne. Génial, la partie de jambes en l'air ! Chapeau, la comédie de l'amour et de la passion ! Où apprend-on ce genre de choses ? Chez les dames qui vendent leurs charmes dans le Trastevere ?

Caterina leva le bras et lui colla une grande gifle.

- Tu es ivre. Et tu es injuste envers moi. Je peux te jurer que j'ignorais tout des magouilles de Paolo. C'est vrai que Paolo n'est pas vraiment le type en qui on peut avoir aveuglément confiance, mais c'est mon frère. Jusqu'à présent, il m'a toujours dit la vérité sur ses petits boulots, ou les petites escroqueries qui lui permettent de gagner sa vie. Je lui ai proposé de partager mon appartement pour avoir l'œil sur lui. Paolo est un instable qui pète les plombs dès qu'il voit du fric. Pour l'argent, il est prêt à tout, même à se salir les mains, là où d'autres y répugnent. Crois-moi, s'il y a quelqu'un que Paolo a profondément déçu, c'est bien moi.

Malberg se frotta la joue.

- Arrête, tu vas me faire pleurer. Tu t'imagines quoi ? Que je vais te faire confiance, ne serait-ce qu'un tout petit peu ?

Caterina haussa les épaules comme pour dire : « Qu'est-ce je peux faire si tu ne veux pas me croire ? » Puis elle répondit :

- En tout cas, j'ai flanqué Paolo à la porte. J'ai jeté ses affaires sur le palier - il n'avait d'ailleurs pas grand-chose à lui - et j'ai fait changer la serrure de l'appartement. Je ne veux plus rien avoir à faire avec mon frère. Il n'a même pas essayé de se disculper. Quand il est parti, il pleurait comme un gosse, jurant ses grands dieux qu'il voulait réparer le mal qu'il avait fait.

- Tu peux me raconter ce que tu veux, rétorqua Malberg, buté.

- Je t'en prie, Lukas, tu dois me croire ! Surtout maintenant, car il semble que nous ayons enfin avancé dans l'affaire Marlène Ammer.

Malberg tendit l'oreille.

- Un jeune procureur, un certain Mesomedes, a pris contact avec moi, poursuivit Caterina. Il veut reprendre l'affaire à zéro.

- C'est la meilleure, s'étrangla Malberg. Juste au moment où le dossier a été clos sur un ordre venu du sommet de la hiérarchie. Et il vient exprès te voir pour cela ? Je suppose que c'est encore une de ces histoires que tu affectionnes.

- Le magistrat m'a demandé si je savais où tu te trouvais, continua Caterina sans réagir à la remarque de Lukas. Je lui ai dit que je n'en avais aucune idée.

- Alors là, j'en ai, de la veine, rétorqua Malberg sur un ton cynique.

- Tu peux franchement être odieux, dit Caterina en le fixant avec colère. Qu'importe, je vais te donner une autre nouvelle.

Lukas Malberg fit comme si les paroles de Caterina ne l'intéressaient pas outre mesure. Impassible, il gardait les yeux fixés sur la pierre tombale noire portant le nom de Jézabel. Jézabel ?

N'était-ce pas une figure de l'Ancien Testament, la fille d'un roi phénicien mariée au roi israélite Achab ? Malberg connaissait certes moins bien la Bible que sa gérante mademoiselle Kleinlein, mais Jézabel, il en était sûr, c'était cette femme impie qui, comme il est écrit dans l'Apocalypse de saint Jean, débauche les serviteurs.

Pendant qu'il réfléchissait en vain à la signification de la phrase inscrite sur la pierre, Ne crains pas ce dont tu dois souffrir , il entendit la voix de Caterina, comme venant de très loin :

- La marquise est morte.

Surpris, Malberg regarda Caterina.

- Tu peux répéter ce que tu viens de dire ?

- La marquise est morte. On a tiré sur elle d'une voiture, juste après sa libération. Comme tu le sais, la veille, j'étais allée lui rendre visite en prison dans l'espoir d'en apprendre un peu plus sur sa relation avec Marlène Ammer.

- Et ça a donné quoi ?

Caterina secoua la tête.

- Pour être franche, rien, ou presque rien.

- Qu'entends-tu par là ?

- Rien qui puisse t'aider, toi, ni m'aider, moi. Elle s'est contentée de faire des réflexions sur les hommes en général, disant que les hommes sont tous autant qu'ils sont...

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