Philipp Vandenberg - Le huitième péché

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La ville de Rome dissimule bien des mystères. L'antiquaire Lukas Malberg qui y mène des recherches sur un manuscrit précieux, est habitué aux découvertes surprenantes. Mais pas à trouver des cadavres.
Tout semble indiquer que la femme s'est suicidée, mais de curieuses coïncidences et un carnet en latin sèment le doute.
Désormais, pour Malberg, il ne s'agit plus de travailler sur de poussiéreux manuscrits, mais d'exhumer certains des secrets les mieux gardés du Vatican.
Des recherches scientifiques seraient en effet en cours pour décoder... le gène de Dieu! D'étranges cardinaux, des meurtres non résolus et une confrérie secrète forment une intrigante énigme qui mêle religion, histoire et science.
Le nouveau thriller de Vandenberg, l'un des maîtres du genre, surnommé par la presse internationale le "Dan Brown allemand".

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Lorsqu'il rencontra le regard interrogateur de Malberg, il se lança dans une explication :

- Je crois que la marquise joue un rôle-clé dans cette affaire. Si nous parvenons à trouver des informations sur sa vie, nous tomberons forcément sur son assassin. Et si nous connaissons son assassin, nous pourrons aussi remonter à l'assassin de Marlène.

- Et le tour est joué ! se moqua gentiment Malberg. Tu crois vraiment que la marquise et Marlène ont été victimes d'un seul et même assassin ? Mais c'est ridicule !

- Je n'ai jamais prétendu ce genre de choses. Je me suis contenté de dire que si nous arrivions à élucider la mort de la marquise, nous trouverions sans doute des indices sur la mort de Marlène.

- Et comment comptes-tu t'y prendre pour en savoir plus sur la vie de la marquise ? Elle est morte, et sa mort va passer à la trappe, tout comme celle de Marlène. Ce ne sera pas simple.

Barbieri fronça les sourcils et prit une attitude presque arrogante :

- Quand on aime les choses simples, on ferait mieux de ne pas se mêler d'affaires criminelles.

Malberg opina du chef, donnant raison à son interlocuteur.

- Et comment comptes-tu procéder ?

- Nous commencerions par le plus simple.

- Qui serait ?

- D'observer nuit et jour la maison de la marquise, afin de voir ce qui s'y passe.

- Que veux-tu qu'il s'y passe ? Rien.

- Il se peut que tu aies raison.

- Alors, à quoi bon se donner cette peine ?

- Dans des affaires apparemment perdues d'avance comme celle-ci, l'enquêteur se saisit du moindre petit indice. Tiens-le-toi pour dit !

Lukas fit une grimace.

- Si cela peut te faire plaisir.

- Je me trompe, ou tu débordes d'enthousiasme ? ironisa Barbieri.

- Ne m'en veux pas, mais ton plan ne me dit rien qui vaille.

- Tu as mieux à proposer ?

Malberg garda le silence.

- Bon, reprit Barbieri. Je te fais une proposition. Nous nous mettons en planque trois jours. Si, au bout de ces trois jours, cela ne donne rien, nous arrêtons les frais et nous envisageons autre chose. N'oublie pas que la marquise n'est pas la personne qui nous intéresse au premier chef. Celle qui nous concerne, c'est Marlène Ammer.

Malberg opina distraitement. Il avait trop de choses dans la tête. Entre la marquise et Marlène, il devait y avoir un lien au-delà de leur relation personnelle.

- Au fait, commença Malberg, songeur, après s'être raclé la gorge, tu sais que la marquise s'intéressait à Marlène en tant que femme ?

- Qu'est-ce que tu entends par là ?

- Que Marlène l'intéressait sur le plan sexuel !

- La marquise aurait été lesbienne ? Qu'est-ce qui te fait dire cela ?

- Eh bien, je me suis rendu chez la marquise pour me faire une idée de sa collection de livres, qui s'est révélée depuis lors être de la marchandise volée. Tout à fait par hasard, j'ai pu jeter un coup d'œil dans sa chambre. Il y avait des photos, disons... intéressantes, au-dessus de son lit...

- ... des photos de Marlène ?

- Exact. Marlène dans des poses suggestives, en guêpière, avec des porte-jarretelles et des bas noirs.

Barbieri émit un sifflement.

- Et Marlène Ammer ? Elle aussi, elle était lesbienne ?

- J'ai du mal à l'imaginer. Et puis, dans l'appartement de Marlène, j'ai vu des photos d'elle en compagnie d'un inconnu, un homme, s'entend !

- Cela ne veut pas dire grand-chose, répliqua Giacopo Barbieri d'un ton ferme. Il n'y a pas besoin d'être un bouquiniste allemand pour remarquer qu'il y a des femmes qui aiment aussi bien les femmes que les hommes.

Malberg ne réagit pas à la plaisanterie de Barbieri.

- En Italie, l'homosexualité fait l'objet d'une tolérance bien moins grande qu'en Allemagne, poursuivit Barbieri.

- Mais on ne tue pas quelqu'un parce qu'il est homosexuel !

Barbieri haussa les épaules.

- Partout, il y a des esprits dérangés. Il se peut très bien qu'un détraqué se promène en ce moment dans la nature.

35

Le cardinal Bruno Moro secoua la tête et gronda de sa voix grave :

- Gonzaga, encore et toujours Gonzaga ! Dieu seul sait à quelle rude épreuve il nous soumet en la personne de ce cardinal secrétaire d'État !

Dans un mouvement de colère, le grand homme maigre aux cheveux roux se redressa dans son fauteuil.

Depuis des heures, Moro, le directeur du Saint-Office, était en réunion avec Salzmann, le pro-secrétaire pour l'Éducation, et Sawatzki, le préfet du Conseil pour les affaires publiques de l'Église, afin de déterminer la conduite à adopter.

La disparition de Philippo Gonzaga et de son secrétaire Giancarlo Soffici après leur visite au président de la République devait être tenue secrète.

Alors que Frantisek Sawatzki insistait pour que la police romaine fût informée, Archibald Salzmann et le cardinal Moro ne voulaient pas en entendre parler. Moro, surtout, redoutait un scandale s'il devait s'avérer que Gonzaga avait de nouveau entrepris une des sorties en solitaire dont il avait le secret.

On s'était déjà perdu en conjectures sur le fait que, contrairement à ses habitudes, Gonzaga était conduit par Soffici, son secrétaire, et non par Alberto, son chauffeur, jusqu'à ce qu'on finisse par apprendre qu'Alberto, cloué au lit par une grippe, n'avait tout simplement pas pu assumer ses fonctions.

Après trois heures de débat, le regard rivé sur le portrait de saint Borromée, le cardinal Moro décida de temporiser jusqu'au lendemain matin 6 h.

Si Gonzaga et son secrétaire ne réapparaissaient pas d'ici là, on préviendrait la police, laquelle déclencherait les recherches.

À peine en avait-il terminé de ses explications que son secrétaire privé, le monsignor Abate, entrait dans la pièce et se penchait vers lui pour lui glisser un mot à l'oreille.

- Monsignor ! Vous pouvez sans crainte parler à haute voix, s'échauffa Moro. Contrairement à ce qui se passe chez d'autres membres de la curie, chez moi, il n'y a pas de secrets.

Le secrétaire dit alors :

- Éminence, un procureur attend devant la porte et souhaite parler à un membre de la curie.

Moro, Sawatzki et Salzmann se regardèrent, alarmés. Chacun d'eux avait des raisons d'être préoccupé, mais pas nécessairement des raisons identiques. Cela revenait donc finalement au même, et cela ne présageait rien de bon.

- Faites entrer le procureur, dit Moro à l'adresse de son secrétaire, en accompagnant ses paroles d'un geste auguste de la main.

Le jeune magistrat se présenta.

- Je m'appelle Achille Mesomedes et je suis attaché au parquet de Rome.

Moro, Sawatzki et Salzmann se présentèrent à leur tour et indiquèrent la fonction qu'ils occupaient au sein de la curie.

- Qu'est-ce qui vous amène ? demanda Moro, bien qu'il supposât que la présence de leur interlocuteur avait un rapport avec la disparition de Gonzaga.

Sans dire un mot, Mesomedes tira de son attaché-case une enveloppe dont il sortit une demi-douzaine de grandes photos qu'il étala sur la table devant les grands dignitaires présents.

- Ces clichés ont été pris lors d'un enterrement dans le cimetière du Campo Verano, commenta Mesomedes. Je suppose que certaines des personnes qui apparaissent ici ne vous sont pas totalement inconnues.

Salzmann regarda de plus près une des photos :

- C'est le cardinal Philippo Gonzaga, dit-il.

Moro prit à son tour la photo :

- J'ignore ce que cela signifie.

- Reconnaissez-vous d'autres personnes ? demanda le procureur avec insistance.

- Pourquoi posez-vous ces questions ? Je pensais que vous nous apportiez une information concernant le lieu où se trouve actuellement le cardinal Philippo Gonzaga.

Moro tendit les clichés à Mesomedes tout en l'interrogeant du regard.

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