Philipp Vandenberg - Le huitième péché

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La ville de Rome dissimule bien des mystères. L'antiquaire Lukas Malberg qui y mène des recherches sur un manuscrit précieux, est habitué aux découvertes surprenantes. Mais pas à trouver des cadavres.
Tout semble indiquer que la femme s'est suicidée, mais de curieuses coïncidences et un carnet en latin sèment le doute.
Désormais, pour Malberg, il ne s'agit plus de travailler sur de poussiéreux manuscrits, mais d'exhumer certains des secrets les mieux gardés du Vatican.
Des recherches scientifiques seraient en effet en cours pour décoder... le gène de Dieu! D'étranges cardinaux, des meurtres non résolus et une confrérie secrète forment une intrigante énigme qui mêle religion, histoire et science.
Le nouveau thriller de Vandenberg, l'un des maîtres du genre, surnommé par la presse internationale le "Dan Brown allemand".

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- Comme vous le souhaitez, Excellence, répondit le médecin. Il me semble toutefois opportun de vous faire transporter à la clinique Gimelli pour y effectuer des examens. J'ignore combien de temps vous êtes resté sans connaissance. Il se pourrait que vous en gardiez des séquelles. Je vous conseille très vivement...

- Surtout pas l'hôpital ! s'écria le cardinal en agitant les mains dans tous les sens. Je veux éviter tout scandale, vous me comprenez ?

- Bien sûr.

Au prix d'un effort considérable, Gonzaga tenta de se sortir de la position inconfortable dans laquelle il se trouvait. Lorsqu'un des infirmiers voulut lui prêter main-forte, le cardinal le repoussa avec une telle violence que l'homme faillit en perdre l'équilibre.

- Si j'ai besoin d'aide, je saurai vous le faire savoir, grogna Gonzaga.

Puis, après avoir tourné les yeux vers le portail ouvert devant lequel l'ambulance attendait avec son gyrophare bleu allumé, le cardinal secrétaire d'État s'emporta :

- Éteignez-moi ces illuminations diaboliques ! Que vont ressentir les pieux chrétiens en voyant un véhicule d'intervention stationné devant l'église San Sebastiano !

- Ne pourrions-nous pas au moins vous ramener au Vatican ? demanda le médecin d'une voix pleine d'inquiétude. Que m'importe ce qui s'est passé, Éminence, c'est votre affaire, j'en conviens, et vous avez vos raisons pour taire cette affaire à l'opinion publique. Mais, en tant que médecin, il est de mon devoir d'attirer votre attention sur les risques que vous prenez pour votre santé.

- Docteur, votre zèle vous honore, répondit Gonzaga, mais il n'a pas de raison d'être. Accordez-moi encore quelques minutes, jusqu'à ce que j'aie complètement récupéré.

- Comme vous le souhaitez, Éminence...

Le ton que le médecin employait disait clairement qu'il ne cautionnait en rien le comportement du cardinal secrétaire d'État.

Les infirmiers quittèrent l'église en emportant la civière, le médecin s'installa sur le dernier banc de la nef et sortit de sa mallette de secours le carnet dans lequel il consignait toutes ses interventions. À intervalles réguliers, il jetait des regards attentifs à Gonzaga.

Le cardinal inspirait et expirait avec difficulté. Il faisait lourd dans l'église, et l'air ne semblait pas convenir à l'amélioration de son état.

- Vous ne préféreriez pas sortir ? lui demanda le médecin.

Préoccupé, le cardinal ne réagit pas. Pourquoi l'avoir amené justement ici, dans la basilique San Sebastiano ? Était-ce un hasard ou le fruit d'un calcul ?

Sous l'église se trouvaient des galeries de plusieurs kilomètres de long : des catacombes. Le cardinal n'ignorait rien des sous-sols des églises.

Les catacombes de San Sebastiano étaient un lieu de pèlerinage annuel fréquenté par plusieurs milliers de fidèles. Elles n'étaient pas aussi étendues que celles de saint Calixte qui se trouvaient à quelques rues de là. Sous cette église, les galeries se superposaient sur quatre étages et formaient un véritable labyrinthe de vingt kilomètres de couloirs dans lesquels il était aisé de se perdre.

Les galeries de San Sebastiano avaient été à l'origine du terme même de « catacombe ». Les Romains appelaient catacombas ce lieu mystérieux sur lequel une église avait déjà été érigée du temps de l'empereur Constantin. Les apôtres Pierre et Paul, morts en martyrs, auraient été ensevelis ici, bien avant la construction de Saint-Pierre. Ce n'est que plus tard que l'église et les catacombes avaient été vouées à saint Sébastien, mort dans des circonstances atroces en ces lieux. Des tireurs d'élite romains s'étaient servis de cet homme sans défense comme d'une cible vivante et, comme il donnait encore des signes de vie, ils l'avaient assommé à coups de massue.

C'est à cela que Gonzaga pensait, les yeux perdus dans le vide. Tout à coup, la voix glaciale de la chambre froide lui revint à l'esprit. « Je ne peux imaginer que vous ayez absolument envie de voir votre nom figurer dans le Martyrologium romanum . Un martyr mort congelé, cela serait du jamais vu ! »

Tout cela ne relève pas du hasard, se dit subitement le cardinal. Bien qu'il fît chaud, il frissonna. Soit l'auteur de son enlèvement avait une formation théologique, soit il possédait une bonne connaissance des langues anciennes et de l'histoire antique. Soit les deux à la fois ?

Le médecin remarqua les tremblements du cardinal.

Venant du fond de l'église, le bedeau de San Sebastiano réapparut.

- Vous devriez sortir à l'air frais, conseilla l'urgentiste.

Gonzaga sortit, soutenu par le médecin et le bedeau. Arrivé dehors, il s'assit sur une pierre en saillie dans le mur.

- Tout va pour le mieux, dit le cardinal, qui s'était vite rétabli. Un horrible souvenir m'est revenu à la mémoire. Puis-je utiliser votre téléphone portable ? dit-il en se tournant vers le médecin.

L'urgentiste lui tendit l'appareil. Gonzaga composa un numéro et attendit.

- Pour l'amour de Dieu, mais décrochez donc ! s'écria-t-il, impatient.

Voyant le regard désapprobateur du médecin, il ajouta, avec beaucoup plus de retenue :

- Soffici, mon frère, répondez !

L'appel finit par être transféré sur un répondeur : Votre correspondant est injoignable pour le moment.

34

Malberg était en train de se raser. Il observait d'un air maussade l'image que lui renvoyait le miroir. Il ne se reconnaissait pas. Il est vrai qu'il eût été étonnant, compte tenu des circonstances, qu'il ait l'air jeune et reposé.

Tout en poursuivant ses ablutions dans la petite salle de bains de Barbieri, Malberg se demandait pourquoi la marquise était morte et pourquoi lui était encore vivant. Soit il était quantité négligeable dans l'affaire Marlène Ammer, soit il présentait encore quelques avantages dont les uns ou les autres pourraient tirer parti.

Durant une bonne partie de la nuit, il avait essayé de faire avec Barbieri le bilan des derniers événements. Ils avaient discuté à n'en plus finir et vidé deux bouteilles de Castelli qui n'avaient pas arrangé leur état. Lukas Malberg avait proposé à Giacopo Barbieri qu'ils se tutoient.

Vers 1 h 30 du matin, ils s'effondraient chacun dans son lit après s'être promis de mettre au point une stratégie dès le lendemain matin.

Quand ils prirent ensemble le petit-déjeuner, qui ressemblait par sa frugalité à une collation du matin dans un couvent de trappistes, Malberg marmonna d'une voix enrouée :

- Au fait, hier soir, il y a une chose que je ne t'ai pas dite. Or, je n'arrête pas d'y penser.

Barbieri le regarda, intrigué.

- Hier au cimetière, quand j'étais sur la tombe de Marlène, j'ai eu une étrange vision. J'en suis d'ailleurs à me demander si mon imagination ne m'a pas joué des tours. Il pleuvait à verse, et Caterina était en train de me noyer sous un flot de paroles. Au moment où elle citait la phrase tirée de l'Apocalypse, Satan sera libéré de son cachot , j'ai vu tout à coup derrière la pierre tombale une silhouette sombre, un homme avec un long manteau noir. Il était sorti du sol, comme par magie, et il nous fixait.

- Tu ne veux tout de même pas me dire que c'était le diable en personne ! l'interrompit Barbieri.

- J'aurais juré qu'il s'agissait du cardinal Gonzaga.

- Et puis ? demanda Barbieri, tout excité.

- Et puis, rien, hormis que j'ai complètement paniqué et que j'ai pris mes jambes à mon cou, expliqua Malberg, gêné.

- Tu crois que c'est toi qu'il cherchait ?

- Après l'histoire avec Paolo, je n'exclurais pas cette éventualité.

Barbieri repoussa la vaisselle du petit-déjeuner, puis il alla chercher un bloc-notes qu'il posa devant lui sur la table de la cuisine, s'arma d'un stylo bille et griffonna sur la feuille : Marquise Lorenza Falconieri . Puis il traça une croix à côté.

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