Philipp Vandenberg - Le huitième péché

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La ville de Rome dissimule bien des mystères. L'antiquaire Lukas Malberg qui y mène des recherches sur un manuscrit précieux, est habitué aux découvertes surprenantes. Mais pas à trouver des cadavres.
Tout semble indiquer que la femme s'est suicidée, mais de curieuses coïncidences et un carnet en latin sèment le doute.
Désormais, pour Malberg, il ne s'agit plus de travailler sur de poussiéreux manuscrits, mais d'exhumer certains des secrets les mieux gardés du Vatican.
Des recherches scientifiques seraient en effet en cours pour décoder... le gène de Dieu! D'étranges cardinaux, des meurtres non résolus et une confrérie secrète forment une intrigante énigme qui mêle religion, histoire et science.
Le nouveau thriller de Vandenberg, l'un des maîtres du genre, surnommé par la presse internationale le "Dan Brown allemand".

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- Et moi, donc. C'est très éprouvant de ne pouvoir confier ses problèmes à personne.

- As-tu avancé ? Au téléphone, tu as fait une allusion.

Malberg essuya du revers de la main la sueur qui perlait sur son front.

- Tu sais, ce qui est déprimant, c'est que, dès que tu tiens un nouvel élément dont tu penses qu'il va te faire progresser, de nouvelles questions surgissent aussitôt. Mais, viens, nous allons en parler au calme. J'ai une faim de loup.

Caterina regarda à gauche et à droite, puis, levant l'index de la main gauche, elle demanda :

- Connais-tu les filetti di baccalà ?

- Les filetti quoi ?

- Di baccalà.

- La consonance est en tout cas exotique. Et, ça se mange ?

- Des filets de cabillaud ! Tout près d'ici, au Largo dei Labrai, il y a un petit restaurant. Et les meilleurs filetti di baccalà de toute la ville !

- On attend quoi, alors ?

Lukas prit Caterina par la main. Ils se faufilèrent entre les pyramides de tomates, de courgettes, d'aubergines, devant les étals de champignons séchés et d'antipasti dont l'odeur suffisait à vous mettre l'eau à la bouche, et ils quittèrent la place. À cette heure de la journée - il était presque midi -, les marchands proposaient leurs marchandises à des prix défiant toute concurrence. Au milieu du brouhaha du marché, haussant la voix pour qu'elle puisse l'entendre, Malberg demanda à Caterina :

- Et toi, où en es-tu ?

- Je suis dans la même situation que toi, répondit-elle tout en marchant. J'ai rendu visite à la marquise, en prison. J'espérais y apprendre quelque chose sur la double vie que menait Marlène. Mais je n'ai rien appris de décisif, mises à part quelques allusions obscures qui ne m'ont rien apporté. J'ai eu par moments l'impression que la marquise déraillait un peu. Tu connais la Révélation de saint Jean ?

- L'Apocalypse ?

- Oui, exactement.

- Et qu'est-ce que saint Jean a à voir avec Marlène ?

- Eh bien, la marquise n'a cessé de répéter combien se mêler de cette affaire était dangereux, et puis elle s'est mise à rire comme une démente et m'a dit que je devais lire la Révélation de saint Jean. Elle m'a même signalé le chapitre exact que je devais étudier. Attends... dit Caterina en tirant un bout de papier de son décolleté. Voilà : chapitre 20, verset 7. Est-ce que cela te dit quelque chose ?

Malberg resta cloué sur place. Il avait écouté d'une oreille distraite ce que lui disait Caterina, parce que son attention avait été attirée par une femme qui hélait une cliente :

- Signora Fellini, de beaux épinards à moitié prix !

Ce n'était pas l'offre alléchante de la marchande qui avait frappé Malberg, mais le nom : signora Fellini. Le patronyme n'était pas particulièrement courant, or c'était celui de la concierge figurant sur la plaque dans l'immeuble où Marlène avait habité. Malberg se trouvait tout près de la femme, et put l'observer à son aise. Elle ne le connaissait pas, mais lui l'avait entraperçue le jour où il avait quitté précipitamment la maison après y avoir découvert le cadavre de Marlène. La ressemblance était flagrante : grande, cheveux courts, à la mode, créoles rutilantes aux oreilles. Pourtant, elle ne ressemblait pas vraiment à celle qu'il avait vue.

De loin, la signora Fellini donnait presque l'impression d'être soignée. C'était surtout la robe élégante qu'elle portait qui troublait Malberg au plus haut point. Il aurait pu jurer que Marlène avait porté la même robe vert foncé de Ferragamo à la réunion des anciens élèves où ils s'étaient revus.

Malberg ne connaissait rien à la mode, mais la coupe de la robe, qui mettait en valeur la silhouette de celle qui la portait, l'avait amené à faire spontanément un compliment à son ancienne amie d'école.

- Lukas ?

Caterina, qui avait remarqué les regards de Malberg, l'attira vers elle.

- Mais enfin, Lukas, veux-tu cesser de reluquer cette femme avec autant d'insistance ! Elle n'est pas si terrible que cela !

Malberg l'arrêta d'un geste de la main, comme pour lui faire comprendre que là n'était pas la question, puis il lui dit à voix basse :

- Tu ne me croiras jamais, mais cette femme est la concierge de l'immeuble de Marlène.

- Celle qui est supposée n'avoir jamais existé parce que l'appartement a toujours été habité par des religieuses ?

- Celle-là même.

Caterina eut un regard incrédule.

- Tu parles sérieusement ? Ou tu cherches un prétexte ? Tu peux me dire sans crainte que tu la trouves séduisante. Les hommes sont parfois attirés par les femmes les plus ordinaires. Pour ma part, je la trouve plutôt commune. Et la robe ne lui va pas du tout. Elle la moule beaucoup trop.

- Possible, dit Malberg qui souriait malgré la tension qu'il ressentait. Mais, crois-moi, c'est la signora Fellini, celle-là même qui a disparu de la maison de la Via Gora.

Caterina plissait les yeux pour mieux détailler la femme qui s'était mise sur son trente et un.

- Tu es sûr de ne pas te tromper ? Tu comprends, avec tout ce qui t'est arrivé depuis quelque temps, je ne t'en voudrais pas si tu commençais à avoir des hallucinations.

- Regarde la robe !

- Un chiffon, mais du genre hors de prix ! Combien a-t-elle pu la payer ? Et le sac ! C'est un Hermès !

Tout en continuant à observer la signora Fellini, Malberg se rapprocha de Caterina.

- Elle porte une robe qui a appartenu à Marlène. Je suis certain que Marlène la portait la dernière fois que je l'ai vue - la dernière fois que je l'ai vue en vie.

La stupeur se lisait sur le visage de Caterina. La femme s'éloignait et risquait de disparaître dans la cohue du marché.

- Viens, insista Malberg, suivons-la pour voir ce qu'elle va faire.

- Que peut-elle faire sur le Campo dei Fiori, si ce n'est ses courses : finocchio, cipolle, pomodori !

Caterina n'arrivait pas à croire à l'histoire que lui racontait Malberg. Néanmoins, comme ils continuaient à suivre des yeux la signora , elle se mit à raisonner :

- Mais alors, cela signifierait que cette personne a pénétré dans l'appartement de Marlène.

Malberg haussa les épaules.

- Le fait qu'elle se promène ici en prenant des allures de grande dame laisse en tout cas supposer qu'elle a encaissé une coquette somme en échange de son silence.

- Tu crois qu'elle peut connaître les circonstances de la mort de Marlène ?

- Il ne serait pas absurde de le penser, n'est-ce pas ?

La signora Fellini flânait apparemment sans but précis. Elle errait dans le marché sans rien acheter. Elle allait tantôt à gauche, tantôt à droite pour revenir finalement à l'endroit où Malberg l'avait découverte. On aurait pu penser qu'elle s'efforçait de semer d'éventuels poursuivants.

Tout à coup, après avoir jeté un regard à sa montre, elle pressa le pas et quitta le Campo dei Fiori pour se diriger vers la Piazza Farnese. Elle passa à droite des deux fontaines qui ornent la place pour continuer directement vers le Palazzo dans lequel se trouve l'ambassade de France.

Puis elle fit tranquillement les cent pas à l'ombre de l'imposant édifice, comme si elle attendait quelqu'un.

Cachés derrière une des fontaines, Caterina et Lukas l'observaient. Au bout de dix minutes, la signora Fellini sembla s'impatienter. C'est à cet instant qu'un homme en vespa survint. Il portait un jean, un tee-shirt rouge et un casque noir avec une visière en plexiglas. Il semblait avoir tout son temps. Il mit très calmement son engin sur sa béquille et s'approcha de la signora tout en défaisant la bride de son casque. Elle s'adressa à lui, lui reprocha vivement, semblait-il, son retard. Elle finit par tirer avec précaution une enveloppe de son sac pour la remettre à l'inconnu.

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