Philipp Vandenberg - Le huitième péché

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La ville de Rome dissimule bien des mystères. L'antiquaire Lukas Malberg qui y mène des recherches sur un manuscrit précieux, est habitué aux découvertes surprenantes. Mais pas à trouver des cadavres.
Tout semble indiquer que la femme s'est suicidée, mais de curieuses coïncidences et un carnet en latin sèment le doute.
Désormais, pour Malberg, il ne s'agit plus de travailler sur de poussiéreux manuscrits, mais d'exhumer certains des secrets les mieux gardés du Vatican.
Des recherches scientifiques seraient en effet en cours pour décoder... le gène de Dieu! D'étranges cardinaux, des meurtres non résolus et une confrérie secrète forment une intrigante énigme qui mêle religion, histoire et science.
Le nouveau thriller de Vandenberg, l'un des maîtres du genre, surnommé par la presse internationale le "Dan Brown allemand".

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- Ce n'est pas vrai !

- Si. J'ai vu de mes yeux une femme remettre de l'argent à Paolo. Caterina était avec moi. Elle prétend n'être au courant de rien. Pour ma part, je pense qu'elle n'est pas aussi blanche qu'elle veut me le faire croire.

Barbieri se tut pendant un long moment.

- Vous êtes sûr ? Je ne connais Caterina que professionnellement, mais je me souviens d'elle comme d'une personne absolument intègre que les petits délits de son frère mettaient très mal à l'aise. Mais ce que vous me dites là n'a rien à voir avec les entourloupes minables de Paolo. Lorsqu'elle m'a demandé de garder un œil sur vous, c'était plutôt pour vous protéger.

- Écoutez-moi, je ne peux pas me permettre de courir le moindre risque, l'interrompit Malberg. Êtes-vous prêt à m'aider ?

- Bien sûr.

- À une condition : pas question de mettre Caterina au courant.

- Vous avez ma parole, signore .

- Vous n'êtes pas sans savoir que, grâce à l'intervention de Paolo, j'ai trouvé refuge dans une pension de la Via Luca.

- En effet, je suis au courant.

- J'en suis parti parce que j'ai de bonnes raisons de penser que ma cachette n'est pas sûre.

Barbieri souffla bruyamment.

- Dans tous les cas, vous avez eu le bon réflexe.

- Je cherche désormais une nouvelle planque. Un hébergement qui ne nécessiterait pas de déclaration de séjour, cela va sans dire !

- Hum... réfléchit Barbieri. Ce ne sera pas facile sans mettre d'autres personnes au courant. Mais si, dans un premier temps, vous pouviez vous contenter d'une petite place dans un deux-pièces et demie, je pourrais vous proposer un endroit qui soit sûr dans l'immédiat.

Étant donné les circonstances, Malberg n'allait pas faire le difficile. Une heure plus tard, il appuyait sur une sonnette sur laquelle figurait le nom de Barbieri. La maison se trouvait dans une petite rue, derrière le cimetière protestant, entre le Monte Testaccio et la pyramide Cestius. Comme tous les immeubles alentour, elle avait connu des jours meilleurs. Mais, pour le moment, le simple fait de pouvoir se cacher était plus important pour Malberg que le confort moderne.

- J'espère que vous n'avez pas téléphoné de votre téléphone portable ! lui dit Giacopo Barbieri en l'accueillant sur le pas de la porte.

- Soyez sans crainte, répondit Malberg. Je me suis bien souvenu de ce que vous m'aviez dit : pas d'hôtel, pas de chèques, pas de carte de crédit, pas de portable.

- Bien, acquiesça Barbieri en faisant entrer Malberg dans l'appartement. Vous devriez également éviter les lieux où vous avez mené des investigations.

Malberg opina, bien qu'il ne comprît pas la raison de cette mise en garde. Au premier coup d'œil, l'appartement de Barbieri correspondait exactement à l'image qu'on se fait de celui d'un célibataire. La vaisselle sale s'entassait depuis cinq jours dans l'évier. Barbieri remarqua les regards de Malberg :

- Vous devez m'excuser. Je n'attendais personne. Il arrive que ce soit le bazar complet, ici. La fin de ma carrière à la criminelle a aussi signé la fin de mon mariage. Pour être franc, je ne le regrette pas vraiment. Vous êtes marié ?

- Moi ? Non. Je me suis marié à vingt-deux ans et, à vingt-cinq ans, j'étais de nouveau libre. Depuis, je suis ce qu'on peut appeler un célibataire endurci. Mais si je peux me permettre d'être tout aussi franc : jusqu'à présent, ma vie est plus le résultat d'opportunités manquées que la conséquence de la rigidité de mes principes.

- Et c'est là que cette Marlène Ammer intervient dans votre vie... Vous en étiez très amoureux, n'est-ce pas ?

- Qu'est-ce qui vous fait dire cela ?

- L'expérience professionnelle, répondit froidement Barbieri.

Malberg eut un sourire embarrassé.

- J'avoue que, lorsque nous nous sommes revus, Marlène a déclenché chez moi des sentiments plutôt forts. Si je suis venu à Rome, ce n'était pas uniquement pour voir cette collection de livres. Pouvez-vous imaginer ce que j'ai ressenti en découvrant Marlène morte dans sa baignoire ?

Barbieri hocha la tête en silence.

La pièce que Barbieri proposa à Malberg n'était qu'un réduit flanqué d'une petite fenêtre tout en hauteur qui s'ouvrait néanmoins sur de la verdure. Il y régnait une fraîcheur agréable. Une simple banquette et une armoire en contre-plaqué datant des années soixante suffiraient, dans un premier temps, pour le dépanner. Et, bien que cet appartement modeste fût tout sauf confortable, Malberg s'y sentait bien.

Le spectacle qu'offraient Barbieri et Malberg en train de faire la vaisselle prêtait à rire. Tandis que Malberg essuyait une assiette avec un torchon, consciencieusement, comme s'il avait l'intention de gagner le concours de la meilleure ménagère, il demanda tout à coup :

- Vous avez lu le rapport d'autopsie de Marlène Ammer. Quelle impression en avez-vous retirée ?

- Pour être franc... commença Barbieri.

- Je vous le demande !

- Eh bien, depuis le début de cette affaire je soupçonne l'existence de deux rapports d'autopsie, chacun présentant un contenu différent. Le vrai, et un rapport maquillé. Ce genre de chose n'est bien sûr possible qu'à grand renfort de dessous de table.

- Vous avez déjà eu affaire à des cas semblables dans votre carrière ? demanda Malberg en scrutant le visage de son interlocuteur.

- Pas souvent, répondit Barbieri. Mais je me souviens de deux cas...

- Et comment cela s'est-il passé ?

L'ex-policier hésita et détourna les yeux. Il semblait ne pas être disposé à répondre. Il finit par se racler bruyamment la gorge.

- Dans les deux cas, la mafia était de la partie.

- La mafia ?

- Vous pouvez vous imaginer le fin mot de l'histoire !

- Non, dites-le-moi.

- Le procureur, qui avait dénoncé l'autopsie sujette à caution, a été relevé de ses fonctions. Il a disparu quelque part dans le Piémont. On n'a jamais plus entendu parler de lui.

- Mais vous ne croyez tout de même pas sérieusement que la mafia ait quelque chose à voir avec la mort de Marlène Ammer !

- Ce qui vous dérange, c'est que l'on peut faire aussi certains recoupements avec la curie. Ne vous laissez pas induire en erreur. Ceux qui tirent les ficelles dans la mafia savent aussi à la perfection arranger des mises en scène où se côtoient des éléments qui n'ont apparemment aucun lien entre eux. Je me souviens du cas d'un médecin biologiste réputé. Il dirigeait à Ostie un laboratoire dans lequel on pratiquait des tests sur des sportifs pour dépister le dopage. Personne n'aurait jamais osé accuser de magouille ce scientifique renommé. Mais le professeur avait une passion secrète : la roulette. Et cette passion l'avait entraîné à contracter d'immenses dettes. Un jour, un inconnu lui proposa d'effacer l'ardoise, à la seule condition qu'il échange certains échantillons d'urine de chevaux après les courses. Des années durant, tout se déroula pour le mieux, sans que personne n'ait vent de quoi que ce fût. Même pas lorsque des canassons poussifs se mirent à gagner des courses. Toute l'affaire ne fut découverte que lorsque la femme du professeur dénonça son mari par vengeance. Il l'avait trompée avec une femme plus jeune.

Malberg secoua la tête. Son passé lui avait appris que la vie est une suite d'histoires invraisemblables. Mais l'éventualité que Marlène fût en relation avec la mafia lui paraissait tout de même absurde.

- Caterina m'a raconté que, lors des obsèques de la signora Ammer, vous aviez observé un groupe de messieurs distingués, tous habillés de noir, poursuivit Barbieri.

- L'un d'eux, celui à la calvitie, était le cardinal secrétaire d'État Gonzaga, précisa Malberg. C'est un fait avéré.

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