Gérard De Villiers - Aurore noire

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Aurore noire: краткое содержание, описание и аннотация

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— Sir, dit-il, voici le Salinthip Naree. Il se trouve à environ 130 milles nautiques de Haifa et à 80 milles de la ligne de sécurité israélienne, soit environ six heures de navigation. Nous allons le dépasser et revenir sur nos pas.

Malko colla son visage au hublot, suivant des yeux le vraquier qui semblait se traîner sur la Méditerranée. D’en haut, le Salinthip Naree semblait bien innocent.

*

* *

Yassin Abdul Rahman avait déplié son tapis de prière à l’avant du long cargo et, prosterné vers La Mecque, priait de toutes ses forces. Il éprouvait une sorte de vertige, de sensation irréelle, comme s’il était déjà mort, mais aucune crainte, aucune appréhension. Quelques mètres plus bas, dans les entrailles du Salinthip Naree, ses compagnons priaient aussi. Il n’avait pas voulu qu’ils montent sur le pont, au cas où un avion d’observation les aurait survolés.

Il se releva, roula soigneusement son tapis de prière, qui pourtant, dans quelques heures, ne serait plus que poussière et, penché au-dessus du bastingage, contempla l’écume blanche de part et d’autre de l’étrave. Rendant grâce à Sultan Hafiz Mahmood qui avait eu l’idée de cette vengeance géniale et avait aidé à la réaliser. Hélas, dans l’état où il se trouvait, il ne saurait jamais que son plan avait réussi. Yassin Abdul Rahman plissa les yeux, cherchant, à travers la brume de chaleur, à apercevoir la côte israélienne. Pour la dernière étape – le contrôle de la marine israélienne –, il se dissimulerait dans le cargo. Inutile d’alerter ses ennemis.

Il lui sembla apercevoir la côte sur sa droite, mais impossible de dire si c’était encore l’Égypte, ou déjà Israël.

*

* *

Le cabinet restreint d’Ariel Sharon siégeait sans discontinuer depuis l’avertissement des Américains. Aux principaux ministres étaient venus s’ajouter les responsables des différents services de renseignements : Shin Beth, Mossad, Aman, plus les experts en nucléaire et le général commandant l’armée de l’air, ainsi que l’amiral patron de la marine israélienne. Les mesures préventives avaient été mises en œuvre à 100 %. Toutes les unités disponibles croisaient devant les côtes israéliennes. Des avions patrouilleurs sillonnaient le ciel au-dessus de la Méditerranée. Une ligne directe spéciale avait été établie avec le commandement de la VI eFlotte US qui transmettait en temps réel les dernières informations.

Le major Rabinovitch raccrocha et lança d’une voix calme :

— Le Salinthip Naree est sorti du canal de Suez depuis deux heures trente. Il file à 13 nœuds, cap sur Haifa. Il est suivi, seconde par seconde, par les Américains. Les Égyptiens ne sont au courant de rien.

— Quand arrivera-t-il à 80 milles de nos côtes ? demanda Ariel Sharon.

— Dans six heures environ, répondit le chef d’état-major de la marine.

— Avez-vous les moyens de le détruire ?

— Un de nos sous-marins le suit et un autre fait route dans sa direction. Nos F-16 peuvent le frapper dans un délai d’une demi-heure.

— Vous êtes certain de le couler ? Absolument certain ? insista le Premier ministre israélien.

Durant la guerre des Six-Jours, les Israéliens avaient tenté de couler un navire espion américain et n’étaient parvenus qu’à l’endommager sérieusement. Dans un cas semblable, ceux qui étaient à bord du Salinthip Naree pouvaient changer de cap et tenter de se rapprocher d’Ashdod, un autre port israélien, au nord de la bande de Gaza. Les dégâts seraient moindres qu’à Haifa, mais l’impact psychologique tout aussi dévastateur.

— Quel est la direction du vent ? demanda Ariel Sharon.

— Au-dessus de 5 000 pieds, il souffle du sud. Au niveau de la mer, de l’ouest.

Autrement dit, même si le Salinthip Naree faisait exploser sa charge nucléaire de 10 kilotonnes devant les côtes israéliennes, le vent emporterait les particules radioactives jusqu’à la côte et elles baladeraient ensuite le pays…

Ariel Sharon but quelques gorgées d’eau et posa la question qui les taraudait tous depuis le début de l’alerte :

— Faisons-nous évacuer les villes de la côte, Haifa surtout ?

La population israélienne n’avait pas encore été prévenue. En ce mois de juin, toutes les plages étaient noires de monde. Ariel Sharon se tourna vers le spécialiste du nucléaire.

— Avez-vous effectué une simulation pour Haifa ?

— Oui. La ville et ses environs comptent environ 400 000 habitants dont 15 % d’Arabes. Des collines dominent le centre, occupées par de multiples industries pétrochimiques. Même si nous pouvons les évacuer, elles seront rendues inutilisables pour une très longue durée, à cause de la pollution radioactive.

— Si cet engin explosait à l’entrée du port, interrogea le Premier ministre, quelles seraient les pertes ?

— Dans une fourchette de 40 000 à 150 000, répondit le spécialiste. Les plus gros effets ont lieu dans un rayon de mille cinq cents mètres à partir du point de l’explosion.

Il mit une carte sous les yeux du Premier ministre, où différents cercles avaient été tracés, avec trois points de départ : dix kilomètres des côtes, l’entrée du port et le quai de déchargement.

Un téléphone sonna et un des adjoints du Premier ministre répondit, annonçant aussitôt :

— Monsieur le Premier ministre, il y a un élément nouveau : la visibilité se détériore en raison d’un violent vent de sable. Nous risquons de ne plus pouvoir repérer ce navire que par des moyens électroniques…

Ariel Sharon ferma les yeux. Il n’était pas particulièrement croyant, mais ne put s’empêcher de penser au Khamsin, le vent brûlant qui soufflait parfois deux ou trois jours, venant du désert. Souvent, cela se produisait après le grand nettoyage de Pessah [52] La pâque juive. et certains rabbins invoquaient une malédiction divine. Si ce navire, chargé d’une bombe nucléaire, parvenait jusqu’en Israël, ce serait une malédiction autrement grave…

— Donnez l’ordre d’évacuation de Haifa, décida-t-il. Essayez qu’il n’y ait pas trop de panique. Que les gens se munissent de leur masque à gaz. Parlez d’attaque possible sans citer le nucléaire.

*

* *

Le Learjet était en train d’effectuer un virage au large de la ville de Tripoli, au Liban nord. Le ciel avait brusquement changé et semblait chargé de particules ocre qui formaient, en dessous d’eux, une sorte de mur à travers lequel on distinguait de plus en plus difficilement la mer. Le pilote se retourna vers Malko.

— La visibilité se détériore, sir, nous allons être obligés de changer de palier, de descendre à 1 500 pieds. Nous risquons alors de nous faire repérer.

— Quelle est la situation ? demanda Malko.

— No news. Silence radio absolu. Nous pensons que les contre-mesures sont en train de se mettre en place.

C’est-à-dire que les sous-marins US se mettaient en position de tir.

— Où est le Salinthip Naree ?

— Il suit toujours le même cap et sa vitesse est de 13 nœuds.

— Et les Israéliens ?

— Leurs navires sont déployés en arc de cercle, à partir du sud de Gaza. Ils observent également le silence radio et j’ai l’impression que nous n’avons plus de contact avec eux.

Autrement dit, comme d’habitude, les Israéliens n’en faisaient qu’à leur tête. Ce qui pouvait avoir des conséquences gravissimes… Le Learjet perça l’étrange brouillard orange et ils découvrirent à nouveau la mer d’un magnifique bleu turquoise, piquetée de plusieurs navires. La côte israélienne, sur leur gauche, était à peine visible.

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