Gérard De Villiers - Aurore noire

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Aurore noire: краткое содержание, описание и аннотация

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Il pesa encore plus sur la nuque de la jeune femme pour s’enfoncer jusqu’au fond de son gosier. Elle ne protestait plus, poussant des petits jappements excités. Malko se servait de sa bouche comme d’un sexe, se retirant presque entièrement pour revenir cogner son palais. Elle gémissait, faisait des bonds sur le lit et réussit à libérer sa bouche quelques secondes pour supplier :

— Baise-moi !

Inflexible, Malko la força à le reprendre entièrement, l’étouffant presque. À ce moment, il aurait aimé posséder un second sexe pour le lui enfoncer en même temps dans les reins. C’est en caressant ce fantasme qu’il explosa dans sa bouche. Lorsqu’il se fut entièrement vidé, il lui dit à voix basse :

— Vous êtes une merveilleuse putain !

Cette fois, Aisha ne protesta pas, s’endormant, son sexe encore entre ses lèvres.

Malko demeura les yeux ouverts. Une rafale claqua dans le lointain, lui rappelant où il se trouvait. Tous ses espoirs reposaient sur Musa Sude. S’il ne tenait pas parole, le navire chargé de la bombe islamique continuerait son chemin jusqu’au mortel feu d’artifice final.

*

* *

Le général Ahmed Bhatti, patron de l’ISI, égrenait d’une voix éteinte au président Musharraf, qui l’avait convoqué à la présidence, le résumé des derniers événements. Le président Bush avait fait parvenir un message au chef de l’État pakistanais, par un canal sécurisé, l’avertissant que si cette bombe artisanale explosait sur le sol américain, les conséquences pour le Pakistan seraient dramatiques. L’aide américaine immédiatement interrompue, le pays se retrouverait au bord de la faillite, et sans armement moderne… De plus, Musharraf savait les Américains parfaitement capables de communiquer aux Indiens, leurs ennemis mortels, les plans de leur dispositif naval et militaire…

— Vous n’avez donc rien de nouveau ? questionna-t-il d’un ton cinglant.

— Rien, général Sahib, dut reconnaître Ahmed Bhatti, qui continuait à donner son grade au président. L’interrogatoire du capitaine du boutre n’a rien donné.

Pourtant, ils n’y étaient pas allés de main morte… Le Baloutche ne pourrait plus jamais marcher, les genoux fracassés à coups de marteau. Il fallait être absolument certain qu’il ne dissimulait rien. Du côté nucléaire, les responsables avaient été arrêtés et seraient fusillés dès l’affaire classée. Sultan Hafiz Mahmood, lui, était toujours dans le même état. Incommunicado. Les médecins ignoraient même s’il reparlerait un jour. Pour le moment, il fixait le plafond d’un regard absent et sa main droite bougeait parfois spasmodiquement… Quant à Aisha Mokhtar, elle avait disparu de Londres, après la tentative ratée d’élimination.

Pervez Musharraf réfléchissait désespérément à une parade.

— Avez-vous repéré des membres importants de l’Organisation ? demanda-t-il.

C’est-à-dire d’Al-Qaida. On ne prononçait jamais le nom. Le général Bhatti avait prévu la question et tendit au chef de l’État la liste des membres d’Al-Qaida sur lesquels on pouvait mettre la main sans trop de mal. Le « garde-manger »… Hélas, il n’y avait que du menu fretin. Pervez Musharraf leva la tête et fixa le général dans les yeux.

— Il faudrait autre chose…

Ahmed Bhatti baissa la tête. Les deux hommes pensaient la même chose.

— Je crains que ce soit impossible, général Sahib. Nous avons perdu le contact depuis quelque temps déjà.

Il pensait tous deux à Oussama Bin Laden. La seule chose qui pourrait calmer les Américains. Pervez Musharraf lança d’une voix ferme :

— Partez immédiatement pour le Waziristan. Vous savez qui voir là-bas. Promettez-leur tout ce qu’ils demandent.

Certains chefs de tribus pachtounes savaient où se cachait Oussama Bin Laden, et juraient, la main sur le cœur, sur leur âme et leur sang, qu’ils le protégeraient au péril de leur vie. Seulement les Pachtounes avaient la trahison dans le sang. C’était plus fort qu’eux. Il suffisait de les motiver… Évidemment, Oussama Bin Laden livré aux Américains, le Pakistan n’avait plus rien à donner.

— Je pars ce matin même, promit le général Bhatti, qui sentait que sa tête aussi était en jeu.

*

* *

Depuis l’aube, Malko attendait des nouvelles de Musa Sude. Impuissant. À Mogadiscio, on était coupé du monde, mais si un attentat nucléaire avait eu lieu, on en aurait parlé. Le téléphone grésilla, presque inaudible, et il entendit le bredouillage incompréhensible du réceptionniste, d’où émergea le mot Omar… Malko se rua dans l’escalier. Omar était en bas, tout excité.

— Il nous envoie une voiture ! annonça-t-il. Juste vous et moi.

Le pouls de Malko grimpa en flèche. Son voyage ne serait pas inutile… Un quart d’heure plus tard, le « convoi présidentiel » déboula. Un 4 × 4 Porsche Cayenne qui portait encore le sigle de l’ONG à laquelle il avait été volé et les deux technicals bondés de miliciens. Il y en avait quand même trois en sus à l’avant du 4 × 4, serrés comme des sardines. À l’intérieur, cela puait le haschich. Malko commençait à connaître la route.

Musa Sude l’attendait, cette fois, dans un palais en ruine, hérissé de sacs de sable et entouré de barbelés, à la sortie de la ville, à côté du camp de réfugiés rackettés par sa milice, sous couvert de protection… Le chef somalien semblait d’excellente humeur.

— Il nous emmène à El-Ma’an, annonça Omar. Changement de véhicule, pour un 4 × 4 noir aux glaces totalement opaques. Blindé, celui-là… Entourés d’une douzaine d’autres véhicules, ils foncèrent à toute allure vers le nord. Le cœur battant, Malko se demandait si on n’allait pas le mener à l’objet qu’il recherchait… Mais ils s’arrêtèrent sur une dune et Musa Sude désigna une barge échouée sur le sable, d’où partaient une file d’hommes, en short et T-shirt, ployant sous le poids d’énormes caisses, sous la protection d’hommes armés, en turban et tenue vaguement militaire : ses miliciens.

— Il vient de recevoir un chargement de groupes électrogènes, expliqua Omar. Il va gagner beaucoup d’argent, avec la chaleur…

Déçu, Malko demanda :

— Et mon information ?

Omar posa la question. Aussitôt, d’un ordre sec, le chef de guerre fit descendre les trois hommes de l’avant, qui s’accroupirent dehors, sous le soleil inhumain. Il ôta ses lunettes de soleil et adressa un discours visiblement menaçant à Omar, qui traduisit en tremblant :

— Il dit que je suis le seul témoin. S’il y a une fuite, il me coupera la tête.

Désormais habitué au pays, Malko approuva d’un sourire cet accord parfaitement normal.

— Qu’a-t-il appris ?

Musa Sude sortit un papier de sa poche et le déplia, lisant ensuite d’une voix neutre. Omar traduisit à mesure.

— Il y a bien un bateau qui est arrivé du Baloutchistan à la date que vous avez mentionnée. Il a été accueilli par un groupe qui utilise le nord de la plage. Ce sont des Somaliens mêlés à des Arabes et à des Djiboutiens. Ils s’agit de la milice Al-Ittihad Al-Islamiyya, lié à Al-Quaida. Ils font souvent venir des armes, d’Iran ou de Dubaï.

— Comment le sait-il ?

— Ils paient des taxes. Ici, tout doit être déclaré.

— Qu’apportait ce bateau ?

— Ils ont parlé d’une cargaison de drogue et ont payé 10 000 dollars de taxes.

— Il a vu la cargaison ?

— Non.

— Et ensuite ?

— Le bateau est reparti et la cargaison a été débarquée. Ensuite, ils l’ont rechargée sur un navire mouillé là depuis quelque temps. Un cargo assez vieux, avec un pavillon de Malte.

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