Gérard De Villiers - Aurore noire
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- Название:Aurore noire
- Автор:
- Издательство:Gerard de Villiers
- Жанр:
- Год:неизвестен
- ISBN:978-2-84267-753-4
- Рейтинг книги:4 / 5. Голосов: 1
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Les trois véhicules avançaient sur la même ligne dans un nuage de poussière. Malko regarda à l’extérieur et il lui sembla que le canon de la douchka braquée sur eux le visait lui particulièrement. Une seule toute petite rafale et tous les occupants de la cabine étaient hachés menu.
Du coup, même le conducteur avait cessé de mâcher son khat… Malko, le sang battant aux tempes, les yeux fixés sur le bout de la piste, à un kilomètre environ, savait qu’il n’y aurait pas place là-bas pour trois véhicules roulant de front. S’ils y parvenaient, ils étaient sauvés. Ceux qui les encadraient savaient aussi qu’ensuite il leur serait plus difficile de s’attaquer à eux.
Sur la plate-forme arrière, le servant de la mitrailleuse faisait osciller son arme de droite à gauche, comme un pendule. Sans illusion. Si leurs adversaires décidaient de liquider leurs clients, ils ne feraient pas de détail.
Bon gré, mal gré, ils étaient solidaires…
Les secondes s’écoulaient, l’extrémité de la plage se rapprochait. Malko ne voulait pas penser. Enfin, les deux « escorteurs » ralentirent dans un nuage de poussière : ils étaient sauvés. La tension retomba d’un coup. Malko eut l’impression qu’on desserrait la corde qui lui nouait la gorge, Omar reprit des couleurs, Aisha eut un sourire figé, mais un sourire quand même, et le chauffeur se remit à ruminer. Un peu plus tard, Omar remarqua d’une voix douce :
— Il ne faudra pas revenir ici…
Soudain, des coups retentirent sur la tôle de la cabine et Malko entendit des vociférations venant du plateau. Omar se retourna, jeta quelques mots au chauffeur, et lança d’une voix affolée :
— Ils nous poursuivent !
Malko à son tour regarda derrière eux. Les deux technicals fonçaient à leur poursuite. Les canons de leurs douchkas braqués dans leur direction. Au même moment des chocs sourds ébranlèrent la cabine et une partie du toit de tôle se déchiqueta sous les impacts des projectiles des mitrailleuses lourdes.
Aisha Mokhtar poussa un hurlement terrifié et le chauffeur, cessant de mâcher son khat, écrasa l’accélérateur, sans grand résultat.
Les deux technicals se rapprochaient et il restait encore une vingtaine de kilomètres avant Mogadiscio.
Ils n’y arriveraient jamais !
Nouveaux chocs, un peu plus bas. Des projectiles de 14,5 arrachèrent le coin supérieur gauche de la cabine.
Malko rentra la tête dans les épaules. La prochaine rafale risquait d’être la bonne. Il ne sentait même plus les ongles d’Aisha enfoncés dans sa cuisse.
CHAPITRE XX
Soudain, le pom-pom-pom lent et sourd de la douchka installée sur leur plateau arrière secoua le 4 × 4. Leurs miliciens ripostaient.
Une très longue rafale, suivie d’une explosion de hurlements de joie. Par la lunette arrière, Malko aperçut un des deux véhicules lancés à leur poursuite quitter la piste et se renverser sur la plage en contrebas.
Fous de joie, leurs miliciens faisaient des bonds de cabri en vidant les chargeurs de leurs Kalach.
Le technical survivant ralentit. Pied au plancher, le chauffeur « khaté » retrouva son sourire béat. Une ultime rafale de leur douchka acheva de décourager le deuxième technical qui ralentit. Omar poussa enfin un cri de joie.
— They are gone [49] Ils sont partis !
!
Ils pouvaient enfin reprendre une allure normale. Ils étaient quand même en nage lorsqu’ils atteignirent l’hôtel Shamo. Samir, le chef des miliciens, sauta à terre et entama une longue palabre avec Omar qui, désolé, se tourna vers Malko.
— Ils veulent mille dollars de plus. Pour les munitions et le camion !
Malko les donna de bon cœur et un des miliciens, ravi, fila au marché acheter une grosse botte de khat. Dans le petit hall de l’hôtel, Malko et Omar s’assirent pour faire le point, tandis qu’Aisha allait prendre une douche.
— Qui peut me renseigner ? demanda Malko. Omar hocha tristement la tête.
— Le seul qui sait tout ce qui se passe à El-Ma’an, c’est Musa Sude. Mais je ne le connais pas. Moi, je travaille avec Mohammed Kanyaré, celui qui contrôle la piste où vous avez atterri.
— Eux se connaissent sûrement, répliqua Malko. Il faut que vous demandiez à Kanyaré de me faire recevoir par Musa Sude. Faites-lui comprendre que vos amis de Nairobi lui en sauront gré…
— O.K., je vais essayer, promit Omar, pas rassuré ; mais il va demander de l’argent.
— Ce n’est pas un problème…
À son tour, Malko monta prendre une douche, pressé de se laver du mélange de peur et de poussière qui le rendait poisseux.
Le faux Salinthip Naree remontait la mer Rouge en direction du canal de Suez. Encore deux jours de mer, et il traverserait les 163 kilomètres du canal, ce qui prenait à peine une journée, pour se retrouver en Méditerranée, l’ultime partie de son voyage. De Port Saïd, à l’extrême-nord du canal, à Haifa, il n’y avait que vingt-quatre heures de mer. Le passage du canal ne posait pas de problème. Les autorités égyptiennes, dans leur cas – un cargo appartenant à une compagnie connue d’un pays comme la Thaïlande –, vérifiaient simplement le manifeste de la cargaison, et un pilote égyptien monterait à bord, comme sur tous les autres navires.
La traversée commençait très tôt, vers six heures du matin, et durait entre douze et quinze heures. Ce qui les ferait arriver en Méditerranée en fin de journée. Yassin Abdul Rahman passait le plus clair de son temps dans sa minuscule cabine, ne montant sur le pont que pour ses cinq prières quotidiennes. Il se nourrissait d’un peu de riz, de dattes et de soda. Lorsque l’équipage taisait cuire un poulet, il en prenait un morceau. Son exaltation intérieure grandissait et souvent il serrait, au fond de la poche de sa djellaba, le téléphone portable qui allait servir à déclencher l’explosion. Comptant les heures, il ne pensait même pas à la mort, sinon à celle de ses ennemis. Ils allaient être littéralement désintégrés, réduits en poussière, ou mourraient dans d’atroces souffrances, des semaines ou des mois plus tard.
Parfois, il avait une pensée empreinte de tristesse pour les Arabes de nationalité israélienne qui, eux aussi, seraient victimes de l’explosion nucléaire, comme les voisins libanais, jordaniens ou syriens, si le vent emmenait les particules radioactives jusqu’à leur territoire. Plusieurs autorités religieuses avaient tranché le dilemme : un musulman, s’il réside dans un pays qui fait la guerre à l’islam, doit déménager.
Il regarda vers l’est. La côte saoudienne ne se trouvait qu’à 150 kilomètres environ, mais une brume de chaleur empêchait de la distinguer. Sa pensée alla vers les princes corrompus qui dirigeaient ce pays. Que ce premier avertissement leur serve de leçon. Ils ne survivraient pas longtemps à la colère de Dieu…
Gui Hasan, un des Pakistanais recrutés par Sultan Hafiz Mahmood, émergea des profondeurs du navire, regardant l’horizon Pour cet ancien poseur de briques misérable, islamiste converti, qui avait rejoint le groupe extrémiste Lashkar-e-Jhangvi afin de poser des bombes, c’était un voyage de rêve. Il avait pu laisser 100 000 roupies à sa famille, offertes par Al-Qaida, et se préparait à mourir en martyr sur la terre volée par les Juifs haïs. On lui avait dit que l’équipage allait attaquer Haifa et tuer le plus possible de Juifs, avant d’être abattu. Personne ne lui avait parlé de la bombe…
Lui et ses amis, en réalité, faisaient de la figuration parce qu’il fallait pouvoir présenter un équipage lors d’un contrôle. En cas de problème, lors de l’échange des papiers entre les deux navires, ils auraient pu être utiles, mais tout s’était bien passé…
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