Gérard De Villiers - Aurore noire
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- Название:Aurore noire
- Автор:
- Издательство:Gerard de Villiers
- Жанр:
- Год:неизвестен
- ISBN:978-2-84267-753-4
- Рейтинг книги:4 / 5. Голосов: 1
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Les autres, les membres d’Al-Qaida venus avec Yassin Abdul Rahman, des Saoudiens, des Égyptiens et un Jordanien, savaient ce qui allait se passer. C’est eux qui avaient veillé sur l’assemblage de la bombe.
Eux non plus n’avaient aucun état d’âme.
Ils croisèrent un pétrolier à vide qui redescendait vers le golfe Persique. Avec sa nouvelle peinture, l’Anodad Naree ressemblait comme un jumeau à son sistership, le véritable Salinthip Naree, qui devait déjà être en train de se faire découper à Gaddani.
Mais les Israéliens n’y verraient que du feu. Ils allaient contrôler un navire attendu, en provenance d’un port sûr – Bangkok –, qui de surcroît avait déjà été contrôlé durant sa traversée de l’océan Indien.
Il restait quatre jours avant ce moment merveilleux ou le Salinthip Naree se transformerait en une énorme boule de feu. Tuant, pour la plus grande gloire d’Allah, des dizaines de milliers d’ennemis de Dieu.
*
* *
Richard Spicer pénétra dans le bureau de Sir George Cornwell et lui serra vigoureusement la main.
— Des nouvelles de Malko ? demanda-t-il. Le Britannique secoua négativement la tête.
— Pas encore. Il est bien arrivé à Mogadiscio, mais nous n’avons pas de liaison directe avec lui. Il faut attendre. Et vous ?
— Juste une information transmise par la Navy. Je l’ai retenue parce qu’elle concerne un navire contrôlé dans l’océan Indien en provenance de Massaoua, en Éthiopie.
— De Massaoua ?
— Oui, il s’agit d’un vraquier en route pour le port de Gaddani, près de Karachi, où il y a un important chantier de démolition. L ’Anodad Naree, appartenant à un armateur maltais. On nous a transmis tout son dossier. Il a fait du cabotage entre différents ports normaux, le dernier étant Massaoua. Comme ce port se trouve dans la zone que nous surveillons particulièrement, on m’a transmis le dossier. De toute façon, il se dirigeait vers le sud-ouest. Vérifiez à Malte, si vous le pouvez, c’est votre zone. Sinon, nous continuons à envoyer des drones sur la Somalie, sans résultat. Toutes nos unités de la V eFlotte ont été hautement sensibilisées. C’est tout ce que l’on peut faire. Sir George Cornwell soupira.
— J’ai l’impression d’être assis sur un volcan.
— Si Malko ne revient pas avec du concret, nous sommes très mal.
*
* *
Omar se glissa comme une ombre dans le minuscule lobby de l’hôtel Shamo et annonça de sa voix imperceptible :
— Musa Sude accepte de vous recevoir. Aujourd’hui, dans une de ses propriétés. Il vous envoie un technical avec des miliciens et je vous accompagnerai pour faire l’interprète.
— Il sait pourquoi je veux le voir ?
— Non.
Cela valait peut-être mieux…
— Il faudra l’appeler Monsieur le Ministre, précisa Omar.
— Pourquoi ?
— Il veut être ministre dans le gouvernement de Abdullahi Youssouf Ahmed. Ministre du Commerce. Maintenant qu’il a gagné beaucoup d’argent, il veut en profiter, voyager… Avec un passeport somalien, aujourd’hui, on ne peut aller nulle part, tout juste au Kenya.
Musa Sude avait besoin de respectabilité. Un argument à utiliser. Omar continua :
— Mohammed Kanyaré voudrait 20 000 dollars pour avoir organisé ce rendez-vous et votre sécurité. Il a obtenu la garantie que vous ne serez pas retenu de force chez Musa Sude… C’est un prix raisonnable.
— Tout à fait ! approuva Malko, mais je n’ai pas cet argent avec moi.
— Si vous le mettez sur son compte à Nairobi, ce sera parfait, assura le Somalien, mais il faudra le faire, sinon il me tuera…
Comme la vie était simple dans ce pays ! Pas d’huissiers, pas de contentieux, pas de lettres recommandées. La parole suffisait, mais elle valait de l’or ou du sang, c’est selon… Malko n’avait pas envie de provoquer la mort du gentil Omar qui avait dû assassiner un peu, à ses moments perdus… Son culte de Bin Laden en disait long sur ses véritables opinions à l’égard des Américains, et de l’Occident en général.
Ils burent leur café à la cardamone en silence, puis Malko demanda :
— Miss Aisha vient avec nous ?
— Elle peut venir, dit Omar, mais la protection ne s’étend pas à elle. Elle est très belle : Musa Sude pourrait avoir envie de la garder.
— Je vais la prévenir, dit Malko.
Lorsqu’il redescendit, il trouva Omar entouré de gaillards patibulaires, bardés de bandes de cartouchières, avec des bandanas et des lunettes de soleil à monture rose qui n’arrivaient pourtant pas à les féminiser…
— Ce sont les hommes de Musa Sude, annonça le Somalien.
Ils prirent place dans une Range Rover toute neuve, escortée par deux technicals flambant neufs eux aussi, et le petit convoi prit la route du nord. Omar se pencha à l’oreille de Malko.
— Musa Sude gagne un million de dollars par mois avec les taxes qu’il prélève. Alors, il n’a pas vraiment envie d’un gouvernement, sauf s’il en est le président… Mais il fait semblant.
*
* *
— Vous aimez le lait de chamelle ?
Malko sourit en prenant le bol tendu par son note, Musa Sude, avec un sourire carnassier. Le cheveu court, la moustache et la barbe bien taillées, presque cirées, des lunettes noires normales, une chemise aux fines rayures bleues, manches retroussées, le teint très foncé, le chef de guerre avait l’air d’un tueur, mais accueillit Malko avec des embrassades et une chaleur inattendues… Réunis autour d’un mouton rôti, il lui avait lui-même apporté le bol de lait de chamelle qui accompagnait le quartier de mouton rôti et le riz.
C’était immonde, mais Malko réussit à sourire.
Installé à côté de lui sur des coussins, le chef de guerre partit dans un grand discours, traduit au fur et à mesure par Omar, sur la Somalie du futur. Sa thèse était simple : la Somalie était désormais un pays normal, avec un gouvernement, des ministres dont il faisait partie, et une sécurité accrue. Il fallait donc qu’elle rejoigne le concert des nations et que lui, Musa Sude, puisse aller plaider la cause de son pays dans les instances internationales… Il fallait donc que l’intronisation du président ne tarde pas. Lui-même était prêt à fondre sa milice dans une nouvelle armée nationale.
Satisfait de sa tirade, le chef de guerre somalien but un peu de lait de chamelle et commença à mâcher le khat.
— Votre plaidoirie m’a convaincu, dit Malko, craignant que son hôte bientôt ne s’intéresse plus à rien. Je vais vous donner l’occasion de prouver que la Somalie est désormais un pays obéissant aux lois internationales.
Du coup, Musa Sude ôta ses lunettes noires.
— Comment ?
Il avait un regard de fauve : vif, froid et cruel.
— Je cherche une information, expliqua Malko. Je crois que c’est vous qui contrôlez la zone d’El-Ma’an.
— Oui, c’est moi, reconnut le Somalien. Je veux la développer pour en faire un nouveau port.
— On m’a dit que vous saviez tout ce qui s’y passe. Musa Sude se rengorgea.
— Bien sûr. Il n’y a jamais de problèmes là-bas.
— Parfait, conclut Malko. Je sais qu’un boutre en provenance de Gwadar, au Baloutchistan, est arrivé à El-Ma’an le 26 avril dernier. Il a débarqué une vingtaine d’hommes et une petite cargaison, avant de repartir. Je veux savoir ce que cette cargaison est devenue. Si elle est toujours ici, ou, si elle n’y est plus, sur quel navire elle est repartie d’El-Ma’an et quand.
Il y eut un long silence, rompu par Musa Sude. D’une voix furieuse, il interpella Omar dans sa langue. Le Somalien se recroquevilla. Musa Sude venait de comprendre qu’il s’était fait piéger. Omar, la voix tremblante, se tourna vers Malko.
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