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Gérard De Villiers: Aurore noire

Здесь есть возможность читать онлайн «Gérard De Villiers: Aurore noire» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. ISBN: 978-2-84267-753-4, издательство: Gerard de Villiers, категория: Шпионский детектив / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

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Gérard De Villiers Aurore noire

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— Comment s’appelait-il ?

Musa Sude jeta un coup d’œil sur le papier et épela : Anodad Naree.

Malko nota fiévreusement. Il avait envie de faire des bonds. Il en aurait embrassé l’effroyable voyou qui se trouvait à côté de lui.

— Où se trouve ce navire ?

Musa Sude eut un geste expressif de la main.

— Parti.

— Quand ?

— Il ne sait pas exactement… Parce qu’il ne touche pas de taxe sur les départs. Il pense une semaine ou un peu plus…

Malko était sur des charbons ardents.

— Et les hommes qui l’avaient accueilli ?

— Ils sont repartis aussi, dans leur zone vers le sud.

— C’est tout ce qu’il sait ?

— Oui.

— Dites-lui qu’il a peut-être gagné le million de dollars, dit Malko. Retournons en ville, je dois communiquer tout de suite avec Nairobi.

*

* *

— L’ Anodad Naree, criait Malko au milieu des crachotements du Thuraya. J’épelle…

À l’autre bout, Ellis MacGraw, chef de poste du MI6 à Nairobi, notait lettre par lettre. Quand Malko coupa la communication, il avait dû perdre deux kilos. La chaleur était effroyable dans la petite échoppe d’Omar. Il se tourna vers le Somalien.

— Je dois repartir le plus vite possible.

Omar se mit au téléphone. Au bout de vingt minutes, il annonça :

— Il y a un avion qui part pour Djibouti dans deux heures. Il y a de la place.

— C’est parfait, fit Malko.

Il avait pris ses affaires à l’hôtel et Aisha attendait, prête et docile.

Omar semblait préoccupé.

— C’est le moment dangereux, avertit-il. Il faut donner un supplément d’argent aux miliciens, sinon ils peuvent vous garder.

— Combien ?

— Mille dollars.

Il les avait. Cinq minutes plus tard, ils roulaient vers K.50, l’aéroport de Mogadiscio. Le bimoteur en partance pour Djibouti semblait sorti d’un cimetière d’avions. Les miliciens, comme des dogues affamés, se jetèrent sur les dollars, pendant qu’Aisha et Malko s’éclipsaient vers l’avion. Dans le cockpit, il y avait un grand blond aux yeux injectés de sang, qui mâchait du khat, lui aussi. Pourtant, le khat ne poussait pas en Ukraine… Il installa Malko à côté de lui, pelota Aisha en l’installant derrière eux et soupira en anglais :

Hope we gonna make it[51] J’espère qu’on va y arriver. . Ces cons ont mis deux cents kilos de trop… Davai.

Les moteurs crachaient de l’huile comme un tuberculeux crache du sang. Les rivets frémissaient. Il fit demi-tour en bout de piste, les moteurs hurlèrent et l’avion se mit à rouler. Malko priait. Le bimoteur roulait, roulait, roulait, mais ses roues ne quittaient pas le sol. La tête dans ses mains, Aisha ferma les yeux. Enfin, le vieux Beechcraft s’arracha de quelques centimètres, frôla un épineux et se mit à grimper avec une lenteur terrifiante, comme un vautour gavé de sang… Malko ne respira qu’en apercevant au-dessous d’eux le bleu de la mer Rouge. Puis l’appareil vira, revenant au-dessus de la terre. Cap au nord-ouest. Il y avait environ deux heures et demie de vol entre Mogadiscio et Djibouti, en passant au-dessus de l’Ogaden éthiopien. Ils se traînaient à 5 000 pieds, le vieil appareil étant incapable de voler plus haut.

Enfin, le pilote ukrainien amorça son approche sur Djibouti. Il était un peu plus de seize heures à la Breitling de Malko. Celui-ci avait laissé à Omar le soin de prévenir Ellis MacGraw de sa destination. Djibouti était devenu une des bases les plus importantes de la CIA en Afrique. Effectivement, dès que le bi-moteur s’approcha de l’aérogare, Malko vit surgir un 4 × 4 blanc qui vint s’arrêter à côté de l’avion. Le temps pour deux Djiboutiens d’approcher une passerelle, Aisha et lui furent accueillis par un homme aux courts cheveux gris.

— Je m’appelle Léo Baker, annonça-t-il. Le COS m’a chargé de vous conduire au Sheraton. Il faudrait que vous appeliez immédiatement M. Richard Spicer à Londres.

Malko composa le numéro de son portable. Richard Spicer répondit aussitôt.

— Content que vous soyez sorti de Mogadiscio, dit-il, mais nous avons un sérieux problème. Un navire se nommant Anodad Naree, immatriculé à Malte, a été contrôlé il y a quarante-huit heures par un destroyer de la V eFlotte. Ses papiers étaient en ordre, ses cales vides et il se dirigeait vers le port pakistanais de Gaddani pour y être démantelé. Vous vous êtes fait enfumer.

CHAPITRE XXII

En dépit des 45 °C qui régnaient sur le tarmac, Malko eut l’impression d’être plongé brutalement dans une chambre froide. Ainsi, il s’était fait berner par un chef de guerre somalien, comme un débutant ! Une fois de plus, il avait risqué sa vie pour rien…

— Vous m’entendez ? cria Richard Spicer dans l’écouteur. Où êtes-vous ?

— À Djibouti, je viens de m’y poser. Vous êtes certain de cette information ?

— Absolument, confirma le chef de station de Londres. On me communique toutes les interceptions de l’océan Indien et de la mer Rouge. Le cas de ce navire m’a interpellé parce qu’il arrivait de la Corne de l’Afrique où se trouve Mogadiscio. C’était le seul.

— Où est-il maintenant ?

— Il doit être arrivé à son port de destination, à côté de Karachi. Un chantier naval.

— Il faut vérifier, insista Malko. Ce chef de guerre n’avait pas intérêt à me raconter des histoires.

Il eut soudain une idée :

— Vous avez le téléphone de votre correspondant de l’ISI, à Islamabad ?

— Oui, bien sûr, c’est le colonel Hussein Hakim.

— Donnez-le-moi et prévenez la station d’ici. Je vais utiliser son téléphone protégé. Grâce à Aisha Mokhtar qui parle urdu, cela sera plus facile de s’expliquer.

— D’accord. Filez à l’ambassade au lieu du Sheraton. Je préviens le chef de station qu’on vous apporte toute l’aide nécessaire. J’espère que nous allons avancer. Je suis submergé de messages de Langley. Ils comptaient beaucoup sur votre déplacement à Mogadiscio.

— Moi aussi, reconnut Malko, partagé entre la déception et l’incompréhension.

Musa Sude n’avait pas inventé le nom de l’Anodad Naree. Donc, le piège était ailleurs.

Le 4 × 4 blanc fonçait vers le centre-ville. L’ancienne colonie française n’avait guère changé depuis son indépendance : une ville plate, laide, où s’affrontaient deux ethnies, les Afars et les Issas. Des troupes françaises y stationnaient encore, mais la CIA y avait une énorme base opérationnelle. Malko se retourna vers Aisha Mokhtar.

— Je suis sûr que ce Somalien m’a dit la vérité, dit-il. La coïncidence est impossible… Si l’Anodad Naree est reparti d’El-Ma’an, l’engin nucléaire à son bord, ce n’était pas pour aller au Pakistan.

— Il a peut-être rencontré un autre navire pour lui remettre cette bombe, avança la jeune femme.

Malko secoua la tête avec incrédulité.

— En cette saison, l’océan Indien est très agité. C’est la mousson d’été. Le transbordement en pleine mer serait impossible. Non, il y a autre chose que je ne comprends pas.

*

* *

Aisha Mokhtar reposa le téléphone sécurisé de la salle du chiffre. Depuis vingt minutes, elle discutait avec animation avec le colonel Hussein Hakim. Ce dernier, prévenu par le chef de station de la CIA de Londres, s’était montré extrêmement coopératif. Il avait pourtant fallu insister lourdement pour qu’il accepte d’envoyer une équipe de l’ISI, à partir de Karachi, inspecter au chantier de Gaddani l’Anodad Naree, en cours de démolition. À ses yeux, c’était une démarche inutile.

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