Gérard De Villiers - Aurore noire

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Aurore noire: краткое содержание, описание и аннотация

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— Il veut savoir qui vous êtes et pourquoi vous posez ces questions.

Malko se dit qu’il était temps de jeter le masque.

— Dites-lui que je travaille pour le gouvernement américain. Il s’agit d’une affaire de terrorisme très grave. S’il accepte de coopérer, il est évident que son image et celle de la Somalie en sortiront grandies et que les autorités américaines lui en seront reconnaissantes. En plus, une importante récompense est prévue pour ceux qui nous aideront à stopper cette opération terroriste…

Omar traduisait à toute vitesse, suant et pas rassuré. Lorsque Malko eut terminé, le chef de guerre somalien répliqua aussitôt d’une voix grandiloquente. Assurant que son plus fidèle ami était l’Amérique, qu’en 1993, c’est lui qui avait servi d’intermédiaire pour la remise d’un pilote d’hélicoptère US, prisonnier d’une faction somalienne, et qu’il ne demandait qu’à aider…

— Bravo, conclut Malko. Peut-il obtenir cette information ?

Nouveau flot de paroles.

— Il le pense, mais il va falloir rétribuer des intermédiaires. À combien se monte la récompense ?

On entrait dans le sérieux.

— Un million de dollars, annonça froidement Malko, le prenant sous son bonnet. L’argent sera versé où vous voulez. Omar en est le garant…

La CIA ne renierait pas sa promesse… Musa Sude sembla apprécier le montant et tendit à Malko un autre morceau de mouton. Un peu plus loin, une centaine de ses miliciens bâfraient au pied de leurs technicals. C’étaient vraiment des hordes de Mad Max, version africaine. Musa Sude contrôlait un millier de combattants, et pouvait en recruter dix fois plus en cas d’urgence. Équipés d’artillerie légère, de transports de troupes blindés et même de missiles sol-air, dans une ville comme Mogadiscio, ils représentaient une puissance redoutable. D’autant que, dopés au khat, les miliciens n’avaient peur de rien.

Musa Sude se lava les mains à l’eau d’un broc tenu par une jeune fille et lança une longue phrase.

— Il s’occupe de votre problème ! traduisit Omar. Retournez à votre hôtel et ne parlez de rien à personne… Il vous enverra un messager.

Musa Sude se leva, serra Malko sur son cœur, l’embrassa trois fois dans une haleine parfumée au lait de chamelle et le reconduisit lui-même jusqu’au véhicule qui l’avait amené.

En roulant dans la poussière, Malko se dit que ses espoirs reposaient sur un allié bien fragile. Si Musa Sude ne lui donnait pas l’information vitale dont il avait besoin, l’engin nucléaire conçu par Sultan Hafiz Mahmood exploserait bientôt quelque part dans un pays occidental, faisant des centaines de milliers de victimes.

CHAPITRE XXI

Sous la protection de quatre miliciens, Aisha, Malko et Omar se restauraient dans une minuscule gargote en bordure du marché de Bakara. Du riz, du kebab, des fruits, le tout arrosé de Pepsi. Omar paraissait nerveux. La journée était passée sans apporter aucune nouvelle de Musa Sude.

— J’espère que Osman Ali « Atto [50] Osman Ali « le Maigre ». autre chef de guerre de Mogadiscio. » n’apprendra pas que vous avez rencontré Musa Sude.

— Pourquoi ? demanda Malko, étonné.

— Il serait jaloux.

— C’est ennuyeux ?

Le Somalien but une gorgée de Pepsi et dit d’une voix égale :

— Oui, il pourrait vouloir vous enlever pour savoir si Musa Sude ne complote pas quelque chose avec vous, contre lui.

— Musa Sude ne peut pas me protéger ?

— Pas ici. Cette partie de la ville est contrôlée par Osman Ali « Atto ».

Nouveau problème. Malko s’accrocha au côté positif.

— Nos miliciens me défendent. Omar, dubitatif, avoua :

— Peut-être auront-ils peur. Osman Ali « Atto » est très puissant.

Encourageant.

— Vous pensez que Musa Sude obtiendra mon information ?

— Oui, répondit aussitôt Omar. Mais il faut qu’il décide de vous la donner. Il va peser le pour et le contre. Mais je pense qu’il le fera. Il a très envie de prendre le pouvoir à Mogadiscio. Déjà, pour s’emparer d’El-Ma’an, il a fait des centaines de morts… Il veut tenir le port afin de pouvoir contrôler l’arrivée des armes et de la drogue. Lui ne fait pas de politique. Il ne va jamais à la mosquée, et il boit de l’alcool.

Malko avait une question qui lui brûlait les lèvres.

— J’ai vu le portrait de Bin Laden dans votre bureau. Vous le connaissez ?

Omar arbora aussitôt une expression extasiée.

— Je voudrais le rencontrer, inch Allah. C’est un grand homme, un prophète. Il a rendu leur honneur aux musulmans. Nous le vénérons tous.

— Les Américains ont mis sa tête à prix pour vingt-cinq millions de dollars, remarqua Malko. Et vous savez que je travaille pour eux.

Omar eut un sourire doux, presque enfantin.

— Je sais, je sais, mais M. Ellis est très bon avec moi. Et puis, ils n’attraperont jamais le Cheikh. Il est comme les djinns, il a le pouvoir de se rendre invisible, parce qu’Allah l’aime beaucoup…

Dehors, quelques coups de feu claquèrent et les miliciens sautèrent sur leurs pieds. L’un d’eux alla aux nouvelles et revint, apaisé.

— Il y a un cinéma en plein air, à côté, expliqua Omar. On projette Blackhawk down. Les spectateurs tirent toujours en l’air au moment où le premier hélicoptère américain est abattu. Ils sont très contents…

Braves Somaliens ! Malko et Aisha échangèrent un regard. La jeune Pakistanaise ne semblait pas rassurée. Lorsqu’ils quittèrent le restaurant, un des miliciens dit quelques mots à Omar, en regardant la jeune femme.

— Qu’est-ce qu’il dit ? demanda Malko. Omar se troubla, puis fit à voix basse :

— Il demande où vous avez trouvé une aussi belle putain… Il en voudrait une aussi.

— Pourquoi dit-il que c’est une putain ? Omar sembla sincèrement surpris.

— Il n’y a que les putains qui sortent avec des hommes. Aisha, qui avait tout entendu, fit carrément la gueule, n’ouvrant plus la bouche jusqu’à l’hôtel.

— Alors, je suis une putain ! lança-t-elle une fois dans la chambre. Pourquoi n’avez-vous pas protesté ?

Malko, de meilleure humeur depuis la promesse de Musa Sude de l’aider, répliqua avec un sourire :

— Il n’aurait pas compris. Il y a une sérieuse barrière culturelle entre ces gens et nous.

— Je me demande ce que je suis venue faire ici ! fit d’une voix furieuse la Pakistanaise.

Par moments, Malko se le demandait aussi. Mais peut être que seul, il aurait éprouvé plus de difficultés. En tout cas, Sir George Cornwell n’avait pas eu une mauvaise idée. Les risques que Malko courait à Mogadiscio étaient assez élevés pour qu’il ait une compensation. Il décida de s’amuser un peu et répondit :

— Ce que font les putains, mais en beaucoup mieux… Aisha Mokhtar en demeura muette de fureur et bredouilla :

— Qu’est-ce que vous voulez dire ?

— Que vous m’offrez, de bonne grâce, tous les orifices de votre corps, précisa-t-il. Mais, à la différence des putains, vous en éprouvez du plaisir.

Vexée, elle lui tourna le dos. Ôtant son pantalon et son T-shirt, elle se coucha sans ôter son slip de satin noir, et se tourna aussitôt vers le mur. Malko se déshabilla à son tour et se coucha sur le dos. En dépit du climatiseur qui remarchait, il faisait une chaleur de bête. Un peu plus tard, Aisha se retourna brusquement et sa tête le heurta. Ce qui lui donna une idée. De sa main droite, il saisit ses longs cheveux et les réunit en torsade. Grâce à cette natte improvisée, il poussa le visage de la jeune femme contre son ventre nu.

Elle chercha d’abord à se dégager, mais il la tenait d’une main de fer, et lui frotta le visage contre son membre en train de s’éveiller… Certes, ce n’était pas digne d’un gentleman, mais cette situation commençait à beaucoup l’exciter. Aisha attendit qu’il soit presque dur pour écarter enfin les lèvres. Domptée.

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