Gérard de Villiers - L'abominable sirène

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L'abominable sirène: краткое содержание, описание и аннотация

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Son Altesse Sérénissime Malko Linge, agent non-officiel de la CIA et vrai prince, est chargé de récupérer à Copenhague un transfuge d’Allemagne de l’Est. Travail a priori tranquille pour lui qui se remet à peine de graves blessures. Mais il n’est pas le seul à vouloir le trouver, ce transfuge...

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— Comme vous voudrez.

Il tourna les talons et sortit de la cabine. La main moite de Otto Wiegand était serrée sur la clé au fond de sa poche. Au bout de quelques minutes, il alla jusqu’à la porte et tourna le bouton : elle s’ouvrit sans peine. Il la referma et retourna s’asseoir sur la couchette. C’était trop bête.

Il venait d’échapper à la catastrophe.

La manche à air lui soufflait un air frais dans le cou. L’Allemand prit une profonde respiration. Il y avait deux solutions possibles : laisser le corps où il était au risque qu’il soit découvert avant son départ.

Où s’en débarrasser. C’était à la fois plus dangereux et plus sûr. Car, dès qu’il serait sorti de la cabine, on viendrait certainement la nettoyer. Il connaissait la propreté des Scandinaves… On croirait Helga endormie dans sa cabine. Olsen ne commencerait à la chercher que vers le déjeuner.

Lui, Otto, serait à terre depuis deux bonnes heures…

Il fallait donc trouver un endroit où dissimuler le cadavre.

Otto ouvrit la porte de la cabine et sortit dans le couloir. Avant tout, il avait besoin de respirer un peu d’air pur. Le souvenir du meurtre ne le troublait pas le moins du monde. Helga était morte bêtement, comme les soldats qui se font tuer le dernier jour de la guerre, mais il n’allait pas la pleurer. C’était une imbécile.

Il préférait quand même ne pas trop s’éloigner. Si un marin avait la mauvaise idée de venir jeter un coup d’oeil dans son nid d’amour…

Après avoir monté l’escalier métallique menant au pont, Otto aspira l’air frais avec volupté. Tout s’arrangeait. De Skagen, il filerait à Stockholm récupérer Stéphanie et de là, aux États-Unis. Ils pourraient vivre tranquillement au soleil. Otto avait toujours été attiré par la Floride.

Mais le moment n’était plus aux rêveries. Abandonnant le bastingage, il fit une inspection rapide du pont.

Décourageante.

Les panneaux de cale étaient solidement fixés et il ne vit aucun orifice assez grand pour y glisser un corps. Il reprit le chemin de la cabine, avec une seule solution en tête : se faire ouvrir le hublot et jeter le corps à la mer, solidement lesté, en priant le diable que personne ne remarque le « plouf ».

Au moment de rentrer dans sa cabine, il décida quand même d’explorer le couloir qui la desservait.

Toutes les portes étaient fermées, sauf celles des douches, quand même trop dangereuses à utiliser. Il allait rebrousser chemin lorsqu’il aperçut, dans un renfoncement à droite, une porte basse entrouverte.

Le couloir était désert. Il l’ouvrit. C’était une des soutes du cuistot, encombrée de cageots de fruits, de sacs de pommes de terre, de cartons…

L’idéal.

En silence, il entreprit de déplacer les sacs de façon à en faire une sorte de muraille derrière laquelle il pourrait dissimuler le corps. Si on le surprenait, il pourrait toujours dire qu’il avait faim.

Au bout de dix minutes il sortit du réduit, en sueur, couvert de poussière, mais joyeux. Helga avait trouvé, sinon sa dernière demeure, du moins son avant-dernière.

Il retourna à la cabine. Après avoir mis le verrou de la porte, il tira le corps de sa cachette, le souleva à grand peine et le posa sur la couchette, se cognant la tête, à la cloison. Il jura à voix basse en allemand.

Cette imbécile lui compliquerait la vie jusqu’au dernier moment.

Ouvrant la porte, il inspecta le couloir dans les deux sens. À cette heure tardive, il avait peu de chance de faire une rencontre fâcheuse. Les membres de l’équipage qui n’étaient pas de service, se reposaient.

le cadavre chargé sur l’épaule droite, il fonça. Les trente secondes les plus désagréables de sa vie. De nouveau, il se cogna le front en entrant dans l’étroit cagibi, lança en avant son funèbre fardeau et ressortit vivement. Avec un peu de chance, on ne découvrirait pas la douce Helga avant deux ou trois jours. Du moins, ce que les rats en laisseraient.

Le coeur léger, il remonta sur le pont.

Dans la nuit noire, on ne distinguait rien. Mais Otto savait que le Danemark était là-bas, sur la droite, en avant du Ragona. Même quand on découvrirait Helga, rien ne l’accuserait directement. Ce pourrait être n’importe lequel des membres de l’équipage.

Otto Wiegand conclut pour lui même que, lorsqu’il est bien fait, comme toutes les autres activités humaines, le crime paie.

Il eut une bouffée de chaleur en pensant aux interminables cuisses de Stéphanie. La vibration des moteurs le rendait nostalgique. Un peu grisé par l’air marin, il redescendit dans sa cabine.

Chapitre IV

La voix était familière et chaude : Steve, le premier secrétaire, féru de noblesse, admirait infiniment Malko. Tout de suite, il s’enquit de sa santé, posa d’interminables questions. L’esprit ailleurs, Malko répondait par monosyllabes. Soudain, il réalisa qu’une imperceptible modification s’était faite dans la voix de son interlocuteur. Il semblait embarrassé, n’ayant plus rien à dire, mais ne voulant pas raccrocher. Une petite lampe rouge s’alluma dans le cerveau de Malko. Sa santé était précieuse à David Wise, mais quand même, tant de sollicitude…

— Dites-moi, demanda-t-il, est-ce que, par hasard, la Blue Cross a décidé de ne plus me rembourser et que je serai enterré dans une fosse commune ?

Steve eut un rire horrifié et nerveux.

— Absolument pas, absolument pas, mais M. Wise m’a chargé de vous demander quelque chose…

— Il veut que j’envahisse la Tchécoslovaquie ?

Nouveau rire, encore plus nerveux. Le malheureux ne savait plus comment s’en sortir…

— C’est-à-dire qu’il désirerait que vous lui rendiez un petit service, fit plaintivement le diplomate…

Il connaissait les « petits services » de David Wise. Cela pouvait aussi bien consister à aller à quatre pattes au pôle Nord…

— Il n’attend même plus que je sois complètement remis sur pied pour me mettre à contribution, remarqua ironiquement Malko.

— Oh ! il ne s’agit pas de cela, coupa Steve. C’est un voyage tout à fait tranquille, au Danemark. De tout repos.

De toute sa bonne éducation, Malko retint un ricanement.

— De tout repos éternel, laissa-t-il tomber. Sinon il n’aurait pas besoin de moi… Enfin, je vous écoute.

Soulagé, l’Américain dévida son histoire :

— M. Wise aimerait que vous vous rendiez le plus vite possible au Danemark, à Skagen très exactement, afin de prendre contact avec un certain Otto Wiegand.

— Qui va m’accueillir avec des grenades, je suppose.

— Absolument pas ! (Steve était sincèrement choqué. Les agents « noirs » voyaient le mal partout.) Vous partez avec une accréditation officielle. (Il insista sur le mot « officiel ».) Votre mission consistera à escorter ce monsieur et à clarifier sa situation vis-à-vis des autorités danoises. Cela ne prendra pas plus de quarante-huit heures et je crois que cette personne sera heureuse de vous voir.

— Ah ! bon, pourquoi ? fit Malko, méfiant.

— J’ai cru comprendre qu’il vient de fuir l’Allemagne de l’Est et qu’il s’agit d’un agent à nous mis en place depuis des années. Un personnage très intéressant, semble-t-il.

Les traîtres sont rarement intéressants. Utiles, mais pas intéressants. Malko garda la réflexion pour lui.

— Quand faut-il que j’aille chercher cette brebis égarée ?

Nouveau silence.

— Il me semble, fit hypocritement Steve, que le navire sur lequel il se trouve touchera Skagen après-demain. J’ai pris la liberté de vous réserver une place en première sur le DC-9 des Scandinavian Airlines qui quitte Vienne demain à 12 h 35 pour Copenhague, vol 816. Vous arrivez à 14 h 10. Il y a une correspondance pour Aalborg, l’aéroport le plus proche de Skagen à 16 h 40, vol SK 207, encore un DC-9, vous avez de la chance.

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