Gérard de Villiers - L'abominable sirène

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Son Altesse Sérénissime Malko Linge, agent non-officiel de la CIA et vrai prince, est chargé de récupérer à Copenhague un transfuge d’Allemagne de l’Est. Travail a priori tranquille pour lui qui se remet à peine de graves blessures. Mais il n’est pas le seul à vouloir le trouver, ce transfuge...

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* * *

Le DC-9 des Scandinavian Airlines décolla sans une secousse et commença à monter lentement au-dessus de Vienne, tournant immédiatement vers le nord. Malko, encore mal réveillé, s’était à peine rendu compte du décollage. À côté de lui, Krisantem, regardait de tous ses yeux l’hôtesse longue et gracieuse comme une gravure de Vogue et s’enfonçait voluptueusement dans le profond fauteuil. Lui qui craignait l’avion comme la police commençait à trouver cela agréable. Encore plus lorsque l’hôtesse se pencha sur lui et lui demanda s’il désirait un peu de champagne avant son déjeuner.

À tout hasard, Krisantem dit « oui ». Cela ne pouvait pas faire de mal. Pourtant, il ne buvait jamais d’alcool.

Il se tortilla dans son fauteuil, guignant Malko du coin de l’oeil. Son parabellum Astra, enfoncé dans sa ceinture, le gênait horriblement. En dépit de ses promesses, il n’avait pas pu résister. Sans son Astra et son lacet, il se sentait tout nu.

Le DC-9 avait atteint son altitude de croisière. Le commandant de bord annonça :

— Nous arriverons à Copenhague à 14 h 10, dans une heure trente-cinq, la température y est de 22°.

Chaleur torride pour le Danemark.

Tout en buvant son champagne, Malko parcourait la note confidentielle que Steve Rosenberg lui avait remis avant le départ. Le curriculum vitae de l’homme qu’il allait retrouver à Skagen.

Édifiant.

Mais pour une fois, cela semblait vraiment être une mission de tout repos. Le transfuge serait ravi d’encaisser cinq mille dollars pour couvrir ses premiers frais et de se faire embarquer à destination des USA, avec les honneurs dus à sa trahison.

Le travail de Malko consisterait à le conduire à l’ambassade américaine de Copenhague qui accorderait le statut de réfugié politique avant même qu’il n’en ait fait la demande, à l’entretenir somptueusement à l’hôtel Royal et à le mettre dans le premier vol des Scandinavian Airlines à destination de New York.

Après, Malko pourrait chercher sa porcelaine ancienne et Krisantem flâner dans les mauvais lieux de Nyhavn.

En attendant, il se concentra sur son foie gras. Finalement, c’était en avion qu’il mangeait le mieux.

* * *

Le DC-9 venait d’atterrir à Copenhague. Il vint se coller sagement contre l’énorme couloir souple permettant aux passagers de passer directement dans l’aéroport, sans crainte des intempéries.

Il faisait un soleil magnifique. Des hôtesses de la Scandinavian sillonnaient le couloir sur leurs trottinettes, comme des gamines déchaînées.

Soudain, une voix féminine demanda en allemand :

Hoheit Malko ?

Il se retourna et crut s’être trompé d’aéroport. La jeune fille qui lui souriait aurait pu être née à Bangkok ou à Tokyo. Très brune, ses yeux en amande étaient légèrement bridés, comme ceux d’une Asiatique. Elle était assez petite, avec des jambes fines, vêtue d’un tailleur clair.

— C’est moi, répondit Malko.

Décidément, il aurait dû mettre ses lunettes noires. Ses yeux dorés le trahissaient toujours. La jeune personne lui tendit une main fine et délicate.

— Je suis Lise Kistrup. Je travaille à l’ambassade américaine au bureau de M. Clark et je dois veiller à ce que votre séjour danois se passe bien. D’ailleurs, je viens à Skagen avec vous…

C’était plutôt une bonne surprise. Lise facilita le passage des bagages et ils se retrouvèrent dans le hall de départ des lignes intérieures. Là, Malko ne put s’empêcher de demander :

— Mais vous êtes vraiment Scandinave ?

Lise éclata de rire.

— Mon grand-père est du Nord, j’ai du sang esquimau et lapon. Pourquoi ? Vous me trouvez laide…

Malko dut la persuader du contraire. Lise semblait très excitée à l’idée du voyage.

— Je suis si contente, avoua-t-elle à Malko. Je m’ennuie dans mon bureau. Au moins, je vais participer à une aventure dont tous les journaux parlent…

Il sursauta :

— Quoi ! Mais je croyais que le secret avait été totalement gardé.

La jeune fille eut un rire frais :

— Pas du tout. Depuis trois jours, les quotidiens norvégiens et danois ne parlent que de cela…

S’il avait eu Steve sous la main, il l’aurait étranglé. Ivre de rage, il demanda :

— Mais qui a lâché cette nouvelle ?

Lise haussa les épaules :

— Je crois que cela vient d’Oslo… Pourquoi, c’est grave ?

— Ça dépend, fit Malko rêveusement.

Toutes les données du problème étaient changées.

Il comprenait pourquoi on avait tenu à tout prix à ce que ce soit lui, une barbouze éprouvée, qui aille accueillir Otto Wiegand, au lieu d’un obscur fonctionnaire de l’ambassade.

La jeune Danoise lui tendit soudain une enveloppe gonflée.

— Voici cinq mille dollars que vous devez remettre à ce monsieur.

Malko empocha l’enveloppe. Les douze deniers de Judas. Décidément, on n’inventait rien sous le soleil.

— Je vous ai contrarié ? demanda Lise.

— Pas du tout, fit Malko, prince-sans-rire, plus on est de fous plus on rit.

Chapitre V

L’odeur de poisson aurait fait tomber raide mort un putois. Malko chercha vainement à aspirer une bouffée d’air frais. À Skagen tout sentait le poisson : le café du petit déjeuner, les draps, la serveuse pourtant impeccablement propre, les murs mêmes de l’hôtel.

Quant à Krisantem, il s’était littéralement recroquevillé devant l’effroyable odeur. Ça lui rappelait l’odeur des charniers en Corée. Seule, Lise ne semblait pas incommodée, bien que de temps en temps, elle portât à ses narines un mouchoir imbibé d’eau de Cologne.

Le village de Skagen consistait essentiellement en un port, une rue principale et deux énormes conserveries de poisson qui débitaient jour et nuit, alimentées par une flottille de chalutiers. Inlassablement des nuées de mouettes tournaient autour des bâtiments gris, piquant sur les cageots ouverts.

Arrivés la veille au soir à Aalborg, Malko, Lise et Krisantem avaient terminé leur voyage en voiture pour s’installer dans le meilleur hôtel d’Aalborg, le Scandia. Incommodé par l’odeur abominable, Malko avait très mal dormi. Pour se consoler, il avait installé sur la commode la photo panoramique représentant son château et pendu sa demi-douzaine de costumes d’alpaga. Il avait le faible d’aimer être bien habillé.

Le Ragona arrivant dans la matinée, ils venaient de gagner le port. Malko arrêta la Ford devant un bâtiment en brique rouge.

Il y avait des dizaines de petits chalutiers à quai. Le temps était toujours aussi mauvais et de grosses vagues grises déferlaient sur les quais en embruns sentant le poisson. Après le soleil de Copenhague, c’était triste de trouver le mauvais temps.

Accompagné de Lise, Malko entra dans le bâtiment en brique rouge au fronton duquel était inscrit : « Haagenmeister ». Commissaire du port.

Un gros homme en manches de chemise mâchonnait un cigare dans un fauteuil, devant des cartes marines et des photos de bateaux. Dans un coin, il y avait un gros poste radio-émetteur-récepteur. Le Danois salua Malko et Lise d’un vague grognement et continua la lecture du journal local.

Lise l’entreprit en danois, bien que Malko ait de sérieuses notions de cette langue, et il daigna se désintéresser de sa lecture. Elle désirait simplement savoir comment ne pas rater le naufragé du Ragona.

La question mobilisa toutes les facultés intellectuelles de son interlocuteur.

L’usine avait eu le temps de débiter trois caisses de thon lorsqu’il répondit. D’après lui le problème était très simple : aucun gros bateau ne pouvait entrer dans le port de Skagen. Excuse providentielle lorsqu’on connaissait l’Odeur… Donc la vedette du port irait à deux milles en mer à la rencontre du Ragona , et ramènerait le passager droit sur la cabane qui servait de bâtiment des douanes, au beau milieu des docks.

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