Gérard de Villiers - L'abominable sirène

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Son Altesse Sérénissime Malko Linge, agent non-officiel de la CIA et vrai prince, est chargé de récupérer à Copenhague un transfuge d’Allemagne de l’Est. Travail a priori tranquille pour lui qui se remet à peine de graves blessures. Mais il n’est pas le seul à vouloir le trouver, ce transfuge...

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L’armateur sursauta.

— Mais c’est du chantage ?

La mimique indignée du consul repoussa une accusation aussi monstrueuse. Mais Knut Haraldsen était un bon homme d’affaires et savait ce que parler veut dire. Après tout, il se moquait de ce naufragé. Pour sauver la face, il demanda :

— Pouvez-vous me dire pourquoi vous tenez tant à cet individu ?

— Non, fit paisiblement le consul.

Knut Haraldsen tripota quelques papiers sur son bureau.

— C’est bon, bougonna-t-il. Je vais donner l’ordre au capitaine Olsen de débarquer votre homme à Skagen, au Danemark.

Le consul se leva et lui tendit la main.

— Je n’en attendais pas moins de votre compréhension. Bien entendu, je vous demande de garder le secret le plus absolu sur cette affaire.

Ils se quittèrent sur une froide poignée de main. Resté seul, Knut Haraldsen frappa du poing sur son bureau. Jamais il n’avait été aussi humilié de sa vie. Il réfléchit quelques instants puis décrocha son téléphone. Il lui restait au moins un moyen de se venger et de se dédouaner vis-à-vis des Lettons.

— Demandez-moi le Dagbladet.

Il allait tout raconter au plus grand journal d’Oslo dont il connaissait le directeur.

* * *

Les yeux ouverts dans l’obscurité, Otto Wiegand écoutait les bruits du Ragona. Helga n’était pas revenue depuis vingt-quatre heures. Un marin ouvrait trois fois par jour la porte de sa cabine pour lui donner à manger et le mener jusqu’aux toilettes, à quelques mètres. On ne le laissait pas s’enfermer.

Il n’avait pas revu le capitaine.

Bientôt il serait dans une cellule à Riga et ensuite ce serait le retour à Pankow avec le cortège de choses désagréables et la fin prévue. Dans son métier, le premier accroc ne pardonnait pas. Mais c’était surtout ce qui se passait avant la balle dans la nuque qui était désagréable. À cinquante-cinq ans on n’a plus envie de souffrir. Les autres le savaient et ils en profiteraient.

Et pendant ce temps, le minéralier fendait allègrement la mer grise. Le beau temps n’était pas revenu bien qu’on fût en juin.

D’après les calculs d’Otto, il n’était plus qu’à une journée du Danemark.

Soudain, la clé tourna dans la serrure sans qu’il ait entendu le pas lourd du marin qui lui apportait à manger. D’ailleurs celui-ci était déjà venu. Otto se força à ne pas bouger de sa couchette, la tête tournée contre le mur d’acier. La voix de Helga le fit se retourner :

— Vous dormez ?

Elle portait le même chandail de laine jaune avec, cette fois, un pantalon noir moulant comme une gaine. D’un geste preste, elle referma à clé, empocha cette dernière et vint se pencher sur la couchette. Elle s’était parfumée et jeta ses bras autour du cou de l’Allemand, cherchant sa bouche.

Mais Otto ne réagit pas, surgelé comme un repas de célibataire américain. Il l’écarta brutalement.

— Où sommes-nous ?

Les yeux d’Helga battirent et elle détourna la tête.

— Je ne sais pas.

Il la saisit brutalement par les cheveux et l’attira.

— Tu mens.

Elle balbutia en cherchant à se dégager.

— Je crois que nous allons passer au large du Danemark demain matin.

— Tu m’as préparé le dinghy ?

Elle secoua la tête.

— Je n’ai rien trouvé. Il n’y a que des gros radeaux pneumatiques, pour quinze personnes.

Il jura et lâcha ses cheveux.

— Tant pis, je me contenterai d’un gilet de sauvetage. Donne-moi la clé.

Elle se raidit imperceptiblement, puis avoua dans un murmure :

— Je ne peux pas. Si mon oncle s’en aperçoit, il me tuera. Il est très violent.

Enfouissant sa tête contre sa poitrine, elle dit d’un ton suppliant :

— Pardonne-moi. Mais je ne peux pas, vraiment. Si mon oncle savait que je viens te voir…

Elle laissa sa phrase en suspens. Otto réfléchissait avec la lucidité d’un ordinateur. Il ne la convaincrait pas. Elle était terrorisée par son géant d’oncle. Il fallait tenter autre chose.

Il l’attira et aussitôt elle se pressa furieusement contre lui, ventre à ventre, comme pour se faire pardonner.

Il murmura à son oreille :

— Tu es sûre que tu ne peux pas me laisser m’enfuir ?

— C’est impossible, gémit-elle, impossible.

Ses mains remontèrent le long de son buste, épousant la forme de ses seins au passage.

— Et si je te prenais la clé de force ?

Elle roucoula, ravie de la plaisanterie.

— Je suis forte, tu sais, et je crierais…

Aussitôt, il sut qu’il devait agir sans une seconde d’hésitation.

Ses mains glissèrent de la base du cou d’Helga vers les carotides ; il l’allongea sur la couchette, basculant sur elle. Leurs regards se croisèrent et elle comprit qu’il allait la tuer.

Le reste se passa très vite. Otto n’était pas sadique. Il serra de toutes ses forces, le visage enfoncé dans la couverture pour éviter les coups d’ongle désespérés. En effet, elle était forte. Ses mains s’étaient agrippées à ses poignets et il crut qu’il ne pourrait pas maintenir son étreinte. Se soulevant légèrement, il prit du recul et lui donna un coup de genou très sec dans le ventre.

Il sentit l’onde de douleur traverser son corps et instantanément, la résistance diminua. Il en profita pour écraser le larynx de son avant-bras.

Elle eut encore quelques soubresauts violents et soudain, ne lutta plus. Pour plus de sûreté, il serra encore pendant une bonne minute. Puis il sauta de la couchette.

Ce n’était pas beau à voir. Rapidement, il s’examina devant la petite glace : heureusement, il ne portait aucune trace de la lutte. Il posa une serviette sur le visage horrible de la morte et entreprit de fouiller ses poches. Il trouva la clé tout de suite et l’empocha.

Personne ne découvrirait la disparition de la jeune Norvégienne avant le lendemain matin, puisqu’elle était censée se trouver dans sa cabine. Et, à l’aube, il jetterait à l’eau un des gros radeaux. Le détroit de Kattegat était fréquenté, il serait recueilli rapidement. Mais la vue d’Helga l’indisposait.

Le dessous de la couchette était aménagé en fourre-tout d’une seule pièce avec un panneau ouvrant. Il fit basculer le corps par terre et l’enfourna dans l’espace vide, puis referma. On ne voyait plus rien.

Il avait terminé sa macabre besogne depuis dix minutes à peine lorsque la clé tourna à nouveau dans la serrure. Et la porte s’ouvrit sur le capitaine Olsen. Otto Wiegand se dressa d’un coup sur la couchette, l’estomac noué, la nuque raide de peur. C’était le pépin imprévisible. Il chercha des yeux quelque chose qui puisse lui servir d’arme. Mais le capitaine le salua calmement, promena un regard indifférent sur la cabine et annonça :

— J’ai du nouveau en ce qui vous concerne ; il semble en effet que vous ayez de puissantes relations.

— Que voulez-vous dire ? demanda Otto, pris d’un abominable pressentiment.

Olsen se frotta le menton.

— Vous êtes libre, monsieur Wiegand, fit-il à regret. J’ai reçu l’ordre de M. Haraldsen de vous débarquer dans le port le plus proche, c’est-à-dire Skagen au Danemark. Donc j’obéis.

Otto eut du mal à faire passer les mots. Mais le Norvégien semblait mettre son trouble sur le compte de la surprise.

— Dans combien de temps arrivons-nous à Skagen ? interrogea-t-il d’une voix blanche.

— Demain, dans la matinée. Je vous autorise à venir sur le pont arrière et dans le carré des officiers.

— Non, non, pas tout de suite, se hâta de dire Otto. Je vais encore me reposer. Je ne me sens pas très bien…

Olsen hocha la tête.

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