Gérard de Villiers - L'abominable sirène

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Son Altesse Sérénissime Malko Linge, agent non-officiel de la CIA et vrai prince, est chargé de récupérer à Copenhague un transfuge d’Allemagne de l’Est. Travail a priori tranquille pour lui qui se remet à peine de graves blessures. Mais il n’est pas le seul à vouloir le trouver, ce transfuge...

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Il aurait fallu fusiller Ossip Werhun dans les cinq minutes. Passé ce délai, un jeune officier du KGB découvrit qu’il pouvait rendre de considérables services…

À partir de ce moment, l’Ukrainien se surpassa dans l’abjection. Avec une ténacité digne d’éloges, il se mit à la recherche de ses anciens compagnons pour les dénoncer à l’occupant. Sa tactique était très simple : il arrivait en loques et en sang dans un village, racontant qu’il venait d’échapper aux Russes et qu’il cherchait ses compagnons. Ses camarades de la Sécurité russe se faisaient une joie de le battre consciencieusement avant chaque mission, afin que son rôle soit plus convaincant. Neuf fois sur dix cela marchait, et Ossip n’avait plus qu’à amener les soldats russes jusqu’au refuge de ses amis.

Lorsqu’il. eut épuisé les villages d’Ukraine, il se distingua dans le repérage des éléments contre-révolutionnaires…

Bref, après cinq ans de déloyaux services, lorsqu’il demanda avec une immense humilité sa carte du Parti, on ne vit pas de raison de la lui refuser. Les Russes avaient besoin de gens sûrs en Allemagne de l’Est. Et qui de plus sûr qu’un Ossip Werhun ?

Peu à peu, il gravit les échelons de l’énorme Ministère de la sécurité. Rien ne se passa dans sa vie jusqu’en 1954. Le 20 juillet, il reçut un coup de téléphone anonyme lui fixant rendez-vous dans le cimetière. Il y rencontra un inconnu qui lui dit simplement :

— Bonjour Rinaldo.

Il ne vit jamais deux fois le même courrier. Entre temps, il était devenu un fonctionnaire important de la Sécurité. On le craignait. Personne ne semblait plus se souvenir de son passé. Pourtant, il savait que quelque part, il y avait un dossier le concernant.

Cependant, il n’aurait jamais bougé sans deux raisons. Stéphanie d’abord. Sa secrétaire. Une superbe Allemande pulpeuse et faussement ingénue, de vingt ans sa cadette. Deux mois après son entrée au bureau, elle était devenue la maîtresse d’Otto. À la fin de l’année il l’épousait, fou de sa beauté. Et, brusquement, il en avait eu assez du morne univers communiste. Il avait envie de vivre à l’ouest avec sa jeune femme.

Le second fait s’était passé trois mois plus tôt. Il venait d’être nommé sous-directeur à la Sécurité intérieure et son prédécesseur l’avait mis au courant de dossiers qu’il ignorait. L’homme qui prenait sa retraite lui avait tendu une chemise rose où un seul mot était écrit : « RINALDO ».

Otto Wiegand s’était liquéfié sur place. Mais l’autre avait seulement tapoté la poussière de la chemise en remarquant :

— Ça, c’est un très, très vieux dossier, qui remonte à la fin de la guerre. Nous savons qu’il y a dans nos services un agent américain qui s’appelle Rinaldo. Nous n’avons jamais pu l’identifier. Peut-être serez-vous plus heureux… C’est pour cela que nous n’avons jamais fermé le dossier…

De ce jour, Otto avait décidé de fuir à l’Ouest. Il ne pouvait pas vivre avec cette épée de Damoclès. Un mois plus tôt, il avait averti son contact :

— Je vais passer à l’Ouest, j’ai des informations très importantes sur le réseau communiste en Allemagne de l’Ouest…

Ce qui était la vérité stricte. Otto avait préparé sa fuite. Il n’avait mis Stéphanie dans la confidence qu’au dernier moment. Officiellement, il partait pour quelques jours se reposer, laissant la responsabilité du service à son homologue du KGB, Boris Sevchenko.

Il avait choisi d’aller directement en Amérique. L’Allemagne comptait encore trop de partisans de Stephan Bandera, soutenus par le Gehlen Apparat [4] Organisation de renseignement de l’Allemagne de l’Ouest. .

Ils risquaient de se souvenir de ses petites trahisons. Et un malheur est vite arrivé…

Le plus dur avait été de se séparer de Stéphanie, même pour quelques jours. Très ouvertement, elle partait pour Stockholm. Et maintenant, il voguait vers l’Est… Ironie du sort.

De nouveau, il se dressa à genoux sur la couchette, mais la nuit était tombée et il n’entendait plus que le bruit des vagues froides de l’Atlantique.

Chapitre II

Son Altesse Sérénissime le prince Malko, chevalier de l’Ordre des Séraphins, Margrave de Basse-Lusace, chevalier de droit de l’Aigle-Noir, comte du Saint-Empire romain, landgrave de Kletsaus, chevalier d’honneur et de dévotion de l’Ordre souverain de Malte – pour ne citer que ses titres les plus importants – était en train de se dire, qu’après tout, il valait mieux être de sang noble, encore bien conservé et pas trop pauvre plutôt que mort, au fond du cimetière d’Arlington, en Virginie, sous un carré de gazon vert.

C’est là que la CIA fait enterrer les barbouzes particulièrement méritantes, mortes au champ du déshonneur.

Bien que l’on soit au mois de juin, il avait demandé que l’on fasse du feu dans la bibliothèque, juste pour le regard. Les flammes faisaient danser de drôles de lueurs dans les yeux d’Alexandra.

Ils étaient étendus tous les deux sur un profond canapé de velours rouge. Malko drapé dans une robe de chambre d’épaisse soie thaï, Alexandra, dans ses interminables cheveux blond-vénitien. À leurs pieds, une bouteille de Dom Pérignon 1959 – une année particulièrement bonne – était aux trois quarts vide.

Alexandra termina sa coupe et la jeta dans l’âtre où elle se brisa. Petite manie de la jeune Autrichienne qui pensait que cela portait bonheur.

Elle effleura de ses lèvres le cou de Malko.

— Je t’aime, mein Hoheit [5] Mon Altesse. , dit-elle pensivement.

Jamais les yeux d’or de Malko n’avaient été aussi dorés. Il caressa la longue cuisse nue d’Alexandra et, à son tour, vida sa coupe puis la jeta dans le feu.

— Tu es merveilleuse, dit-il.

Il connaissait Alexandra depuis toujours. Orpheline, elle dirigeait d’une main de fer un domaine agricole voisin de son château. Ils avaient flirté ensemble longtemps avant que la jeune Autrichienne ne consentît à devenir sa maîtresse, deux ans plus tôt, dans des circonstances dramatiques. [6] Voir : Le Dossier Kennedy.

Partageant son temps entre les USA, ses voyages pour la CIA, et son château, Malko quittait fréquemment Alexandra. Ce qui causait des drames sans fin.

D’un orgueil himalayen et d’une jalousie défiant l’imagination, elle se refusait à partager Malko. À chacun de ses retours, il devait la reconquérir, lui téléphoner, la noyer de roses, bref apaiser son amour-propre blessé. Mais le résultat en valait la peine. Alexandra, quand elle le voulait, était une créature de rêve.

La veille, Malko avait donné une soirée dans son château, où étaient venus des gens de Vienne et des environs. C’était la première fois qu’il étrennait la rampe extérieure construite en son absence permettant aux voitures de débarquer leurs passagers directement dans les salons du premier étage.

Ce raffinement avait eu beaucoup de succès. Ainsi que le Dom Pérignon 1959 et le caviar « Bélouga » d’Iran.

Alexandra avait joué la maîtresse de maison, follement excitante dans une robe de mousseline rose qui dévoilait les neuf dixièmes de son corps. Malko en avait oublié de baiser quelques mains, assez ridées, il faut dire à sa décharge. Un peu plus tard, en dansant avec Malko dans le grand salon tout juste restauré, Alexandra s’était conduite avec la charmante indécence d’une jeune guenon. Son chignon compliqué et son air hautain inspiraient pourtant le respect à ses autres soupirants.

Les invités partis, il l’avait trouvée l’attendant dans le salon dont elle avait éteint tous les lustres, ne laissant brûler que deux gros chandeliers.

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