Gérard de Villiers - Cyclone à l'O.N.U.

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Cyclone à l'O.N.U.: краткое содержание, описание и аннотация

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— Stop, cria le détective, ou je tire.

Julius West courut encore plus vite, hurlant des imprécations. Plusieurs Noirs sortirent sur le pas de leur porte. À Harlem, des Blancs en train de poursuivre un Noir, cela risquait toujours de déboucher sur une émeute.

L’inspecteur et Malko couraient toujours comme des fous. Finalement quatre autres flics jaillirent d’une seconde voiture et firent le barrage. Julius West hésita une seconde et ce fut sa perte. Le détective plongea comme un avant de rugby et le plaqua aux jambes. Il eut beau se débattre, les quatre autres et Malko arrivaient derrière. En un clin d’œil, ce fut réglé.

À peine était-il dans la voiture que les deux détectives lui arrachèrent ses vêtements avec une brutalité inouïe. Pantalon, veste, chemise, même ses sous-vêtements. Julius West hurlait, se débattait, tandis que les deux policiers déployaient le flegme d’un majordome britannique débarrassant son maître de son manteau. En un clin d’œil, le Noir fut nu comme un ver. Malko vit apparaître des morceaux de chair noire avant que Julius ne soit enroulé dans une vieille couverture. La vieille Ford fit un superbe U turn sur Lennox et repartit vers le sud, après que le conducteur eut enclenché sa sirène. Il était temps : un colosse noir avait jailli de sa boutique, un hachoir à la main, et menaçait les autres policiers en hurlant des imprécations. Déjà plusieurs autres Noirs s’agglutinaient autour de lui.

— Pourquoi l’avez-vous déshabillé ? demanda Malko, secoué par les cahots.

Les rues de New York étaient de pis en pis.

Un des détectives rit. Il était pratiquement assis sur le Noir.

— Comme ça, il ne risque pas d’avaler sa saloperie ou de la planquer quelque part avant d’arriver chez nous…

Julius étouffait sous sa couverture. Le détective dégagea un peu sa tête et lui braqua un 38 snub-nose sous le nez.

— Si tu fais le con, ça va partir tout seul, fils…

— Je veux un avocat, c’est une arrestation illégale, glapit le Noir, les yeux exorbités, bavant, essayant de mordre. Rendez-moi mes vêtements.

— C’est ça, tout à l’heure, si tu es bien sage. Tu veux pas un mouchoir pour te moucher, par hasard ?

Il le frappa légèrement avec la crosse du 38 sur le sommet du crâne. Julius se tint tranquille. Même à l’intérieur de la voiture, le bruit de la sirène était assourdissant. Jusqu’à ce qu’ils arrivent à Old Slip Street, ils ne purent plus se parler. Malko regardait la tête ébouriffée derrière lui. Julius West avait un pouvoir incroyable entre ses mains, quelque chose dont il n’aurait jamais rêvé dans ses rêves les plus fous. Mais encore fallait-il qu’il acceptât de s’en servir.

On le débarqua brutalement de la Ford, toujours enveloppé dans la couverture. Il la releva sur des mollets maigres pour pouvoir marcher et escalader l’escalier crasseux.

Le quartier général du Narcotic Bureau pour Manhattan ne payait pas de mine. Un vieux building de quatre étages, tout près du South East End Express, à la hauteur du 9e Pier, presque à la pointe de Manhattan. Une trentaine de détectives y travaillaient jour et nuit.

On les conduisit directement dans le bureau du capitaine, un Irlandais qui ressemblait à un baril de bière surmonté d’une trogne d’ivrogne. En voyant Jeanie, Julius cracha par terre et murmura quelque chose entre ses dents, puis la fixa avec une haine incroyable. Malko en eut froid dans le dos pour elle.

Déjà, en présence du capitaine, on fouillait les vêtements de Julius West. Cela ne fut pas long, il y avait six paquets de papier brun. Le capitaine en ouvrit un, et une poudre blanche apparut. Il la flaira avec dégoût.

— Tu vas peut-être nous dire que c’est du sucre en poudre ?

Julius ne répondit pas, baissa la tête. Le capitaine haussa les épaules et avertit le Noir :

— Cette fois-ci, tu es bon pour le pénitencier. On te reverra dans une dizaine d’années. Si tu ne crèves pas avant.

— Je veux un avocat, dit haineusement Julius West. J’ai droit à un avocat.

— Un avocat, mon cul, dit le capitaine, si tu continues tu as droit à une trempe et c’est tout. Vu ? Allez, emmenez-le.

Deux énormes flics en uniforme traînèrent le Noir hors de la pièce, tandis qu’il continuait à réclamer un avocat sur tous les tons. Quand il eut disparu, le capitaine regarda Malko d’un air soucieux.

— Tout cela n’est pas très régulier, parce qu’il a vraiment droit à un avocat. Et le jour où il en aura un, cela va me retomber sur le dos.

Malko le rassura.

— Capitaine, s’il vous faut un mot signé du président des USA pour être tranquille, vous l’aurez. Mais vous devez nous laisser faire ce que nous voulons avec lui. Nous aurons peut-être même à l’enlever d’ici.

Horrible. Le gros capitaine haussa les épaules avec indifférence.

— Moi, si je suis couvert, vous pouvez le foutre dans un tonneau de ciment, et le balancer dans l’Hudson, je m’en fous.

Malko se tourna vers Jeanie.

— Ne perdons pas de temps, dit-il.

Un des policiers les conduisit jusqu’à la cellule du jeune Noir. Il était assis, la tête dans ses mains, et ne bougea pas quand Malko et la jeune Noire entrèrent. Le policier resta de l’autre côté des barreaux, un 38 à la main, prêt à tirer.

— Faites attention, il est dangereux, avertit-il.

— Julius, fit Jeanie, il faut que je te parle.

Julius West leva la tête et dit d’une voix atone :

— Crève salope. Si jamais je te revois hors d’ici, je te sortirai le con du corps et je le ferai bouffer aux chiens. Et ça risque encore de les empoisonner. Fous le camp.

Jeanie fit comme si elle n’avait pas entendu.

— Julius, répéta-t-elle, si tu passes devant le juge, tu vas prendre cinq ans. Tu le sais bien. Ce coup-ci, ils t’ont pris en flagrant délit. Tu connais le juge Riley, il voudrait tous vous voir morts. J’ai un marché à te proposer : si tu nous aides, tu sors d’ici tranquillement et on oubliera même que l’on t’a vu ce soir.

— Ça doit être une belle saloperie, ricana Julius West. Parce que, quand ils te tiennent, ils ne te lâchent pas comme ça. Cause toujours, ça fait passer le temps. Tu m’en voudras pas si je crache…

Jeanie fit signe à Malko. Il prit la parole à son tour.

— Julius dit-il, j’ai besoin de quelqu’un qui connaisse les planques des Panthères noires. C’est une histoire de kidnapping. Des femmes et des enfants sont en danger de mort. Je sais que tu les connais, que tu les ravitailles. Personne ne saura jamais que tu nous a aidés… Mais je dois les trouver avant ce soir.

Julius West leva la tête, une expression d’intense surprise sur le visage. Puis, brusquement, il éclata d’un rire hystérique, se tapant les cuisses avec les mains. Un peu plus il allait se rouler par terre.

— Oh ! man, fit-il, c’est trop drôle ! Mais, pauvre con, si je faisais ça, je serais mort en sortant d’ici et tous les flics de Harlem ne pourraient pas me protéger. Ils me couperaient en morceaux, ils m’étriperaient. Oh ! man, ce que c’est drôle. Il est marrant ton copain, dit-il à Jeanie. T’as rien d’autre pour moi ?

Il fixa Malko, soudain haineux, et ajouta :

— En plus, les Panthères, je les aime. Ce sont les seuls assez gonflés pour descendre des saloperies de flics comme celui qui est dehors. Tu penses pas que je vais travailler contre eux. Maintenant foutez le camp et laissez-moi dormir. Si j’ai pas un avocat demain matin, je vais faire un tel ramdam qu’on m’entendra jusqu’à la Maison-Blanche.

Jeanie fit signe à Malko de ne pas insister. Ils sortirent tous les deux de la cellule. Jeanie se pencha vers le flic de garde.

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