Gérard de Villiers - Cyclone à l'O.N.U.

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Cyclone à l'O.N.U.: краткое содержание, описание и аннотация

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L’inspecteur tira Malko en arrière.

— Attention, ils sont très méfiants. On dirait qu’ils ont un sixième sens.

Jeanie, en civil, avec une jupe noire et un chemisier blanc renchérit :

— Ce serait trop bête. Il va sûrement venir comme tous les soirs.

« Il » c’était Julius West, le drogué qui connaissait les planques des Panthères noires, le seul homme qui puisse aider Malko. Mais, pour cela, il fallait d’abord le prendre avec de la drogue pour faire pression sur lui.

Le carrefour était truqué comme un décor de film. L’immeuble où se trouvait Malko était occupé par les agents du Narcotic Bureau depuis une dizaine de jours, vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Pour essayer de remonter une filière de pourvoyeurs de drogue. Mais, ce soir, sur la demande de Malko et de Jeanie, les dispositions étaient un peu différentes. Sur Madison Avenue, une vieille Ford en ruine avec une carrosserie noire rouillée et pleine de trous, était prête à intervenir avec les quatre meilleurs détectives du Narcotic Bureau. Il fallait prendre Julius West.

Un peu partout dans le quartier, des détectives, certains noirs, étaient prêts à intercepter un éventuel fuyard. Avec l’ordre absolu de ne tirer qu’à la dernière extrémité. Mort, Julius West ne servait à rien.

— Regardez, fit le détective derrière Malko.

Ils étaient derrière une fenêtre du second étage de l’immeuble occupé par la police, au coin nord-ouest de Madison, avec vue plongeante sur le carrefour.

Un Noir mal habillé s’était arrêté près de la vieille et bavardait avec elle. Il se pencha et posa quelque chose sur ses genoux. Puis, tranquillement, il alla à la poubelle. Il souleva le couvercle, comme s’il cherchait un objet à récupérer. Il eut beau faire vite, Malko le vit prendre un petit paquet marron et refermer vivement le couvercle.

Puis il se dirigea droit vers le Noir assis sur la borne d’incendie. En passant devant lui, il ouvrit les doigts et on put nettement voir leur contenu. Le Noir ne cessa pas de faire rebondir sa balle de golf et l’homme changea de trottoir, et s’éloigna. Le tout n’avait pas duré vingt secondes.

— C’est bien fait, n’est-ce pas ? dit Jeanie. La vieille encaisse l’argent. Quinze dollars pour une dose d’héroïne. L’acheteur va se servir dans la poubelle qui a été « garnie » auparavant. Le jeune est là pour vérifier qu’il ne prend que ce qu’il a payé. Vous pouvez être sûr qu’il a un rasoir dans la poche. La vieille lui crie quelque chose pour la quantité. Ils ont un code.

C’est beaucoup plus sûr que de se retrouver dans les toilettes d’un bar. Si la police survient, personne n’a de drogue sur soi. Ils jureraient qu’un type poursuivi l’a abandonnée dans la poubelle.

C’est sans parade.

Malko était stupéfait d’une telle organisation. La CIA passait par d’étranges détours. Dire qu’en ce moment l’ambassadeur extraordinaire du Pakistan prononçait un discours fleuve à l’Assemblée générale des Nations Unies pour gagner du temps et permettre à Malko d’arrêter un petit trafiquant qui tenait le sort du vote entre ses mains.

Du moins, si le raisonnement de Malko était correct. Et s’il parvenait à réaliser son plan de contre-attaque.

Combien de délégués étaient-ils en train de trembler pour un membre de leur famille ? L’opération « terreur » avait été bien menée. Le FBI n’avait pas encore recueilli une seule plainte. Quant à David Mugali, il était retourné chez lui, persuadé de ne pas avoir ouvert la bouche. Malko n’arrivait pas à chasser son angoisse. La vie de plusieurs personnes était entre ses mains, même si personne ne lui en demandait compte. Il était certain que David Mugali n’était pas le seul dans son cas.

Il inspecta le carrefour. Une Noire en guenilles discutait avec la vieille. Le manège se renouvela.

Tous les drogués de Harlem allaient défiler. Pourvu que Julius West se montre. Jeanie ne quittait pas la poubelle des yeux une seconde : elle était la seule à pouvoir le reconnaître.

Elle sourit à Malko et il comprit que le facteur humain avait nettement joué en sa faveur. Jeanie devait en avoir assez des coups de gueule de son amant. Sans uniforme, elle était ravissante, avec un corps bien dessiné, un visage expressif et sensuel. Malko lui rendit son sourire.

— Jeanie, vous devriez être cover-girl ou faire du cinéma, au lieu de croupir dans un commissariat de Harlem.

Elle secoua la tête.

— Ce ne sont pas des métiers pour moi. J’aurais honte. Déjà, quand je mets des jupes trop courtes, je ne me sens pas à l’aise. Je n’aime pas que les hommes sifflent sur mon passage. Alors, me mettre toute nue devant un photographe !

— Vous n’avez pas besoin de vous déshabiller pour inspirer le désir, dit galamment Malko.

Elle se détourna sans rien dire, très gênée ; jamais on ne lui avait fait de compliment aussi direct. Au même moment, le détective poussa Malko du coude.

— Tiens, en voilà encore un.

Malko et Jeanie se penchèrent. La jeune Noire tressaillit.

— C’est lui.

Le Noir qui arrivait traînait la jambe et était d’une maigreur squelettique, presque chauve, le visage creusé et vide. Son allure était différente de celles des autres acheteurs. Il regarda autour de lui, avant de s’approcher de la vieille. Quand son regard se posa sur le building où se trouvait Malko, celui-ci s’écarta de la fenêtre instinctivement. Bien que le Noir ne puisse les voir à cause des rideaux.

Julius West s’arrêta devant la vieille, paraissant discuter avec elle.

— Pourvu qu’il ait de l’argent ! soupira Jeanie, cette vieille peau ne lui fera pas crédit.

Julius avait de l’argent. Il posa une poignée de billets sur le tablier de la vieille et se dirigea vers la poubelle. Il souleva le couvercle, y plongea la main et l’enfouit aussitôt dans sa poche. Il se servit deux fois sous l’œil indifférent du guetteur, puis replaça le couvercle de la poubelle et s’éloigna en traînant la jambe, vers Madison Avenue.

— Lui, c’est différent, expliqua Jeanie à voix basse, comme si Julius West pouvait les entendre. Il est grossiste, aussi ils savent qu’il revient régulièrement et qu’il n’a pas intérêt à les voler. Il prend ce qu’il veut dans la poubelle. Il faut l’attraper maintenant, avant qu’il revende son héroïne.

Le détective dévalait déjà les escaliers branlants. Ils sortirent par la porte de derrière et s’engouffrèrent dans une Ford garée dans le parking. Le détective mit la radio en marche pour se brancher sur une seconde voiture qui se trouvait sur Madison Avenue.

— Attention, avertit Jeanie, il faut le rattraper avant qu’il prenne le métro, après, ce sera plus difficile, il pourra se débarrasser des sachets d’héroïne.

La Ford démarra si brutalement que la jeune femme fut projetée contre Malko, et que les pneus hurlèrent.

Deux virages, et ils se retrouvèrent sur Madison Avenue, passant devant la poubelle. La vieille n’avait pas bougé et jeta un coup d’œil indifférent à la Ford.

— Il se dirige vers la 117e Rue, grésilla le haut-parleur de la voiture.

— Dépêchons-nous, dit Jeanie, le métro est à la 118e.

La Ford fit un bond en avant. Le détective qui conduisait avait l’habitude des poursuites et un moteur de trois cent soixante-quinze chevaux…

— Le voilà, annonça Jeanie.

Julius West marchait tranquillement au bord du trottoir. Il ne se retourna même pas en entendant le bruit du moteur. Lorsqu’il le fit, c’était trop tard. Le détective avait jailli de la Ford. Malko aperçut le visage paniqué de Julius West. En dépit de sa boiterie, il démarra comme un coureur de cent mètres, agitant les bras à travers l’avenue comme un moulin à vent.

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