Gérard de Villiers - Cyclone à l'O.N.U.
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- Название:Cyclone à l'O.N.U.
- Автор:
- Издательство:Plon
- Жанр:
- Год:1970
- Город:Paris
- ISBN:2-259-00136-X
- Рейтинг книги:5 / 5. Голосов: 1
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Cyclone à l'O.N.U.: краткое содержание, описание и аннотация
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— Tout ira bien, fit-elle à mi-voix.
Julius ne répondit pas. Il contemplait la planque des Mad Dogs. La voiture était arrêtée au coin de la Première Avenue et de la 128e Rue. Cent mètres plus loin, il y avait une maison promise à la démolition, accotée à l’East River. Les portes et les fenêtres étaient condamnées par des planches clouées en croix et de grandes pancartes avertissaient du danger qu’il y avait à pénétrer dans ces murs qui risquaient de s’effondrer à chaque instant.
— Il a l’air de n’y avoir personne, dit Malko.
Son idée de retrouver les otages lui semblait folle, maintenant. Il y avait tellement d’endroits où ils pouvaient se cacher à New York. Cet homme était prêt à leur raconter n’importe quoi. Pourtant, ce ne devait pas être facile de retenir prisonnières plusieurs personnes. Cette maison était l’endroit idéal. Pas de voisins, et le fleuve pour s’enfuir au besoin.
— Hier, ils étaient encore là, ricana Julius. Je leur ai vendu de la came.
— Tu as vu des étrangers avec eux ? demanda Jeanie.
Julius haussa les épaules.
— La baraque est immense. Quatre étages. Quand je viens, il y en a deux qui descendent et je fais le business en bas, ils ne me laissent pas monter.
— Combien sont-ils ?
— Sais pas.
— Ils sont armés ? demanda le détective.
Julius West eut un sourire venimeux.
— Sûr. Avec de gros pistolets qui vont faire de sacrés trous dans ta viande, poulet.
Le détective s’agita, mal à l’aise.
— Si on ne les prend pas par surprise, dit-il, ça va être un massacre. Ils auront dix fois le temps de liquider les otages. S’il y en a.
— Je vais y aller, proposa Jeanie. Avec Julius, ils ne se méfieront pas d’une femme. Et je sais me servir d’un pistolet. Je nettoie toujours celui de mon mari.
Malko secoua la tête.
— Si Julius vous trahit, nous ne pourrons rien pour vous. Laissez cela à un homme.
— Non, j’y vais, fit Jeanie.
Julius West recommençait à trembler comme une feuille. Jeanie le regarda froidement.
— Si tu ne fais pas l’idiot, tu auras assez de came pour te soigner. Comment ça se passe d’habitude ?
— Je vais gratter à la porte de côté, dans le terrain vague. Il y en a un qui vient. Avant d’ouvrir, il demande qui c’est. Ensuite, il remonte chercher le pognon et il me fait entrer. Ça dure jamais longtemps.
— Tu as un code pour frapper ?
— Deux, trois, deux.
Jeanie sourit à Malko.
— Je vais essayer de neutraliser celui du bas. Si ça ne marche pas, il ne faudra pas perdre de temps.
Al Katz n’était pas arrivé. Le chauffeur de la Ford était en train d’alerter les vedettes de la Brigade fluviale. Il y eut un rapide échange de consignes avec les autres voitures, puis il regarda sa montre.
— On y va dans cinq minutes, annonça-t-il. Le temps aux vedettes d’arriver.
Une Oldsmobile noire vint se garer presque en face de la maison abandonnée. Quatre policiers se trouvaient à l’intérieur, dont l’un avec un bazooka. Leur mission était d’attaquer la porte principale dès que l’effet de surprise serait passé.
Deux autres voitures stationnaient dans la 128e Rue, et les hommes de la quatrième se tenaient prêts à bondir à la suite de Jeanie. Les commissariats de Harlem étaient en alerte. Tout ce que New York comptait de policiers disponibles était prêt à se diriger vers cette maison abandonnée de l’East Side.
Mais pour l’instant, tout reposait sur Jeanie.
À travers le pare-brise de la Ford, Malko et le détective la virent entrer dans le terrain vague. Il n’y avait toujours aucun signe de vie dans la maison. Malko arma son pistolet extra-plat. Jeanie avait dans son sac un 38 spécial.
Julius parvint jusqu’à la porte condamnée et frappa après avoir regardé autour de lui. Comme il n’y avait aucune ouverture sur le côté, les occupants éventuels ne pouvaient l’avoir vu sortir de la Ford. Le détective à côté de Malko, murmura :
— Elle est gonflée d’aller avec une ordure pareille.
Jeanie tendait l’oreille de toutes ses forces. On n’entendait pas le moindre craquement à l’intérieur de la maison. Elle fit signe silencieusement à Julius de refrapper, mais il secoua la tête. Il était gris de peur. Le cœur de Jeanie battait à grands coups dans sa poitrine. Maintenant, il était trop tard pour reculer. La voix la fit sursauter.
— Julius ?
Une voix éraillée et basse, qui venait à travers la porte. L’homme avait dû coller ses lèvres au battant.
— Ouais, c’est moi.
— Qu’est-ce que tu veux ?
— Je suis chargé.
— On n’a besoin de rien. Demain peut-être.
La panique submergea Jeanie. C’était trop bête. Mais Julius réagit bien.
— Demain, je suis pas là, dit-il d’une voix geignarde. Et j’ai besoin de pognon ce soir.
— Bon, je vais voir, fit la voix. Attends.
Jeanie entendit des marches craquer, puis plus rien. Intérieurement, elle se mit à compter les secondes, pour dompter les pulsations de son cœur. Enfin, il y eut un frôlement.
— T’es seul ? fit la voix.
Pris de court, Julius ne répondit pas tout de suite, puis avoua :
— J’ai une petite sœur avec moi. Vaut mieux que tu la connaisses parce qu’elle va faire la tournée.
— Va te faire foutre, fit la voix. J’aime pas ça.
— Tu me connais, fit Julius. Y a pas de pépin.
Encore un silence long comme l’éternité. Puis la voix fit à regret :
— Bouge pas, j’ouvre. Reste bien face de la porte.
Il y eut des grincements puis la porte de bois s’entrouvrit. Jeanie vit le double canon d’un fusil de chasse scié. Une main noire attira Julius à l’intérieur et elle le suivit. D’abord, elle ne distingua rien dans la pénombre. Puis elle vit à la lueur d’une lampe de poche voilée d’une toile un grand Noir torse nu, vêtu d’un pantalon de flanelle gris braquant sur elle le fusil de chasse.
Julius était grisâtre. L’autre tendit la main.
— Tu as la came ?
Derrière lui, il y avait un escalier de bois. Le rez-de-chaussée était vide.
— Tu as le pognon ?
Le Noir dévisageait Jeanie avec attention. Julius sortit de sa poche trois sachets, mais le Noir les ignora.
— C’est gentil d’avoir amené une petite sœur, fit-il.
Il se rapprocha de l’escalier et appela :
— Harris.
L’escalier craqua, et quelques secondes plus tard un autre Noir apparut. Il ne devait avoir qu’une vingtaine d’années. Le premier Noir désigna Jeanie du bout de son fusil.
— Julius nous apporte un cadeau. Vas-y le premier.
Jeanie poussa un petit cri, recula vers la porte. Le Noir avança rapidement, lui mit le canon du fusil sous le menton.
— Déshabille-toi. Vite.
Jeanie sentit que si elle n’obéissait pas, il allait la tuer. Ses lèvres tremblaient, elle était paralysée, elle n’avait pas pensé à ça. Elle laissa tomber son sac par terre. Pourvu qu’ils ne le fouillent pas. Le jeune Noir s’approcha et fit passer sa robe par-dessus sa tête. Elle se laissa faire. La fusil la menaçait toujours. Elle sentit une main arracher son slip et le faire glisser le long de ses jambes. Dans un coin Julius regardait, terrorisé. Le jeune Noir ne prit pas la peine d’ôter le soutien-gorge de la Noire. D’une poussée, il la fit tomber par terre, sur sa robe. Comme elle cherchait à se relever le Noir au fusil jappa :
— Reste étendue.
Jeanie tremblait de tous ses membres.
— Vas-y, dit le Noir au plus jeune, communie le premier.
Le jeune Noir s’agenouilla sur la robe, ouvrit son blue-jean et s’affala sur Jeanie. Il la pénétra très vite et commença à aller et venir en elle. Ni l’un ni l’autre ne disaient un mot, mais de grosses larmes roulaient sur les joues de Jeanie.
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