Gérard de Villiers - Cyclone à l'O.N.U.

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Cyclone à l'O.N.U.: краткое содержание, описание и аннотация

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En regardant le tableau, une idée vint à l’esprit de Malko. Cela ne pouvait faire de mal à personne et risquait de récupérer deux voix.

— Les représentants du Yémen et de l’Ouganda sont à Washington pour consulter leurs ambassadeurs, dit-il, j’ai une idée.

Al Katz leva des yeux bleus inquiets.

— Eh ! vous n’allez pas les enlever ? Jamais je ne…

— Vous n’avez pas honte de penser une chose pareille, dit Malko. Moi, une Altesse Sérénissime me livrer à un vulgaire kidnapping ? Ce sont des méthodes de voyou. Il y a mieux.

Il expliqua son idée à Al Katz. Lorsqu’il sortit du bureau, l’Américain se tapait encore les cuisses de rire. Sa première détente depuis le début de l’affaire.

Malko téléphona à l’Hôpital Bellevue, où Jeanie avait été transportée. Il lui avait fait envoyer une énorme gerbe de roses rouges avec sa carte, à la première heure. On la lui passa. Sa voix était faible, lointaine, au bord des larmes.

— Oh ! merci, dit-elle, merci. Cela m’a fait si plaisir.

Elle parlait des fleurs. C’était la première fois qu’on lui envoyait des fleurs. Les collègues du commissariat la considéraient comme de la belle viande noire, bonne à sauter sur un coin de table. Mais n’auraient pas dépensé cinquante cents pour un bouquet de marguerites.

* * *

Le vol 563 des Eastern Airlines venait tout juste de décoller de Washington DC [7] District of Columbia. . Trois quarts d’heure de vol jusqu’à New York La Guardia sur un petit Boeing 737 renflé et bas sur pattes. À par les hôtesses, rien que des hommes à bord. Une vraie navette, de businessmen qui allaient retrouver leur famille ou leur petite amie à New York.

Tous assoiffés.

Avant même que l’appareil n’ait atteint son altitude de croisière, les hôtesses commencèrent à prendre les commandes pour les rafraîchissements. Un dollar le verre, payable d’avance. La plupart des passagers en commandaient deux.

Deux d’entre eux, des hommes dans la force de l’âge, se ressemblant vaguement, en commandèrent trois chacun. L’hôtesse eut un petit rire en prenant la commande.

— Vous n’allez pas tenir droit en descendant. Attention à votre femme.

Plus rien ne se passa pendant un bon moment. Les passagers s’humectaient paisiblement en essayant de faire la cour aux hôtesses blasées. Le temps était clair, et même à New York il faisait beau. Le vol 563 était un vol sans histoire, sauf lorsqu’un passager oubliait sa serviette dans un rack.

Les deux passagers du premier rang avaient bu leurs trois verres. Ils se consultèrent du regard puis se levèrent en même temps. L’un d’eux resta debout au milieu de l’allée centrale tandis que le second se dirigeait vers le poste de pilotage, en traversant la cabine des premières. Aussitôt il se heurta à l’hôtesse.

— C’est trop tard pour boire, fit espièglement celle-ci. Regagnez-votre place.

— Je ne veux pas boire, fit l’homme, je veux parler au commandant de bord.

L’hôtesse secoua la tête.

— C’est impossible. Il faut regagner votre place.

Soudain, elle vit le pistolet aux reflets bleutés dans sa main droite et poussa un cri.

— C’est une blague ?

— Non, c’est un vrai, et nous allons à Cuba, fit l’homme.

Il poussa l’hôtesse dans le cockpit, tenant son pistolet bien en évidence.

— Demi-tour sur Cuba, fit-il au pilote, l’arme braquée sur sa nuque. Nous allons à La Havane. Ne résistez pas, nous avons quelqu’un dans la cabine qui s’occupe des autres passagers. Vous pouvez prévenir La Guardia si vous voulez.

Le pilote ne chercha même pas à atermoyer. La compagnie avait déjà eu une douzaine d’appareils déroutés sur Cuba. Une simple routine. Mais il regarda avec surprise son hijacker. Il ne ressemblait pas aux jeunes gens hirsutes et hystériques qui mettaient d’habitude le cap sur Cuba. Il était bien habillé, les cheveux courts, et s’exprimait parfaitement.

Philosophiquement, le pilote se dit que les temps avaient bien changé et qu’on ne pouvait plus se fier à personne.

Le Boeing s’inclina vers l’est et le commandant de bord prit son micro pour avertir ses passagers qu’ils n’arriveraient à New York que deux jours plus tard.

L’homme qui tenait le pistolet était resté devant la cabine. Il se demandait ce que penseraient les Cubains s’ils découvraient que les agents du FBI se mettaient eux aussi à détourner des avions sur Cuba.

Il valait mieux qu’ils ne le sachent jamais. Et il aurait donné cher pour savoir la raison qui poussait la CIA à détourner un avion américain sur Cuba.

Chapitre XVII

Mamadou Rikoro était plongé dans un affreux dilemme. Froissant nerveusement le reçu de sa banque au fond de sa poche, il n’écoutait que d’une oreille distraite le représentant de la Colombie traîner les USA dans la boue. Son voisin, délégué d’un pays de l’Est, écoutait religieusement. Il se tourna vers Mamadou – toujours avide de conquérir la sympathie d’une République noire – et lui sourit largement. Rikoro répondit par une faible grimace. Son voisin n’avait pas ses problèmes. Il n’était que le magnétophone de son gouvernement. S’il déraillait il était fusillé, un point c’est tout. Ce qui éliminait bien des problèmes de conscience.

Comme ceux de Rikoro. Il avait beau passer la main dans ses cheveux crépus, il n’arrivait pas à trouver de solution satisfaisante.

Ce matin même il avait reçu de sa banque la nouvelle de l’arrivée d’un virement de trente mille dollars. Provenance anonyme. Il recevait un virement identique tous les ans à la même époque, juste avant le vote sur la Chine. Modeste contribution de quelques bienfaiteurs anonymes et américains. Évidemment, il en rétrocédait à son ministre, mais c’était une manne régulière et presque légale. Après tout, les USA étaient riches et son pays se moquait totalement de la Chine.

Mais, d’un autre côté, il y avait les cinquante mille dollars qu’il avait imprudemment acceptés deux semaines plus tôt. Pour faire exactement le contraire. En beaux billets qui avaient déjà pris le chemin de la Suisse.

Bien sûr, cela allait faire du bruit. Rikoro serait probablement rappelé. Mais, avec dix ou quinze mille dollars il étoufferait les cris les plus forts. Et il en avait un peu assez de New York. Vivement le soleil africain. D’un autre côté, en restant là il faisait des économies considérables. Sa femme avait pris l’habitude de la ville.

C’était vraiment un abominable dilemme. Si seulement il avait pu faire plaisir à tout le monde. Avec le vote secret, il s’en serait tiré avec un pieux mensonge.

— J’ai le triste devoir d’annoncer que nous avons appris avec une profonde tristesse la mort de Dato Mohammed Ismail Ben Mohammed Yussof, représentant permanent de la Malaisie aux Nations Unies, ronronna la présidente. J’invite les membres de l’Assemblée à se lever et à observer une minute de silence à la mémoire du disparu.

Mamadou Rikoro se leva mécaniquement. Il n’avait pas à se forcer pour avoir l’air triste. La tête penchée, il continua à réfléchir intensément. Et déchiré, prit une décision.

Sa minute de silence, à lui, fut à la mémoire des cinquante mille dollars. Des rentrées régulières valent mieux qu’un coup de poker. Seulement, il fallait prévenir son commanditaire et rembourser.

Dès la suspension de séance, il se rua vers la première cabine téléphonique et appela un numéro qu’il connaissait par cœur. Il voulait bien perdre cinquante mille dollars mais tenait à ce qu’on le sache et qu’éventuellement on lui en sache gré… Lorsqu’il eut son correspondant au bout du fil, il expliqua à mots couverts qu’il avait été contacté, mais qu’il restait fidèle à la bonne vieille maison. Puis, il raccrocha, l’âme en paix. Il ne restait plus qu’à attendre le lendemain pour voter.

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