Gérard de Villiers - Cyclone à l'O.N.U.

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Cyclone à l'O.N.U.: краткое содержание, описание и аннотация

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Il poussa un petit grognement de bien-être, puis s’arrêta, se releva et se rajusta.

Jeanie resta prostrée, les jambes ouvertes, les yeux clos. Julius se retenait pour ne pas hurler.

— Va chercher les autres, dit le Noir au fusil. Un par un.

* * *

Une longue limousine vint s’arrêter derrière la voiture où se trouvait Malko. Al Katz et Chris Jones en descendirent et rejoignirent Malko.

— Alors ?

— Elle est entrée depuis cinq minutes, dit-il. Je ne comprends pas.

Les yeux gris de Chris étaient froids comme de l’acier poli.

— S’ils lui font mal, dit-il, je vais tous me les payer.

Al Katz ne tenait pas en place.

— Si dans un quart d’heure, il n’y a rien, donnons l’assaut.

Malko secoua la tête.

— Non. C’est trop dangereux pour Jeanie et les autres. Attendons. Elle ou Julius West va ressortir. On saura ce qui se passe.

Le silence retomba dans la voiture. Le quartier était en état de siège. Avec lui, Al Katz avait amené une cinquantaine d’agents du FBI. Tout ce qu’on avait pu rameuter à cette heure tardive. Deux hélicoptères de la police survolaient le quartier. Six vedettes de la Brigade fluviale bloquaient l’East River, en amont et en aval de la maison. Pratiquement il ne manquait que des bombardiers pour se croire au Vietnam.

Mais tout cela était inutile pour le moment. Malko éleva une prière vers le ciel pour que tout se passe bien. Surtout pour Jeanie.

* * *

Un à un, les cinq noirs qui se trouvaient dans la maison violèrent Jeanie.

Seul, le Noir au fusil n’y avait pas touché. Quand le dernier fut remonté, il s’approcha de Jeanie et lui toucha la hanche du bout de son fusil.

— Tourne-toi.

Elle obéit. Il la fit s’agenouiller, reposant sur ses avant-bras, la tête appuyée par terre. Alors, il se glissa derrière elle et força ses reins. Jeanie cria de désespoir et de douleur.

Le Noir, après une dernière poussée, se rajusta et ramassa son fusil. Il jeta une poignée de billets froissés à Julius West.

— Dis-lui de se rhabiller et foutez le camp. Si tu reviens un jour avec quelqu’un sans prévenir, on vous coupe la gorge à tous les deux.

Julius ramassa les billets et les mit dans sa poche. Jeanie avait déjà remis sa robe et son slip. Son visage était bouffi de larmes. Elle ramassa son sac et, d’un geste très naturel, plongea la main dedans.

Sa main ressortit avec le 38. Pendant une fraction de seconde, le visage épais du Noir au fusil exprima une stupéfaction totale. Puis, il vit que la main de Jeanie ne tremblait pas, que le pistolet était vrai et que la mort allait jaillir de son canon.

La première balle le frappa à la gorge. Le choc le fit reculer et il toussa comme s’il s’étranglait. Une mousse rosâtre surgit sur ses lèvres. Jeanie appuya de nouveau sur la détente. La balle entra entre son œil gauche et son oreille et ressortit avec un jet de sang et des fragments d’os. La lueur de la vie s’éteignit d’un coup dans les yeux du Noir, qui lâcha son fusil et glissa par terre.

* * *

Chris Jones jaillit de la voiture au premier coup de feu, distançant Malko de quelques mètres. Il avait son 45 dans la main droite et son Magnum 457 dans la gauche.

Il sembla à Malko qu’il passait à travers la porte, mais en réalité Jeanie l’ouvrit au moment où il fonçait dessus. Le gorille arriva d’un seul élan au pied de l’escalier. Une voix inquiète l’interpella :

— Julius ?

Jeanie laissa tomber son 38 et se couvrit le visage de ses mains, secouée de sanglots convulsifs.

Chris Jones bondit dans l’escalier, pour se trouver nez à nez avec un jeune Noir en caleçon, une bouteille de bière à la main.

Chris ouvrit le feu des deux mains et le Noir sembla tomber en morceaux. Deux des balles du magnum le coupèrent pratiquement en deux. Une porte claqua et une volée de plombs accueillit Chris sur le palier. Il n’eut que le temps de se jeter à plat ventre. En même temps il y eut un cri de femme.

Un second Noir surgit d’une pièce, un gros automatique noir au poing. Dans sa précipitation, il avait oublié de l’armer. Malko le foudroya à bout portant. Il tomba en avant, la moitié du visage arrachée.

En bas, Julius West se rua dehors et partit en zig-zag à travers la rue.

Les quatre agents du FBI avaient ordre de tirer sur tout ce qui bougeait. L’un d’eux épaula sa trente-trente et vida son chargeur. Julius boula comme un lapin au milieu de l’avenue et resta immobile au centre d’une énorme tache de sang. Au même moment, la porte du centre vola en éclats dans un nuage de poussière. Plusieurs policiers se précipitèrent, protégés par leurs boucliers.

Malko et Chris Jones étaient embusqués sur le palier à côté du Noir qu’il avait tué. À droite. Une porte était fermée, avec plusieurs trous dans le battant. De là, on tirait sur Chris. Les deux autres portes étaient ouvertes et des cris de femme venaient de l’étage en dessous. Malko tapa sur l’épaule du gorille.

— Couvrez-moi.

Chris tira tellement des deux mains que le panneau commença à ressembler à de la dentelle.

Malko traversa et grimpa les marches. Le palier du troisième était plongé dans l’obscurité. Les cris de femme venaient de la porte du milieu. Malko se jeta dessus et elle vola en éclats. Un jeune Noir se dressa devant lui, un automatique au poing.

Il tira deux fois. Les balles atteignirent Malko en pleine poitrine. Sous le choc, il recula jusqu’au mur, sonné. Le Noir eut le tort de baisser son arme. Malko tira trois fois coup sur coup. Les trois balles atteignirent leur but et le Noir tomba en avant.

Le détective avait eu raison de lui donner une veste pare-balles. Il s’arrêta au milieu de la pièce. Il y avait des matelas étalés partout. Rapidement, il compta les sept femmes et cinq enfants. Tous noirs.

Une femme se jeta au cou de Malko, pleurant à chaudes larmes.

— Mon Dieu, nous avons cru devenir fous…

Chris surgit dans la pièce et s’accroupit dans un coin pour recharger ses armes.

C’était inutile. Une rafale de mitraillette venait d’abattre le dernier des Mad Dogs, à l’étage inférieur. La maison grouillait de policiers. Un à un, les otages commencèrent à descendre. Malko les examina de plus près.

Tous avaient été mutilés. Soit le lobe de l’oreille, soit une phalange. Les enfants y compris. Deux femmes eurent une crise de nerfs. Malko redescendit avec elles, enjambant les deux cadavres du palier. En bas, il trouva Jeanie en proie à une crise de nerfs. Quand elle le vit, elle se jeta dans ses bras et pleura de longues minutes avant de pouvoir dire un mot.

Alors, elle lui raconta ce qui s’était passé.

Malko lui caressait les cheveux machinalement, tandis que son corps secoué de sanglots tremblait dans ses bras. Le prix des voix à l’Assemblée générale commençait à être très lourd…

Al Katz réconfortait fiévreusement les otages. Effaré. Lui ne pensait qu’à une chose. Il restait un jour et demi avant le vote. Qu’est-ce que son mystérieux adversaire avait bien pu préparer d’autre ?

Chapitre XVI

Le discours du délégué de la République populaire d’Albanie n’arrivait pas à maintenir éveillés les représentants de la presse. Avec une obstination digne d’éloges, le brave diplomate énumérait les innombrables félonies du State Department employées pour empêcher la Chine rouge d’entrer aux Nations Unies depuis 1951.

Malko, derrière les glaces de la salle des traducteurs, surveillait la salle. Presque tous les chefs de délégation étaient là. Et probablement l’homme qui luttait contre eux. Le mystérieux Asiatique que personne n’était parvenu à identifier. Ce n’étaient pas les six cadavres des Mad Dogs qui reposaient à la morgue de New York qui allaient y aider… Personne ne s’était montré à la maison des otages.

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