Gérard de Villiers - Cyclone à l'O.N.U.

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Cyclone à l'O.N.U.: краткое содержание, описание и аннотация

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Le second coup de téléphone était plus difficile à donner. Il alla prendre un Pepsi à la machine avant de se lancer. Puis, il composa son numéro. En priant le Ciel pour que personne ne réponde.

* * *

Malko était en train de boire un café à la cafétéria quand Chris Jones surgit.

— Al Katz veut vous parler immédiatement, dit-il, appelez-le.

Malko se rua à la première cabine tranquille. Katz était au bord de l’hystérie.

— On tient enfin un bout, exulta-t-il. Un gars vient de téléphoner. Mamadou Rikoro. Il est sur nos listes de paie. Il a expliqué qu’on l’avait contacté mais que finalement il penchait du bon côté. Il faut le retrouver coûte que coûte.

— Où est-il ?

— Si je le savais, j’aurais déjà été le chercher. Trouvez-le.

Malko fonça au bar. Pas de Rikoro. Il était cinq heures, et la plupart des délégués étaient partis. Il téléphona au siège de sa délégation, chez lui, parcourut tous les couloirs, alla même jusqu’à la cafétéria du personnel, sans trouver la moindre trace de Rikoro. La séance reprenait une heure plus tard, jusqu’à huit ou neuf heures. Il y serait peut-être.

Malko demanda à la standardiste du bar qu’elle fasse un appel toutes les cinq minutes, demandant Mamadou Rikoro. Et assit Chris en face du standard.

Froidement, Milton Brabeck s’était installé dans la grande entrée et demandait poliment leur identité à tous les délégués noir de peau qui sortaient. Ils le prenaient pour un garde de l’ONU faisant du zèle.

* * *

Quand le colonel Tanaka rentra à son hôtel et découvrit le message de Lester demandant de le rappeler d’urgence, il sut qu’une nouvelle catastrophe était imminente. Lester avait l’ordre de ne donner signe de vie qu’en cas d’extrême urgence.

Il téléphona de la cabine à cent mètres de l’hôtel. Lester était ivre de rage.

— Un sale nègre est en train de nous doubler ! aboya-t-il.

Tanaka s’essuya le front. Il faisait chaud et l’asphalte fondait, dans un relent d’égout et de gaz d’échappement. L’humidité était terrifiante. Pourtant, il fallait garder la tête calme.

— Expliquez-vous clairement, dit-il.

Le chef des Mad Dogs essaya de ne pas bégayer de rage. Tanaka enregistrait. Il se sentit soudain très las. Il allait agir lui-même. Pas d’autre solution.

— Je dois le rappeler avant une demi-heure, dit Lester.

Il lui donna le numéro. C’était aux Nations Unies. Tanaka raccrocha et appela immédiatement. Une voix de femme lui répondit : c’était la bibliothèque des Nations Unies. Il demanda Mamadou Rikoro, et on le lui passa.

Le diplomate était hystérique. Lester l’avait terrorisé. Il était prêt à aller trouver le FBI. Et il connaissait Lester. Tanaka prit sa voix la plus douce, l’assura de sa totale compréhension. Pouvait-il prendre l’engagement de rembourser la somme qu’il avait touchée ? C’est tout ce qu’on lui demandait. Rikoro se calma un peu. Demanda à qui il avait affaire.

— Votre commanditaire, fit Tanaka aimablement. Je suis sûr que nous pouvons arranger tout cela très bien. Et peut-être une prochaine fois…

Le soulagement de Rikoro était palpable. Du moment qu’on commençait la palabre ! Il entrevit même un fructueux chantage.

— Retrouvons-nous dans la salle du Conseil de tutelle, proposa Tanaka. Nous serons tranquilles.

Et pour cause. Il n’y avait plus que deux territoires sous tutelle… Pago-Pago et un obscur carré de forêt vierge en Indonésie. Le Conseil ne se réunissait jamais.

Mamadou Rikoro approuva ce choix discret. Lui non plus ne tenait pas tellement à la publicité.

Tanaka raccrocha et sortit respirer un peu d’air moite. Il avait juste le temps de passer dans sa chambre et de retourner à l’ONU.

* * *

La grande salle du Conseil de tutelle était totalement vide. Rikoro s’assit en haut des travées et alluma une cigarette. Personne ne l’avait vu entrer. Il se sentait de bien meilleure humeur. Avec un petit espoir de sauver les cinquante mille dollars. Bien entendu, il n’allait rien signer du tout. Il faudrait que les autres se contentent de sa parole d’honnête homme.

La porte s’ouvrit derrière lui et il entendit un bruit de pas, étouffé par l’épaisse moquette verte. Il tourna la tête, souriant. Son sourire se figea lorsqu’il vit le pistolet, mais il n’eut pas le temps de hurler.

Le colonel Tanaka tira posément trois balles dans la tête de Mamadou Rikoro, bien que la première ait pénétré sous le nez et démantelé le cerveau. Cela fit trois petits bruits sourds, à cause du silencieux. Un modèle particulièrement sophistiqué qui englobait la chambre d’éjection. D’ailleurs l’acoustique de la salle du Conseil de tutelle avait toujours été déficiente.

Mamadou Rikoro bascula sur son fauteuil. Le colonel Tanaka s’approcha et poussa le corps le plus loin possible, de façon qu’il soit invisible de la travée. Heureusement, le diplomate n’était pas trop corpulent. L’odeur de cordite allait très vite se dissoudre dans la senteur de renfermé. La salle n’était visitée que par les groupes de touristes.

À tout hasard, Tanaka descendit les travées pour ressortir par la porte donnant du côté du bar des délégués. Il l’ouvrit rapidement au moment où le garde tournait le dos. Celui-ci vit bien Tanaka. Mais en voyant son collègue le stopper à l’entrée du bar et le laisser passer après qu’il lui eut montré son passe, il ne réagit pas. Certains délégués n’hésitaient pas de temps en temps, à venir faire une petite sieste dans sa salle du Conseil de tutelle. Ou même à se livrer à une visite de sentiments sur les moelleux fauteuils rouges, avec une secrétaire débauchée des sections de traducteurs.

Tanaka alla jusqu’à la cafétéria, où il rejoignit d’autres membres de la délégation japonaise.

* * *

Le corps de Mamadou Rikoro serait peut-être resté là plusieurs jours si une certaine Mrs Thins, de Topeka (Kansas) n’avait éprouvé une grande fatigue dans les jambes à la suite de sa longue visite des Nations Unies. Elle se glissa hors du groupe de touristes et s’effondra dans un moelleux fauteuil du Conseil de tutelle. Hélas, elle ne put étendre ses jambes endolories. En baissant la tête, elle aperçut quelque chose de noir. Pensant qu’il s’agissait d’un objet, elle envoya la main.

C’était la tête de Mamadou Rikoro.

Le hurlement de Mme Thins interrompit net la pertinente explication de la guide. Il se propagea même très loin en dépit de la mauvaise acoustique… Si loin que deux gardes accoururent, croyant à une crise de nerfs.

— Il y a un cadavre ici, glapit Mme Thins.

Et elle s’évanouit.

* * *

Le minuscule bureau du colonel MacCarthy était envahi par la fumée. Le colonel semblait déprimé. Deux cadavres en une semaine, c’était beaucoup. D’autant que, même avec beaucoup d’imagination, on ne pouvait parler de crime de sadique en ce qui concernait Mamadou Rikoro.

— Travail de professionnel, avait suavement murmuré Katz.

Le meurtrier avait ramassé ses douilles. Le contenu des poches de Rikoro s’étalait sur la table du colonel MacCarthy. Rien qui puisse faire avancer l’enquête.

Un à un, les gardes défilaient pour témoigner. En principe, personne ne pouvait pénétrer dans la salle du Conseil de tutelle. Sauf tous les tours guidés et les délégués. Choix horrible…

— Je crois que j’ai aperçu le meurtrier, avoua un des gardes. Un homme petit, brun. Il était de dos. Il a été stoppé par mon collègue à l’entrée du bar des délégués. Comme j’ai vu qu’il était O.K., je n’ai pas insisté.

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