Gérard de Villiers - Cyclone à l'O.N.U.

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Cyclone à l'O.N.U.: краткое содержание, описание и аннотация

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Hors de portée du Japonais.

Il redescendit sur la chaussée, regarda derrière lui. Le visage effaré d’un gros Noir avait ouvert la porte du sous-sol et contemplait le corps de Lo-ning à ses pieds.

Tanaka hésita. C’était mortellement dangereux de revenir en arrière. Il ignorait combien de personnes se trouvaient dans la maison. Son seul espoir était que la Chinoise ait été tuée sur le coup, qu’elle ne puisse pas parler. Il embraya et tourna dans West End Avenue. Cette fois, c’est lui qui était responsable de l’échec.

* * *

Lo-ning pouvait à peine parler. Elle avait eu la mâchoire fracturée dans le choc et sa bouche était pleine de sang. Les trois Noirs penchés sur elle se demandaient s’ils n’allaient pas discrètement la remettre dans le terrain vague pour éviter les questions de la police quand une énorme Noire arriva à son tour et se pencha sur Lo-ning, pleine de compassion.

La Chinoise l’agrippa par son corsage, supplia :

— Vite appelez le FBI. Dites que les otages sont au 4537 West End Avenue. C’est un Japonais…

Épuisée, elle perdit connaissance.

Les Noirs se regardèrent. Pas rassurés du tout. La grosse les bouscula et monta les marches.

— On ne va pas laisser mourir cette petite, grommela-t-elle.

Marchant aussi vite que le permettait son poids, elle alla jusqu’à la cabine et composa le 911, le numéro de détresse pour Police-Secours, pour lequel on n’avait même pas besoin d’une dime. Puis elle raconta ce qui se passait.

Lorsque la police arriva dix minutes plus tard, Lo-ning avait cessé de respirer. Terrorisée, la grosse Noire répéta ce que lui avait dit la Chinoise avant de mourir.

* * *

Une heure plus tard, un employé de la section japonaise vint sur la pointe des pieds prévenir l’ambassadeur auprès des Nations Unies qu’un haut fonctionnaire du FBI tenait absolument à lui parler immédiatement.

Chapitre XX

Le colonel Minoru Tanaka était figé en un garde-à-vous impeccable devant son supérieur hiérarchique aux Nations Unies, Hideo Kagami, représentant permanent adjoint. Le visage rond du diplomate était sévère et son regard froid considérait le colonel avec un certain mépris, derrière ses lunettes à montures rondes d’acier.

Humblement, le colonel Tanaka inclinait la tête à chacune des remarques pertinentes du diplomate. Il se sentait couvert de honte. Pour la première fois de sa longue carrière – aussi bien dans l’aviation que dans les services secrets – il avait failli à son devoir. Il avait beau se dire que la faute en revenait à ses alliés d’occasion, c’était quand même lui le responsable.

Le diplomate termina sa diatribe :

— Il importe, conclut-il, puisque le FBI a pu remonter jusqu’à vous, que rien ne puisse vous relier au gouvernement ou même aux services auxquels vous appartenez. Que jamais le FBI ne puisse réunir les preuves permettant d’ouvrir une action judiciaire. Soit par votre témoignage, soit par celui d’autrui. C’est bien compris ?

Le colonel Tanaka avait parfaitement compris. Mais c’est une des choses dont il se souciait le moins. Un militaire est fait pour mourir d’une façon ou d’une autre, et il se souciait peu d’endurer les sarcasmes de ses collègues de retour à Tokyo. Puisqu’il avait raté, il lui restait à faire une sortie honorable. Il se cassa presque en deux.

— Puis-je prendre congé, monsieur l’ambassadeur. Je puis vous assurer que vos instructions seront exécutées immédiatement.

— Je n’en attendais pas moins de vous, répliqua le diplomate.

Brusquement, il fit le tour de son bureau et serra chaleureusement la main du colonel Tanaka. Un soupçon d’émotion embuait ses lunettes.

— Colonel Tanaka, dit-il à voix basse, comme si les murs étaient pleins de micros. Je sais que vous avez fait de votre mieux pour servir votre pays. Au nom de l’empereur, je vous en remercie. Nous prendrons soin de ce qui vous est cher.

Un faible sourire éclaira le visage du colonel Tanaka. Ce satisfecit était tout ce qu’il souhaitait. Il avait la conscience tranquille. On ne le citerait pas comme exemple d’échec aux générations futures. Sans mot dire, il fit demi-tour et sortit du bureau. En attendant l’ascenseur, il commença à réfléchir à ce qu’il allait faire. Malheureusement, il avait très peu de temps.

Cet ultime rendez-vous était déjà un miracle. Après avoir quitté Lo-ning, il avait automatiquement contacté le chef de la délégation japonaise pour le mettre au courant.

Le FBI avait déjà alerté la délégation japonaise quand le colonel Tanaka avait pu entrer en contact avec Hideo Kagami. Ce dernier lui avait donné rendez-vous dans le bureau d’une grosse firme d’importation japonaise qui abritait les Services spéciaux de Tokyo.

En sortant, il héla un taxi et donna une adresse dans Greenwich Village. C’était imprudent de revenir à son hôtel, du moment que le FBI l’avait identifié. Mentalement il essaya de se rappeler ce qui pouvait se trouver dans sa chambre d’hôtel de compromettant.

Rien, à part le pistolet. Et ce dernier ne mènerait pas très loin. Il avait un faux numéro de série et il était impossible d’en retrouver la trace.

Le petit carnet noir sur lequel Tanaka avait noté ses dépenses était dans sa poche. Dès qu’il en aurait fini avec ses alliés, il le détruirait en le brûlant. Ensuite, il ne resterait plus que lui, colonel Tanaka. La dernière pièce à conviction du complot. Il n’avait pas encore choisi sa façon de mourir et se réservait un moment de méditation si les circonstances lui en donnaient l’occasion. Au pire, il lui suffisait de mordre un des boutons de la manche gauche de sa veste pour tomber mort instantanément.

Mais le poison lui déplaisait et il souhaitait trouver un moyen plus compatible avec son état. Les samouraïs ne s’empoisonnaient pas, et le colonel Tanaka était fortement imprégné de tradition.

D’un œil distrait, il regardait New York défiler le long des vitres du taxi. Ils suivaient Broadway, en plein Garment district, avec tous les chariots de fourrures et de vêtements, les énormes camions et les cafétérias minables bourrées de pauvres employés. Pas le New York scintillant des touristes, mais une fourmilière qui ressemblait un peu à Tokyo.

Le colonel éprouva un bref et violent pincement au cœur. Il aurait donné cher pour une ultime partie de pachinko. Mais il n’y avait pas de pachinko à New York, et le FBI était à ses trousses.

Les Américains avaient été extrêmement polis en demandant si un certain colonel Tanaka faisait bien partie de la délégation japonaise. Oh ! il ne s’agissait que d’une question de pure forme, car on lui avait sûrement volé sa voiture. Il était évidemment impossible qu’un membre éminent de la délégation japonaise soit mêlé à cette sordide histoire.

Depuis la guerre du Vietnam, les fonctionnaires américains avaient fait de grands progrès dans l’art de sauver la face.

Le taxi stoppa devant une maison de Bleeker Street. Des hippies étaient assis presque sur chaque marche, fumant ou discutant. Tanaka monta les quelques marches et traversa la cour. Au fond, il y avait une sorte de hangar. Il poussa la porte. C’était plein de caisses et de vieux meubles.

Un Noir se dressa tout de suite en face de lui. Costaud, avec des lunettes noires.

— Je viens voir Lester, dit Tanaka.

Personne, en dehors des Mad Dogs ne connaissait le prénom de Lester. Le Noir alla au fond du hangar et poussa une caisse. Tanaka était resté un peu en arrière. Sans bruit il ramassa une barre de fer, arriva derrière le noir et l’abattit de toutes ses forces sur sa nuque.

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