Gérard de Villiers - Cyclone à l'O.N.U.

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Cyclone à l'O.N.U.: краткое содержание, описание и аннотация

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Le Noir tomba en avant sans un cri, dans une éclaboussure de sang.

Le colonel Tanaka déplaça la caisse. Sous la caisse, il y avait une trappe.

Il la souleva et s’engagea dans une échelle de fer. Il atterrit dans un sous-sol plein de caisses. L’arsenal des Mad Dogs pour Manhattan. Environ deux cents fusils, des mitraillettes de différents modèles, des fusils automatiques achetés à des déserteurs, des milliers de cartouches de tout calibre. Une fois Lester avait montré sa fortune à Tanaka. Il y avait même une mitrailleuse japonaise Nambu, arrivée là Dieu sait comment.

Tanaka bougea sans bruit une lourde caisse contenant des fusils encore dans leur emballage et souleva le couvercle de celle qui se trouvait dessous, espérant que sa mémoire ne le trompait pas.

La mitraillette tchécoslovaque et les chargeurs étaient bien là. Il prit l’arme, engagea un chargeur et en glissa trois autres dans sa ceinture. Il espérait que Lester serait là avec Jack à pouvoir éventuellement témoigner contre lui. Jamais Tanaka n’avait eu de contact direct avec d’autres membres des Mad Dogs, ils étaient les seuls.

Le bruit de la culasse qu’il arma se répercuta sur les murs de brique. En face de lui, la porte restait obstinément fermée. Il se demanda brusquement si Lester n’était pas dehors.

L’arme serrée contre son bras droit, il ouvrit la porte. Un couloir d’une dizaine de mètres desservait plusieurs pièces. À l’autre bout, une sortie remontait sur la Septième Avenue. C’était vraiment la planque idéale.

— Qui est là ? cria une voix.

Tanaka reconnut Lester. Il appela à son tour, calmement :

— C’est moi, Tanaka.

Puis il poussa la porte et entra.

Lester n’était pas seul. Il était en train de jouer aux cartes avec deux autres Noirs. Jada était allongée sur le lit, en train de lire. Plusieurs bouteilles de bière vides étaient posées par terre. Un colt automatique se trouvait sur le lit où Lester avait l’habitude de dormir. En voyant Tanaka, l’un des joueurs plongea brutalement vers l’arme, éparpillant les cartes parterre. Tanaka bougea à peine, mais la mitraillette cracha une courte rafale. Le Noir sauta comme s’il avait une crise d’épilepsie puis retomba dans une mare de sang. Plusieurs des balles lui avaient déchiqueté le torse. Il mourut avant de toucher le sol.

Lester et l’autre Noir se levèrent, défigurés par la peur. Jada laissa tomber son livre, hurla, se recroquevillant sur le lit. Tanaka tourna vers eux le canon de l’arme.

— Ne bougez pas, fit-il calmement.

Lester retrouva un peu de son sang-froid. Il passa nerveusement la langue sur ses lèvres.

— Bon sang ! vous êtes dingue, ou quoi ? Qu’est-ce qui vous prend ?

Il toussa à cause de la cordite. Tanaka en profita pour l’interrompre :

— Votre dernière opération n’a pas réussi non plus, dit-il d’un ton égal. À l’heure actuelle, vos hommes sont arrêtés par le FBI et je suis recherché moi-même. Nous avons dépensé beaucoup d’argent pour rien.

— Hé ! fit Lester, ils ne vous ont pas suivi ?

Le colonel Tanaka eut un geste qui signifiait que cela n’avait plus beaucoup d’importance. Lester se méprit.

— Vous voulez vous planquer avec nous ? proposa-t-il. Ensuite on vous fera sortir du pays par le Canada. C’est facile. Il y a des centaines de mille de frontières pas surveillés dans le North Dakota. En attendant vous resterez ici…

Le regard de Lester ne quittait pas la mitraillette. Il savait que le chargeur contenait encore assez de cartouches pour le couper en deux. Sur le lit, Jada semblait paralysée. Sa lourde poitrine se soulevait irrégulièrement, comme si elle avait eu du mal à respirer.

Ses yeux allaient de Tanaka à Lester, suivant la conversation.

Il ne comprenait pas ce que voulait le Japonais. Soudain, son visage s’éclaira.

— Vous voudriez rentrer dans votre fric ? Mais vous savez qu’on avait payé ces fumiers d’avance. Le reste on à acheté des armes et on a bouffé.

Tanaka hocha la tête.

— Je vous remercie de votre hospitalité, mais je n’ai pas l’intention d’en profiter, dit-il poliment. Quant à l’argent, je pense effectivement qu’on ne peut pas le retrouver. Mais je suppose que cela fait partie des risques du métier.

Lester sourit, soulagé.

— O.K., vous êtes fichtrement raisonnable. Maintenant, posez cette mitraillette. Il pourrait arriver un autre accident.

Il essayait de ne pas regarder le cadavre de Ronson, son copain. Il ne savait pas très bien que penser de ce jap qui semblait avoir viré dingue tout à coup. Qu’est-ce que foutait le type à la porte ?

Tanaka ne lâcha pas la mitraillette et ne bougea pas d’une semelle. Il serra même la crosse plus fermement. Il cherchait dans son esprit s’il n’avait rien oublié.

— Je vais m’en aller maintenant, dit-il tranquillement. Je regrette que tout n’ait pas marché comme nous le souhaitions.

Lester vit son doigt appuyer sur la détente. Il hurla :

— Hé ! vous êtes fou. Vous n’allez pas… Je ne vous ai pas vendu, j’ai été correct, moi.

Le colonel Tanaka hocha tristement la tête. Il y avait des choses difficiles à expliquer à un garçon fruste comme Lester. La fatigue le prenait. Il avait hâte d’en avoir fini.

— Vous avez été correct, concéda-t-il, mais j’ai des devoirs envers mon pays.

Jada poussa un petit cri.

Une lueur passa soudain dans l’oeil de Lester. Ce type était fou. Il fallait lui trouver un hobby : il se pencha et ramassa une grosse boîte métallique par terre, la tendant à Tanaka.

— Regardez, il y a de quoi nous venger là-dedans. On me l’a apporté hier. Vous savez ce que c’est ?

La boîte ressemblait à une boîte de conserve d’un kilo qui aurait eu un couvercle en plastique transparent. On apercevait une matière granulée mauve, un peu comme des bonbons. Il n’y avait aucune inscription sur la boîte. Lester cracha :

— Vous avez entendu parler du cyclon B ? Le truc qui servait dans les camps de concentration de vos copains allemands pendant la guerre pour liquider les juifs. Ce truc-là, c’est pareil. Du chlore. Dès que vous le mettez à l’air, ça se combine pour donner un gaz mortel. Tout le monde y passe en cinq minutes. Vous toussez, vous devenez tout bleu et vous crevez la gueule ouverte, en pissant le sang par le nez et la bouche.

Lester était tellement excité par sa description qu’il en avait oublié la mitraillette. Soudain, sa voix baissa et il ajouta sur le ton de la confidence :

— Supposez qu’on balance ça dans les conduits de ventilation de l’ONU. Tous ces foutus Pigs vont crever et il n’y aura pas de vote.

Une lueur d’intérêt passa dans les yeux de Tanaka, vite éteinte. Il savait que Lester était prêt à n’importe quoi pour sauver sa peau, qu’à la première occasion il lui fausserait compagnie ou tout simplement le tuerait.

— C’est très intéressant, dit-il.

Et il appuya sur la détente.

Le choc des balles renvoya Lester contre le mur. L’une d’elles le frappa en pleine gorge et un jet de sang jaillit, éclaboussant la table et les cartes. Déjà, le colonel Tanaka tirait une courte rafale sur le second Noir monté sur le lit en un futile espoir pour échapper aux balles. Touché aux reins et dans le dos, il poussa un jappement affreux avant de rouler par terre. Une des balles atteignit Jada en plein front. Elle resta assise sur le lit, le visage figé en une expression de surprise, le sang coulant le long de son nez, les yeux ouverts.

Le colonel Tanaka n’eut même pas à remettre un chargeur dans son arme, Lester était déjà mort et l’autre n’en valait guère mieux. Soigneusement, le Japonais posa la mitraillette sur la table et examina la boîte de Cyclon B avec curiosité. Cela semblait totalement inoffensif.

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