• Пожаловаться

Gérard de Villiers: Cyclone à l'O.N.U.

Здесь есть возможность читать онлайн «Gérard de Villiers: Cyclone à l'O.N.U.» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Paris, год выпуска: 1970, ISBN: 2-259-00136-X, издательство: Plon, категория: Шпионский детектив / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

любовные романы фантастика и фэнтези приключения детективы и триллеры эротика документальные научные юмористические анекдоты о бизнесе проза детские сказки о религиии новинки православные старинные про компьютеры программирование на английском домоводство поэзия

Выбрав категорию по душе Вы сможете найти действительно стоящие книги и насладиться погружением в мир воображения, прочувствовать переживания героев или узнать для себя что-то новое, совершить внутреннее открытие. Подробная информация для ознакомления по текущему запросу представлена ниже:

Gérard de Villiers Cyclone à l'O.N.U.

Cyclone à l'O.N.U.: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Cyclone à l'O.N.U.»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Gérard de Villiers: другие книги автора


Кто написал Cyclone à l'O.N.U.? Узнайте фамилию, как зовут автора книги и список всех его произведений по сериям.

Cyclone à l'O.N.U. — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Cyclone à l'O.N.U.», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема

Шрифт:

Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Soudain, il se dit que l’idée de Lester n’était pas si mauvaise. À condition de l’exécuter lui-même. C’était la touche parfaite pour qu’on le prenne pour un fou et qu’on ne songe nullement à un complot préparé par un gouvernement. Les gouvernements n’empoisonnent pas l’ONU.

Il regarda sa montre. La séance durait encore deux bonnes heures. Une seconde, la pensée de la délégation japonaise l’effleura, mais il se dit avec une grande logique qu’ils seraient heureux de participer à la sauvegarde de leur pays, même à leur corps défendant. Et cela serait une assurance supplémentaire. Personne n’irait penser qu’ils étaient compromis.

Un peu ragaillardi, le colonel Tanaka prit la boîte, qu’il enroula dans un morceau de papier, et sortit sans un regard pour les trois cadavres. Il en avait vu tellement en 1945. Cela commençait à sentir très mauvais. Avec la mort, les sphincters s’étaient relâchés et les Noirs gisaient dans leurs excréments. Dans l’armurerie, il s’arrêta et choisit un colt automatique tout neuf, fabriqué au Brésil. Il bourra ses poches de chargeurs et remonta l’échelle.

Une Buick blanche était garée dans la cour. Tanaka savait que Lester l’utilisait parfois. Il pencha la tête à l’intérieur et vit que les clés étaient sur le tableau de bord. C’était plus sûr qu’un taxi, si la police avait déjà diffusé son signalement. Il monta et mit en marche.

Il irait directement au garage de l’ONU. Il savait que le centre de l’air conditionné se trouvait au même niveau.

Il conduisit avec soin dans la petite rue encombrée de hippies et de touristes, puis tourna dans la Sixième Avenue. Il était à une trentaine de blocs de l’ONU. Au croisement il s’arrêta pour laisser passer une petite vieille chargée de paniers.

Sur le siège de la voiture, la boîte de Cyclon B avait l’air de sortir d’un supermarché, innocente et brillante. Tanaka avait glissé le colt sous sa banquette. Il accéléra et parvint à attraper plusieurs feux.

Chapitre XXI

Malko suivait anxieusement la progression des votes, sur le tableau lumineux. Depuis un moment, la barre verte ne cessait de s’allumer. Il poussa un soupir de soulagement avec les votes du Japon et de la Jordanie. Maintenant, la majorité des deux tiers ne pourrait plus être atteinte.

Discrètement, il quitta la salle de l’Assemblée générale et gagna le bureau du colonel MacCarthy. Celui-ci avait perdu une grosse part de son flegme britannique. Le dernier coup venait de lui être porté lorsqu’on l’avait prévenu qu’un membre respectable de la délégation japonaise était recherché pour la bagatelle de deux meurtres. Sans compter les autres broutilles.

Dieu soit loué, c’était un Asiatique… Mais cela choquait profondément le colonel MacCarthy. Du temps de l’Armée des Indes, les diplomates ne se servaient d’armes que par personnes interposées.

— Vous n’avez pas retrouvé le colonel Tanaka ? demanda Malko.

MacCarthy essaya de retrouver une partie de son flegme, en jetant un regard noir à Malko. Il lui était profondément désagréable de penser que ce garçon qui avait l’air d’un gentleman, qui s’habillait bien, parlait avec distinction et ressemblait à un vrai diplomate, soit en réalité un de ces agents secrets sans foi ni loi.

— S’il met les pieds aux Nations Unies, nous le retrouverons, affirma-t-il sèchement. Il n’y a rien à craindre.

Ce n’était pas absolument l’avis de Malko mais il s’inclina. Heureusement, Chris Jones et quelques agents du FBI patrouillaient dans le building. La seule idée d’arrêter un diplomate dans l’enceinte des Nations Unies rendait le colonel MacCarthy malade. Il priait de toutes ses forces pour que le colonel Tanaka ait l’élégance d’aller se faire prendre ailleurs.

Malko le laissa lisser ses belles moustaches et regagna la salle de l’Assemblée générale.

* * *

Le colonel Tanaka pénétra sans encombre dans le parking des Nations Unies, après avoir montré sa carte de diplomate au garde en faction qui n’y jeta qu’un coup d’œil distrait. Il gara la Buick blanche et descendit, la boîte de Cyclon B à la main. Son colt était glissé dans sa ceinture, invisible. Avant de quitter la voiture, il avait fait monter une balle dans le canon.

Il s’orienta. Mentalement, il revit le plan du troisième sous-sol où il se trouvait.

C’est là que se trouvait la machinerie centrale de l’air conditionné, les énormes machines vertes dans une salle digne du Titanic qu’on lui avait fait visiter à son arrivée à l’ONU.

Maintenant, il se souvenait : le bureau du responsable se trouvait au fond, à droite.

Joe Ruark, l’énorme contremaître chargé de la climatisation, surnommé « Fatty » en raison de ses deux cent quatre-vingts livres, était en train de raconter une histoire cochonne à son aide, un mince jeune homme à lunettes, lorsque la porte de leur minuscule bureau s’ouvrit sur le colonel Tanaka, pistolet au poing. Ils en restèrent muets de surprise.

Surtout à cause du pistolet noir braqué sur eux.

— Lequel de vous est responsable de la climatisation ? demanda le Japonais dans son anglais sifflant et parfait.

Joe, le gros contremaître, se dit qu’il avait affaire à un fou. Et qu’il ne fallait surtout pas le contrarier.

— C’est moi, fit-il aimablement, comme s’il ne voyait pas le pistolet.

— Où se trouvent les entrées d’air ?

— Au sixième, au quinzième et au vingt-septième étage, sir, mais…

— Celles du bâtiment de l’Assemblée générale ?

— Au sixième.

Le téléphone sonna et le gros homme tendit la main vers l’appareil.

Le colonel Tanaka n’éleva pas la voix, mais le gros homme arrêta son geste.

— Ne décrochez pas.

Tout à coup, l’Américain eut la conviction de se trouver en face de quelqu’un de très dangereux.

Le téléphone continuait à sonner. Enfin il se tut. La tension était devenue insupportable dans la petite pièce. Tanaka regarda les graphiques pendus aux murs. Cela prendrait des heures pour les interpréter. Il avait besoin du gros homme, coûte que coûte. Par la glace, il jeta un coup d’oeil à la grande salle des machines, en contrebas. Elle semblait déserte.

— Il n’y a personne ? demanda-t-il.

Le gros homme secoua la tête sans pouvoir répondre. Il crevait de peur. Si seulement on avait prévu un système d’alarme quelconque ! Il aurait fallu qu’il décroche le téléphone et hurle au secours.

Ce serait certainement ses dernières paroles.

— Vous connaissez aussi le système ? demanda poliment le colonel Tanaka à l’ouvrier à lunettes.

Celui-ci crut que les mots ne passeraient pas.

— Non, sir.

Tanaka continua, pour le gros :

— Vous allez me conduire immédiatement aux entrées d’air de la salle de l’Assemblée générale.

Le gros homme retrouva un semblant de courage, secouant la tête.

— Je ne peux pas, sir, c’est impossible. Je risque ma place.

— Si vous refusez, dit doucement Tanaka, je vais être obligé de vous tuer.

Silence de plomb.

— Je peux pas, répéta Joe d’un ton plaintif. Je peux pas.

Le colonel Tanaka ne répondit pas. Il connaissait la nature humaine et ses faiblesses. Les mots n’étaient rien à côté des actes. Le pistolet fit un quart de tour et l’homme à lunettes eut juste le temps de faire une grimace.

L’explosion assourdit Joe. Il recula et se cogna à la table, faisant tomber plusieurs des stylos accrochés à sa poche de devant. Son copain, les yeux exorbités, les deux mains au ventre, se laissait lentement glisser par terre. L’âcre odeur de la cordite envahit la petite pièce. L’explosion assourdissante bourdonnait encore dans les oreilles du contremaître.

Читать дальше
Тёмная тема

Шрифт:

Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Cyclone à l'O.N.U.»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Cyclone à l'O.N.U.» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё не прочитанные произведения.


Gérard De Villiers: L’or de la rivière Kwaï
L’or de la rivière Kwaï
Gérard De Villiers
Gérard De Villiers: Alerte plutonium
Alerte plutonium
Gérard De Villiers
Gérard De Villiers: Aurore noire
Aurore noire
Gérard De Villiers
Gérard Villiers: La taupe de Langley
La taupe de Langley
Gérard Villiers
Gérard Villiers: Arnaque à Brunei
Arnaque à Brunei
Gérard Villiers
Gérard de Villiers: Aventure en Sierra Léone
Aventure en Sierra Léone
Gérard de Villiers
Отзывы о книге «Cyclone à l'O.N.U.»

Обсуждение, отзывы о книге «Cyclone à l'O.N.U.» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.