Gérard de Villiers - Cyclone à l'O.N.U.
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- Название:Cyclone à l'O.N.U.
- Автор:
- Издательство:Plon
- Жанр:
- Год:1970
- Город:Paris
- ISBN:2-259-00136-X
- Рейтинг книги:5 / 5. Голосов: 1
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Cyclone à l'O.N.U.: краткое содержание, описание и аннотация
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Joe était paralysé par le petit trou noir maintenant braqué sur lui.
— Dépêchez-vous, intima Tanaka, autrement, je vais vous tuer aussi.
Joe regarda le corps de son copain, se dit qu’il allait mourir. D’ailleurs son cerveau refusait de fonctionner.
— On y va, on y va, mais je voudrais soigner mon pote.
— Ne faites pas l’imbécile, fit Tanaka. Venez.
Comme dans un cauchemar, Joe décrocha le trousseau de clés du sixième et sortit, précédant le Japonais. Celui-ci remit son arme dans sa poche. Dans sa main gauche, il tenait la boîte de cyanure.
— Est-ce qu’il y a un escalier ? Je ne veux pas passer par l’ascenseur.
Joe se dirigea vers le petit escalier de ciment.
Sam Goodis, de veille dans la Control Room devant les douze postes de télévision intérieure surveillant les endroits stratégiques de l’ONU, vit passer deux silhouettes devant un des écrans de télévision. La première était incontestablement celle du gros Joe. Personne d’autre n’avait un ventre pareil à l’ONU.
Il se demanda qui l’accompagnait, mais ce n’était pas son problème. Joe était service-service et s’il était avec quelqu’un, c’est que c’était O.K. Il regarda sa montre : six heures dix. Il en avait encore jusqu’à huit heures.
Quelqu’un poussa la porte et il sourit en reconnaissant Dennis, un des gardes en civil, accompagné d’un homme blond aux étranges yeux dorés.
— Tout va bien, Sam ? demanda Dennis. Rien de spécial ?
— Tout est O.K. Pourquoi ?
— On cherche un dingue. Un Japonais.
Sam Goodis faillit parler de l’homme qui accompagnait Joe, puis se retint à temps. Joe était trop à cheval sur les règlements pour prendre un risque quelconque.
Le gros Joe s’écorcha un doigt en dévissant un écrou. Il ne comprenait toujours pas. L’inconnu lui avait fait fermer la porte à clé. Ils essayaient maintenant toutes les bouches d’aération. Mais le système était très diversifié. Rien que pour la salle immense de l’Assemblée générale, il y avait près de quatre-vingt-dix circuits différents. Il venait d’en ouvrir un peu. Aussitôt, le Japonais avait versé des granulés mauves qui avaient été aspirés par la tuyauterie.
— Reculez-vous, avait-il ordonné à Joe. Et ne respirez pas.
Joe ignorait pourquoi, mais il commençait à avoir sérieusement mal à la tête et envie de vomir.
— Dépêchez-vous, ordonna l’homme au pistolet.
Joe terrorisé, allait aussi vite qu’il le pouvait.
Le colonel Tanaka éprouvait une sombre satisfaction. Dans cinq minutes les premiers délégués ressentiraient l’effet du poison. Encore une demi-heure de travail. Il n’aurait plus qu’à se débarrasser de cet imbécile et à tenter de trouver une mort honorable.
— Tiens, c’est bizarre, il n’y a personne, remarqua Dennis.
Avec Malko, le garde de l’ONU faisait le tour des sous-sols.
Malko poussa la porte du minuscule bureau. La première chose qu’il vit fut la chaussure de l’homme à lunettes. Il ne respirait plus, couché sur le dos.
— Mon Dieu, fit Dennis, il est mort.
Comme tous les gardes en civil il portait un pistolet, mais ne s’en était pas servi depuis dix ans. Il écarquillait les yeux, stupéfait. Malko comprit immédiatement. Tanaka était revenu. Il se souvenait que quelques années plus tôt on avait déjà voulu gazer les délégués.
— Comment peut-on arrêter l’air conditionné ? demanda-t-il à Dennis.
Le garde de l’ONU secoua la tête.
— Je n’en ai pas la moindre idée. Il faut aller à la Control Room. Ils doivent savoir.
Les deux hommes partirent en courant. Sam Goodis s’étrangla avec son sandwich en les voyant arriver.
— Où sont les contrôleurs de la climatisation ? demanda Malko.
L’autre mit bien une minute à répondre.
— J’ai vu Joe monter. Il doit rester Ted. Il y en a toujours un en service dans la boîte.
— Ted est mort, dit Malko. Et il faut arrêter la climatisation immédiatement. Comment peut-on faire ?
— À côté, la salle de contrôle, balbutia le garde, mais vous devez demander au colonel…
Malko était déjà dans l’autre pièce. Les murs étaient couverts de voyants lumineux, comme dans une centrale électrique. Un homme lisait une bande dessinée. Il se leva.
— Hé ! c’est interdit ici !
Dennis lui montra son badge.
— C’est O.K., comment peut-on arrêter la climatisation. Tout de suite. Question de vie ou de mort.
L’employé de la sécurité désigna le panneau du fond.
— Tous les fusibles sont là. Mais… Mais il me faut un ordre écrit.
Malko appuyait déjà sur le premier disjoncteur.
L’employé voulut s’interposer.
— Vous allez faire venir tous les pompiers de New York !
— Ça sera peut-être utile, dit Malko.
Un à un, les voyants rouges s’allumaient sur le mur. Un peu partout, dans l’immense building, l’air conditionné cessait de fonctionner. Mais ce n’était pas encore suffisant, car les gaz dangereux risquaient de stationner dans les conduites, et, étant plus lourds que l’air, de descendre aux étages inférieurs, c’est-à-dire, dans la salle de l’Assemblée générale.
— Comment peut-on inverser le flux ? demanda Malko.
L’employé secoua la tête.
— Ce n’est pas ici. Il faut aller dans la salle de contrôle.
Les deux hommes étaient déjà partis. Heureusement que Dennis connaissait un peu la maison. Ils traversèrent le bureau où se trouvait le cadavre et descendirent l’échelle de fer jusqu’à la salle des machines. Un grand tableau était devant eux avec des manettes numérotées de 1 à 400 : tous les systèmes de ventilation.
Malko et Dennis rabattirent toutes les manettes, aussi vite qu’ils le purent. Comme les fusibles avaient été déconnectés, rien ne se passa. Le dernier disjoncteur inversé, ils repartirent.
Le colonel Tanaka secoua furieusement l’épaule de Joe Ruark.
— Qu’est-ce qui se passe ?
Joe essuya son front en sueur.
— Je ne sais pas. On dirait que tout s’est arrêté. Comme une panne. C’est peut-être la saloperie que vous avez glissée dedans qui les a détraqués.
Le Japonais ne répondit pas. Sa boîte de Cyclon B était encore presque entièrement pleine. Mais sans l’air pour véhiculer le poison, son plan était à l’eau.
Quant à la panne, il n’y croyait pas. Ses adversaires avaient éventé le truc et paré de la seule façon possible : en stoppant l’air conditionné.
— Il faut remettre les machines en route, dit-il.
Joe le regarda, effaré.
— Mais c’est dans la salle du contrôle, au troisième sous-sol.
Le colonel Tanaka eut un sourire suave et venimeux.
— Vous autres Américains, avez la faiblesse de respecter la vie humaine. Ils me laisseront faire, sinon je vous tuerai.
Joe faillit se trouver mal. Entre les précieuses vies des délégués et son humble existence, les policiers n’hésiteraient pas longtemps. Quitte à lui donner une médaille à titre posthume. En grimaçant, il se releva. Tanaka avait sorti son pistolet, repris sa boîte.
— Allons-y, dit-il.
Il y avait encore une minuscule chance. Quand on a fait le sacrifice de sa vie, on peut réussir beaucoup de choses.
— Remettez tout en route, ordonna Malko.
Il avait alerté tout le service de sécurité, Chris Jones et le FBI y compris, par l’intermédiaire du colonel MacCarthy.
L’employé obéit. Un à un, les voyants rouges commencèrent à s’éteindre.
Soudain, Chris Jones fit irruption dans la pièce, brandissant son 357 Magnum.
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