Gérard de Villiers - Cyclone à l'O.N.U.
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- Название:Cyclone à l'O.N.U.
- Автор:
- Издательство:Plon
- Жанр:
- Год:1970
- Город:Paris
- ISBN:2-259-00136-X
- Рейтинг книги:5 / 5. Голосов: 1
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Cyclone à l'O.N.U.: краткое содержание, описание и аннотация
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— On va prendre un hamburger en face. Prévenez-vous quand ça commencera à aller vraiment mal. Et surtout n’appelez pas le toubib. C’est O.K. avec le capitaine.
Elle expliqua à Malko :
— Je connais Julius West. C’est un camé lui aussi. Dans une heure, il va commencer à sentir le manque. La première dose qu’il a achetée était pour lui. Quand il est dans cet état il ferait n’importe quoi pour qu’on lui donne de la drogue. Mais il peut en mourir s’il n’en a pas. C’est un risque à courir. Même comme cela, je ne sais pas s’il acceptera de parler. Les Panthères leur font peur à tous. Le mois dernier, elles ont découpé à la hache un indic qui avait parlé d’eux. Les chevilles ; les genoux, les cuisses, les bras, la tête. Ils ont mis les morceaux dans un sac et déposé le sac chez la femme du gars.
— Espérons, dit Malko.
On entendait les hurlements depuis le bout du couloir. À vous glacer le sang. Même les autres prisonniers se bouchaient les oreilles. Malko frissonna d’horreur. Le policier qui les reçut était grisâtre.
— J’espère que vous allez le calmer, dit-il. Sinon je vais le flinguer d’ici la fin de la nuit. Je ne suis pas payé pour garder les fous.
Julius hurlait d’une façon ininterrompue, comme un animal qu’on égorge. Jeanie était pâle elle aussi. Elle remarqua :
— Cela a été plus vite que je ne pensais. Il doit être camé à mort maintenant. Pauvre type. Penser qu’il est venu du Tennessee pour vivre à Harlem, pour être heureux.
Ils arrivèrent devant la cellule. Julius était recroquevillé par terre, en boule, secoué de spasmes, hurlant, vomissant, crachant. Quand il entendit du bruit, il se leva brusquement et vint s’accrocher aux barreaux.
Malgré lui, Malko eut un geste de recul. Le Noir bavait comme un chien enragé, les mains agrippées aux barreaux, les yeux fous. Lorsqu’il vit Jeanie, il éructa des injures, puis supplia :
— Jeanie, va me chercher un docteur, vite, je vais crever. Oh ! j’ai mal, j’ai mal partout.
— Tu as réfléchi à ce que je t’ai demandé ?
Julius lui cracha une obscénité.
— Va me chercher un docteur, je te dis. Je vais crever. J’ai besoin d’un shot.
Jeanie ne bougea pas, contemplant la loque humaine. Par endroits la peau de Julius était transparente et on voyait ses veines. Il avait mal partout, comme si des tenailles lui arrachaient des lambeaux de chair. Son cerveau bouillait. Son bras droit piqueté de marques d’aiguilles s’était remis à suppurer. Il partait en morceaux. Plus cela irait, et plus les douleurs augmenteraient. Selon sa résistance, soit le cœur lâcherait, soit il souffrirait encore des heures avant de tomber dans une sorte de coma. Julius savait cela.
— J’irai chercher un docteur si tu nous aides, dit Jeanie. Je te donnerai même ta dose. Je t’ai dit que c’était vraiment important.
Le Noir la regarda comme s’il ne comprenait pas. Puis il eut un long sanglot désespéré et se laissa glisser le long des barreaux sans répondre. Il resta une seconde prostré, puis, se redressant brusquement, se remit à glapir d’une façon si horrible que le garde apparut. Jeanie était verte. Elle crispa sa main dans celle de Malko.
— Il risque de mourir, dit-elle.
Malko maudit la CIA et son métier. Il faisait faire une chose horrible à cette pauvre fille et en plus elle risquait sa vie. Ce n’était pas lui qui restait à Harlem… Julius continuait à hurler, à gémir, à supplier. Réclamant un médecin ou son avocat dans ses moments de lucidité.
— Attendons encore un peu, demanda Malko.
Il s’éloigna avec Jeanie. Julius n’était pas encore mûr. Il fallait encore une heure. Ils redescendirent à la petite cafétéria. Mais, cette fois, commandèrent deux J and B, sans se consulter, sans eau.
Le garde vint les chercher, affolé, un quart d’heure plus tard.
— Venez vite, il va crever.
Ils remontèrent à toute vitesse.
Effectivement, Julius râlait, étendu sur le bat-flanc. Jeanie secoua la tête sombrement.
— Il risque un accident cardiaque.
— Que peut-on faire ? demanda Malko.
— Lui donner de l’héroïne. Son organisme est complètement pourri.
Julius ne criait plus. Il ouvrit des yeux glauques et reconnut Jeanie. Celle-ci détourna la tête. Malko ne savait plus où se mettre. Cet homme allait mourir à cause de lui. Il ouvrit la bouche pour dire à Jeanie de lui donner ce qu’il réclamait pour ne plus le voir comme cela.
— Tu me jures que tu ne diras rien ? demanda Julius d’une voix mourante à Jeanie.
— Juré.
— Qu’est-ce que tu veux savoir ?
Elle le lui expliqua. Il secoua la tête. Essaya de parler. Elle dut lui tenir la tête.
— Il n’y a qu’un seul endroit où ils peuvent les avoir mis, dit-il. Leur quartier général pour Harlem nord. Mais je suis obligé de vous y conduire, dit-il. Sinon, ils ne vous ouvriront pas.
— On te protégera, assura Jeanie. Ils ne te verront pas.
Julius eut une grimace de souffrance.
— Ça ne fait rien, j’ai trop mal. Faites-moi vite une piqûre. On ira ensuite.
Jeanie sortit de la cellule et revint immédiatement avec un des paquets confisqués, une seringue, de l’eau. Elle fit dissoudre elle-même la poudre blanche.
— Vite, vite, je crève, souffla Julius West.
Il lui arracha lui-même la seringue dès qu’elle l’eut remplie, et enfonça l’aiguille dans sa cuisse gauche. Il s’injecta le liquide tellement vite qu’il poussa un cri de douleur. Malko et Jeanie détournèrent la tête.
Puis, il arracha la seringue et l’aiguille et s’allongea sur le dos, les yeux fermés.
Peu à peu, son souffle redevint plus régulier. Il resta immobile trois ou quatre minutes, puis rouvrit les yeux. Les couleurs revenaient et il avait repris une expression rusée. Il se redressa, regarda Malko d’un air méfiant.
— Où sont mes fringues ? demanda-t-il. Je veux mes fringues.
Jeanie donna un ordre au gardien et on alla les lui chercher. Julius s’habilla rapidement. Le changement était incroyable. Maintenant ses yeux étaient pleins de ruse, de méchanceté. Il geignit en enfilant son pantalon, puis fixa Jeanie.
— Tu es une rude salope, dit-il. T’as voulu me faire crever.
Jeanie haussa les épaules sans répondre. Escortés du garde, ils se rendirent dans le bureau du capitaine. Avant d’entrer, Jeanie dit d’une voix dure :
— Ne t’amuse pas à nous promener. Parce que tu n’auras ta seconde dose que quand tout aura bien marché.
La conférence ne dura pas longtemps. Vingt minutes plus tard, Malko, Jeanie, Julius West et deux détectives s’entassaient dans la Ford. On avait passé les menottes au Noir. Quatre autres voitures du Narcotic Bureau suivaient à distance respectueuse, reliées par radio.
— Où allons-nous ? demanda Jeanie, alors qu’ils roulaient sur l’East River Drive.
— Monte jusqu’à la 125e. C’est après le Triboro Bridge. Et tu as intérêt à te planquer, sinon ils vont faire sauter ta jolie tête de pute.
Un des détectives lui donna un grand coup de coude qui lui coupa le souffle.
— Sois poli avec les dames, ordure.
Lentement, le petit convoi remontait l’East Drive. Al Katz avait été réveillé et restait lui aussi en liaison constante avec le quartier général du FBI à New York. Les quatre voitures transportaient un arsenal complet, y compris un bazooka, des gaz et des gilets pare-balles.
Chapitre XV
— C’est là, dit Julius, d’une voix mal assurée.
Il n’était pas encore en état de manque et pourtant ses mains tremblaient. Jeanie eut brusquement pitié de lui, avec son corps si maigre et ses yeux affolés.
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