Gérard de Villiers - Cyclone à l'O.N.U.

Здесь есть возможность читать онлайн «Gérard de Villiers - Cyclone à l'O.N.U.» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1970, ISBN: 1970, Издательство: Plon, Жанр: Шпионский детектив, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Cyclone à l'O.N.U.: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Cyclone à l'O.N.U.»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Cyclone à l'O.N.U. — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Cyclone à l'O.N.U.», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Automatiquement, Chris déplia le mouchoir et le secoua. Quelque chose tomba à terre. Un petit sachet de plastique. Le gorille le ramassa, l’examina et poussa un cri étranglé.

— Regardez !

Malko et le docteur s’approchèrent. À l’intérieur du sachet de plastique, il y avait une boule sanguinolente. Le docteur Shu-lo ouvrit le sachet, prit l’objet entre deux doigts, le flaira et regarda Malko :

— C’est le lobe d’une oreille, annonça-t-il aussi paisiblement que si cela avait été un morceau de chewing-gum.

— Quoi !

— Le lobe de l’oreille d’une personne de race noire, précisa le docteur Shu-lo après examen. Détaché au couteau ou au bistouri.

— Sacré bordel de Dieu ! fit Chris, qui avait peu de religion.

L’ambassadeur avait bien ses deux oreilles. Ils regardèrent l’homme endormi avec horreur. Chris surtout. Il voyait déjà une histoire d’anthropophage. Malko dit :

— J’ai l’impression que ce macabre débris est directement lié à nos ennuis. Il faut réveiller cet homme et le faire parler.

Le docteur Shu-lo était déjà en train de chercher des amphétamines dans sa trousse. Deux minutes plus tard, le Noir ouvrit les yeux.

— J’ai soif, murmura-t-il.

Krisantem lui fit boire un verre d’eau. Aussitôt, Malko mit sous le nez du diplomate le sachet en plastique.

— Qu’est-ce que c’est, Excellence ?

L’ambassadeur sauta littéralement hors de son fauteuil. Les mots se bousculaient sur ses lèvres, il gémissait, il criait, sauta sur Malko, tentant de lui arracher le macabre débris. Chris Jones dut le maîtriser. Enfin, un peu calmé, il s’assit, roulant des yeux furibonds.

— Appelez la police, glapit-il. Je me plaindrai au secrétaire général ! C’est une honte. Je suis chef de mission diplomatique.

— Calmez-vous, dit Malko, nous ne voulons que votre bien. Nous pouvons vous aider. Mais dites-nous à qui appartient ce morceau d’oreille ?

Le Noir vira au gris. Il se mit à trembler. Son regard implora Malko.

— Je vous en prie, je ne vous dirai rien. Laissez-moi m’en aller. Je ne dirai rien.

Il secoua la tête, ferma les yeux, en proie à un cauchemar intérieur. Malko le contempla, perplexe. Il avait mis le doigt sur la clé du problème. Mais il ne pouvait quand même pas arracher les ongles d’un ambassadeur plénipotentiaire – même noir – pour le faire parler… Et l’usage du pentothal était tout aussi délicat. Il voyait déjà les titres : « La CIA drogue un diplomate ! »

Le docteur Shu-lo dit tout doucement :

— Je crois que je peux le faire parler. Sans aucune drogue. Cela ne laissera aucune trace. Narco-analyse. Les problèmes du sujet remontent à la surface et il se libère.

— Le traitement que vous avez fait subir à Jada ? demanda Malko.

— Oui.

— Bon, emmenez-le. Je vous rejoins. Il faut que je prévienne Al Katz.

Aidé de Chris Jones, le Chinois emmena le diplomate, après lui avoir remis sa veste. Aux trois quarts inconscient, il se laissa faire.

* * *

Le docteur Shu-lo téléphona une heure et demie plus tard à Malko.

— Vous avez raison, dit-il. Des gens ont enlevé sa femme hier. Deux heures plus tard, il a reçu un morceau de son oreille avec encore la boucle d’oreille pour qu’il n’y ait aucun doute sur l’identification.

» On lui a simplement ordonné de voter pour la Chine rouge, bien entendu, sans prévenir son gouvernement ni la police. En le prévenant que la moindre intervention signifierait la mort de sa femme immédiatement. Il ignore qui a perpétré le kidnapping, ni si d’autres chefs de mission sont dans le même cas que lui… On lui a promis que sa femme lui serait renvoyée saine et sauve après le vote, mais que s’il parlait, même plus tard, lui et sa famille seraient exécutés.

» La mutilation avait juste pour but de lui faire prendre les menaces au sérieux.

Malko en resta muet d’horreur. Il avait entre les mains la vie d’une ou plusieurs personnes, et, maintenant, le moindre faux pas pouvait provoquer une catastrophe.

— Se souviendra-t-il de ce qu’il a dit, lorsqu’il va se réveiller ? demanda-t-il.

— Non.

— Alors, ne lui dites rien. Simplement que vous lui avez administré un calmant parce qu’il était très énervé. Qu’il a eu une syncope. Faites-le raccompagner chez lui comme si de rien n’était. Je vais essayer de trouver une parade. Bien entendu, ne dites rien à personne, puisque nous ignorons contre qui nous luttons.

Malko raccrocha et appela aussitôt Al Katz, bien qu’il soit plus de minuit.

L’Américain faillit se trouver mal en apprenant ce qui se passait. Bien sûr, avec ces nouveaux éléments, on pouvait officiellement demander le report du vote. Mais cela risquait de coûter la vie à un ou aux otages… Depuis l’assassinat du diplomate allemand au Guatemala, les gouvernements étaient particulièrement sensibilisés au problème. Et quelle perte de face pour les États-Unis ! On reconnaissait que le FBI n’était pas capable d’assurer la sécurité des diplomates. Comme une vulgaire république-banane.

— J’ai une idée pour retrouver ces otages, dit Malko. Il faut que le Bureau of Narcotics de Manhattan collabore totalement avec moi. Prévenez qui de droit. Qu’on m’appelle aussitôt que possible.

— Pourquoi le Bureau of Narcotics ?

— Ce serait trop long à vous expliquer, dit Malko. Mais il nous reste deux jours pour retrouver ces gens, alors dépêchez-vous.

Al Katz n’insista pas. Il n’allait pas passer une bonne nuit. Malko était sûr que, si la tête du complot se trouvait aux Nations Unies, les exécutants étaient des Noirs. Même pour les kidnappings. C’est de ce côté-là qu’il fallait chercher.

Malko composa un second numéro et attendit. Quand il décrocha, une voix d’homme furieuse demanda quel était le porc qui osait le déranger en pleine nuit. Malko expliqua suavement que ce n’était pas à lui mais à sa femme qu’il désirait parler.

Il crut que son interlocuteur allait raccrocher. Il lui hurla une bordée d’injures. Soudain, il y eut un bruit confus et une voix de femme demanda :

— Qui est à l’appareil ?

— C’est moi, Jeanie, dit Malko. Nous nous sommes vus ce matin. J’ai besoin de vous.

— Vous voulez me voir maintenant ?

— Oui.

Après un court silence, la jeune Noire fit :

— O.K. Je serai en bas dans vingt minutes.

Malko remit sa veste et prévint Krisantem qu’il rentrerait tard. Il sortit et monta dans la Dodge, absorbé dans ses pensées. Combien y avait-il de « zombies » à l’Assemblée générale ? Sans compter ceux qui avaient accepté un chèque.

Chapitre XIV

La poubelle était légèrement à l’écart des autres, au début de la 115e Rue, presque au coin de Madison Avenue. Une poubelle comme il y en avait tout le long de la rue, en plastique vert, avec un couvercle cachant mal les ordures qui dépassaient. À cette heure tardive, le coin était calme. Quelques voitures et de rares piétons, le visage vide, se hâtant de rentrer chez eux. La 115e Rue était une des plus dangereuses de Harlem, à cause des gangs de drogués perpétuellement à l’affût de quelques dollars.

L’inspecteur du Narcotic Bureau souffla dans l’oreille de Malko :

— Regardez à côté du porche, à droite.

Malko dut écarquiller les yeux pour apercevoir dans la pénombre, à trente mètres d’eux, une vieille Noire tassée sur elle-même, assise sur une sorte de pliant, un journal sur les genoux.

Elle se trouvait à une dizaine de mètres de la poubelle. Un jeune Noir, avec un gros toupet, était assis sur une borne d’incendie, à moins de trois mètres de la poubelle, jouant avec une vieille balle de golf.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Cyclone à l'O.N.U.»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Cyclone à l'O.N.U.» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Gérard Villiers - Les canons de Bagdad
Gérard Villiers
libcat.ru: книга без обложки
Gérard de Villiers
Gérard de Villiers - Opération apocalypse
Gérard de Villiers
Gérard de Villiers - Le printemps de Varsovie
Gérard de Villiers
Gérard de Villiers - Naufrage aux Seychelles
Gérard de Villiers
Gérard De Villiers - Cyklon w ONZ
Gérard De Villiers
Gérard de Villiers - SAS à Istanbul
Gérard de Villiers
Gérard de Villiers - La panthère d'Hollywood
Gérard de Villiers
Gérard de Villiers - Aventure en Sierra Léone
Gérard de Villiers
Gérard Villiers - Arnaque à Brunei
Gérard Villiers
Gérard de Villiers - Le disparu de Singapour
Gérard de Villiers
Gérard de Villiers - Rendez-vous à San Francisco
Gérard de Villiers
Отзывы о книге «Cyclone à l'O.N.U.»

Обсуждение, отзывы о книге «Cyclone à l'O.N.U.» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x