Gérard de Villiers - Cyclone à l'O.N.U.
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- Название:Cyclone à l'O.N.U.
- Автор:
- Издательство:Plon
- Жанр:
- Год:1970
- Город:Paris
- ISBN:2-259-00136-X
- Рейтинг книги:5 / 5. Голосов: 1
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Cyclone à l'O.N.U.: краткое содержание, описание и аннотация
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Il la saisit par la taille, la soulevant de terre, et la jeta contre la porte d’un des W.-C. qui s’ouvrit sous le choc. Tanaka la suivit et referma la porte d’un coup de pied. Il plia en deux la Chinoise et commença à lui cogner le front contre la cuvette de porcelaine, la tenant par les cheveux.
De nouveau, elle hurla.
Le colonel Tanaka avait bien assuré sa prise. La peau du front se fendit et un jet de sang éclaboussa le sol et la porcelaine blanche. Tanaka l’évita de justesse. La Chinoise se débattait plus faiblement. Le Japonais frappa de plus en plus fort : il fallait qu’elle meure.
Dans un sursaut désespéré, la Chinoise saisit ses cheveux et s’y accrocha pour se redresser.
Tanaka prit son souffle, la laissa faire et abattit sa tête. Cette fois, le pariétal gauche craqua. Les autres chocs firent un bruit presque mou, écœurant. La Chinoise ne criait plus. Elle était inconsciente. Tanaka continuait férocement à marteler son crâne défoncé contre la porcelaine fendue du siège. Il ne s’arrêta qu’en voyant le sang couler de ses narines.
Pour plus de sûreté, il souleva le corps de la morte et enfonça la tête dans l’eau de la cuvette. Afin qu’elle se noie si elle avait encore une étincelle de vie. Puis il sortit de l’étroit réduit, rabattant la porte derrière lui.
En passant devant la glace, il vérifia son apparence et se recoiffa rapidement. Dieu merci, il n’avait pas de sang sur ses vêtements. Il pouvait décemment se rendre au restaurant des délégués.
Le couloir était désert.
Le colonel s’éloigna vers les ascenseurs. Il n’attendit que quelques secondes avant d’en avoir un qui, par chance, était vide.
Malko se pencha sur la machine à calligraphier. Ces centaines de caractères étaient absolument fascinants. Il allongea la main pour saisir la poignée métallique permettant de prendre les petits cubes et sa manche accrocha une règle qui tomba par terre.
Il se pencha pour la ramasser et son regard tomba sur le pied de la chaise sur laquelle il était assis. Un fil métallique y était fixé avec une bande de sparadrap noir.
Une petite sonnette d’alarme s’alluma dans sa tête. Il avait déjà remarqué que la machine était reliée à un fil qui partait le long du mur, mais cela ne l’avait pas choqué. De nos jours toutes les machines sont électriques. Il se leva et examina le fil de la chaise. Il courait le long du mur et disparaissait dans un trou. Malko se baissa et vit la poussière de plâtre. Le trou était frais. Il se redressa, un picotement désagréable au bout des doigts.
Avec précaution, il rapprocha la chaise de la machine. Puis il laissa tomber la règle, de façon qu’elle entrât en contact avec les deux en même temps.
Il y eut un grésillement et une courte étincelle bleue, avant que la règle ne tombât par terre. Malgré lui, Malko fit un bond en arrière. Il ramassa la règle. Aux endroits où elle avait touché le métal, il y avait deux marques noirâtres.
Il venait tout simplement d’échapper à une forme astucieuse d’électrocution. Ce n’était plus la peine d’attendre son correspondant.
Tirant sur la chaise, il arracha le fil. Ensuite il appela l’entretien au téléphone, leur demandant de venir immédiatement. Il écrivit « Danger » sur une feuille de papier qu’il posa sur le fil.
Encore sous le coup de l’émotion, il quitta la pièce. En espérant que le bar des délégués aurait de la vodka russe. Le dessus de ses mains le picotait encore. Il venait de l’échapper belle. Il ne restait plus qu’à avertir Al Katz de ce rebondissement. Une chose était sûre. Leur ennemi se trouvait à l’intérieur des Nations Unies. Les Mad Dogs n’étaient que des exécutants.
En appuyant sur le bouton de l’ascenseur, Malko s’aperçut que sa main droite tremblait légèrement.
La poignée de cheveux noirs était soigneusement posée sur un lit de coton, sous une enveloppe plastique. Le docteur Shu-lo l’examinait soigneusement.
— Il faudrait un microscope, dit-il, mais je suis à peu près sûr que ces cheveux appartiennent à un Asiatique.
Al Katz hocha la tête.
— C’est également ce qu’a dit le laboratoire de la police.
Il était huit heures du soir. Le corps de Mme Tso reposait déjà à la morgue. Il avait été découvert quelques minutes après que Malko eut quitté l’étage. Depuis une heure, les trois hommes faisaient le point. Le docteur proposa :
— Je suis prêt à faire prélever des cheveux sur tous les membres de ma délégation et des sections de traduction. Et à les comparer à ceux-ci.
Al Katz approuva. Ce ne serait pas la première fois que des rouges se glisseraient dans les services de Formose.
— Cela nous donne une indication précise sur la personnalité de notre adversaire, dit-il. C’est un Asiatique qui est quelque chose aux Nations Unies. Il connaît les habitudes des employés et des lieux.
— Je crois que nous pouvons ajouter que c’est un homme cruel, ajouta le docteur. Dans sa bouche, cela avait une certaine saveur.
Al Katz baissa la tête, remué par les photos qu’on lui avait montrées. Les toilettes étaient condamnées. De toute façon les employées de l’étage avaient juré qu’elles n’y remettraient plus les pieds. Le colonel MacCarthy, responsable de la sécurité des Nations Unies, était catastrophé. C’est la première fois qu’une telle chose arrivait. Officiellement, il s’agissait d’un crime de sadique. Après tout, des milliers de touristes visitaient tous les jours les lieux. Un avait pu se perdre.
La section chinoise n’avait pas jugé utile de parler au colonel MacCarthy du petit piège tendu à Malko. Il valait mieux laver son linge en famille.
— Il nous reste trois jours, conclut Katz. Espérons qu’il commettra une autre gaffe.
Malko souhaitant la même chose à condition d’y être moins impliqué.
Chapitre XIII
Gail regardait l’East River à travers l’une des grandes baies vitrées du bar des délégués. La lumière passant à travers le tissu léger de sa robe lui donnait l’air d’être nue. Un véritable aimant à diplomates. Mais, cette fois, elle obéissait directement à Al Katz. Malko avait déclaré tout net qu’il ne voulait plus être mêlé à une « contre-attaque ».
Le jour s’était levé sur le 27 septembre, et il restait deux jours avant le vote. La nervosité des hauts fonctionnaires du State Department avait atteint un niveau absolument sans précédent. Ce vote allait être une véritable partie de roulette puisque les jeux menaçaient d’être truqués des deux côtés. Il suffisait d’une voix d’écart.
Malko tournait en rond. Il était retourné au Nirvana, mais, bien entendu, Jada avait totalement disparu. Aucun indice non plus du côté des Nations Unies. Les recherches du docteur Shu-lo n’avaient rien donné. Le meurtrier n’appartenait pas à la délégation chinoise. Lo-ning continuait son métier de guide, venant passer quelques instants avec Malko chaque fois qu’elle le pouvait. Krisantem avait découvert une communauté turque et y passait le plus clair de son temps. Chris Jones, qui n’avait rien à faire non plus, admirait le bar des délégués. Le fait qu’on puisse y boire du J and B à cinquante cents le verre, en faisait à ses yeux un endroit hautement valable. Pour l’instant, il contemplait Gail avec des pensées inavouables.
— Tiens, dit-il soudain, un pédé.
Malko leva la tête. Un Noir était assis juste derrière Gail. Il avait à peine jeté un coup d’oeil torve quand elle était venue près de lui et s’était replongé dans ses pensées. Ce n’était pas un des participants de la « soirée orgiaque » de Malko. D’ailleurs celui-ci ne le connaissait pas.
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