Gérard de Villiers - Cyclone à l'O.N.U.
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- Название:Cyclone à l'O.N.U.
- Автор:
- Издательство:Plon
- Жанр:
- Год:1970
- Город:Paris
- ISBN:2-259-00136-X
- Рейтинг книги:5 / 5. Голосов: 1
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Cyclone à l'O.N.U.: краткое содержание, описание и аннотация
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Affalé dans un fauteuil, il semblait indifférent à tout, en proie à un profond désarroi. Quand il s’aperçut que Malko l’observait, il se leva brusquement, l’air effrayé, et partit vers la cafétéria du fond.
Bizarre. Malko tiqua intérieurement. Bien sûr, cela pouvait être une rage de dents ou un chagrin d’amour. Mais le Noir semblait étrangement nerveux. Il revint de la cafétéria et alla téléphoner d’une des cabines. Malko se leva et demanda à une des standardistes qui il était.
— Son Excellence David Mugali, répondit-elle. Un homme charmant.
Donc un délégué accrédité pour le vote. Il sortit de la cabine au moment où on annonçait la reprise de la séance de l’Assemblée générale. Pour une intervention du Yémen du Sud.
La salle se vida rapidement. Son Excellence Mugali ne semblait pas vouloir aller en séance. Il traîna quelques instants devant le stand à journaux puis s’assit, l’air de plus en plus accablé.
Malko, pris d’une inspiration subite, se pencha vers Chris Jones.
— Voilà du travail pour vous. Je veux que vous suiviez ce respectable gentleman où qu’il aille. Que l’on sache qui il voit, ce qu’il fait. Il a l’air trop triste pour être honnête.
Le gorille n’en revenait pas.
— Si chaque fois qu’un nègre a l’air triste, protesta-t-il, on s’amuse à le suivre, on n’a pas fini. Ses copains ont peut-être bouffé sa famille, là-bas en Afrique.
Décidément, Chris Jones était raciste. Malko lui tendit les clés de la Dodge. La tristesse de l’ambassadeur pouvait n’avoir aucun rapport avec son problème, mais on ne savait jamais. Justement, le Noir se leva et quitta le bar. Réticent mais obéissant, Chris lui emboîta le pas.
La mort de Mme Tso n’avait fait que la manchette du Daily News, toujours à l’affût du sensationnel. Les autres quotidiens n’y avaient pas attaché une importance énorme. Le colonel Tanaka savait qu’il n’avait rien à craindre de la police municipale.
Mais il était mortellement inquiet. L’homme blond pouvait faire échouer toute l’opération. Et il ne le saurait que trop tard. Il était hors de question d’effectuer une seconde tentative sur lui. Pour tromper sa nervosité, le colonel Tanaka siégeait dans une commission s’occupant de la pollution de l’océan Pacifique nord et des répercussions sur les campagnes de pêche. Il n’avait pas de nouvelles de Lester depuis la veille. Les Mad Dogs avaient lancé la phase finale de l’opération. Tout semblait enfin se passer bien. Encore quarante-huit heures à tenir.
Jusqu’à la dernière seconde, le colonel Tanaka vivrait dans l’angoisse. Pourtant, le mélange de sauvagerie et de sang-froid requis pour mener à bien une partie de son plan le ravissait. Il méritait de réussir.
Avec une certaine nostalgie, il pensa que c’était sa dernière chance de passer à la retraite comme général, ce qui changerait considérablement ses dernières années de vie. Bien qu’il n’ait pas de goûts de luxe. Courageusement, il essaya de suivre l’intervention du représentant de la Corée du Sud.
Le téléphone sonna chez Malko un peu avant dix heures. C’était Chris Jones.
— Votre négro est en train de pleurer comme une Madeleine dans une cafétéria de la Seconde Avenue, annonça-t-il. Est-ce que je lui donne mon mouchoir ? En plus, il est rond comme une bille. Il marche au bourbon, depuis que je le suis.
Malko hésita. Après tout, ce n’était peut-être qu’un chagrin d’amour. Mais autant aller au fond des choses.
— J’arrive, dit-il. S’il veut partir, retenez-le sous un prétexte quelconque.
Il raccrocha et sauta dans un costume. Ce nègre triste ne lui disait rien qui vaille.
L’ambassadeur n’avait pas bougé quand Malko débarqua dans la cafétéria. La tête entre ses mains, il pleurait, sans retenue dans un box. Très gêné, Chris Jones essayait de regarder ailleurs.
— Laissez-moi faire, dit Malko.
Il vint s’asseoir tranquillement en face du Noir. Celui-ci leva la tête, surpris. Malko lui adressa son plus gracieux sourire.
— Quelque chose ne va pas, Excellence ?
Le diplomate sursauta en entendant son titre. Il renifla, tentant de retrouver un peu de dignité.
— Laissez-moi, voulez-vous, dit-il d’une voix éteinte. Je ne vous connais pas.
Il fit mine de se lever. Malko le retint.
— Moi, je vous connais, Excellence. Et je crois que vous avez de sérieux ennuis qui ont un rapport avec le vote d’après-demain.
Il avait lancé un ballon d’essai un peu en l’air. Le Noir frissonna de tous ses muscles, comme un cheval fiévreux. Cette fois, il se leva et jeta un œil noir à Malko.
— Qui êtes-vous ? Laissez-moi tranquille.
— Je crois que je peux vous aider, dit Malko. Si vous consentez à me dire la vérité.
Le Noir devint soudainement furieux. Il brandit sous le nez de Malko un passeport diplomatique et se mit à hurler :
— Laissez-moi. Je suis diplomate. Je vais appeler la police.
Aussitôt, un énorme barman jaillit de son comptoir, roulant des biceps. Juste à temps pour être intercepté par Chris Jones qui lui fit presque manger sa carte du « Secret Service ». Penaud, il regagna le bar.
Malko essayait de calmer le diplomate noir en lui parlant à voix basse.
— Je ne vous veux aucun mal, affirma-t-il. Au contraire.
— Laissez-moi, glapit le diplomate, complètement hystérique. Je ne veux parler à personne. Je n’ai pas d’ennuis.
En même temps, il se débattait. Sournoisement, Chris Jones le poussa vers la sortie. Inutile de provoquer un esclandre. Une fois sur le trottoir, le gorille le fit entrer dans la Dodge. Malko s’assit aussitôt à côté de lui. La voiture démarra aussitôt.
— Où allons-nous ? demanda Chris.
— Chez moi.
Le Noir se mit soudain à se débattre alors qu’il s’était laissé passivement entraîner dans la voiture, comme en état second.
— Où m’emmenez-vous ? cria-t-il. Je veux partir. C’est un kidnapping.
— Ne vous énervez pas, dit Malko. Nous appartenons au Service secret et je vous emmène chez moi où je vais appeler un médecin. Vous êtes très énervé. Il vous faut un calmant.
Le Noir se laissa aller en arrière sur la banquette, murmurant des mots sans suite. Son haleine empestait l’alcool. Mais il n’y avait pas que cela. Sa peau avait la couleur plombée des Noirs lorsqu’ils ont très peur, et de grosses gouttes de sueur coulaient sur son visage. Par moments, il claquait des dents.
Krisantem eut un haut-le-corps en voyant le Noir empestant l’alcool, le regard flou, soutenu par Malko et Chris Jones.
Ils le déposèrent dans un fauteuil, où il s’enfonça avec un hoquet. Malko alla dans la chambre et appela le docteur Shu-lo. Par chance, il était chez lui.
— Venez immédiatement, dit-il. J’ai peut-être trouvé une piste.
Ensuite, il avertit Al Katz. L’Américain n’était pas chaud, chaud, chaud…
— J’espère que vous êtes sûr de vous, avertit-il. Il est protégé par l’immunité diplomatique. S’il va se plaindre, cela fera un grabuge horrible.
Le docteur Shu-lo arriva dix minutes plus tard. Avec l’aide de Krisantem, il ôta sa veste, retroussa sa manche gauche et fit une piqûre au diplomate. Celui-ci se laissa faire et sembla s’assoupir, bouche ouverte, les yeux clos.
— Il dort ?
— Il en a pour un quart d’heure. Je lui ai administré un calmant léger.
Le corps du Noir s’affaissa imperceptiblement dans le fauteuil. Shu-lo souleva une de ses paupières. Aucune réaction. Aidé de Krisantem, il transporta le délégué sur le divan. Chris Jones commença à lui faire les poches avec beaucoup de soin. Il n’y avait rien d’extraordinaire : portefeuille, passeport, argent, monnaie, un mouchoir plié en boule.
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