Gérard de Villiers - Opération apocalypse
Здесь есть возможность читать онлайн «Gérard de Villiers - Opération apocalypse» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1965, Издательство: Plon, Жанр: Шпионский детектив, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.
- Название:Opération apocalypse
- Автор:
- Издательство:Plon
- Жанр:
- Год:1965
- Город:Paris
- ISBN:нет данных
- Рейтинг книги:4 / 5. Голосов: 1
-
Избранное:Добавить в избранное
- Отзывы:
-
Ваша оценка:
- 80
- 1
- 2
- 3
- 4
- 5
Opération apocalypse: краткое содержание, описание и аннотация
Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Opération apocalypse»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.
Opération apocalypse — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком
Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Opération apocalypse», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.
Интервал:
Закладка:
Clarke et le shérif arrivèrent avec le Général. Déjà des projecteurs éclairaient la scène. On aurait dit la répétition d’un film policier.
— Il est mort ? demanda Clarke en désignant S.A.S.
Steve haussa les épaules.
— Ça m’en a tout l’air. Il a pris trois balles dans le buffet à bout pourtant. Je ne pouvais rien faire.
Le shérif et Clarke s’agenouillèrent près de Malko. Avec déférence, le shérif prit les mains de Malko et les lui croisa sur la poitrine.
— Ça me paraissait un type fichtrement bien, ce S.A.S., dit le gros homme.
À ce moment, Malko bougea légèrement et ouvrit les yeux. Puis il vomit sur les genoux du shérif.
Malko reprit complètement conscience une demi-heure plus tard. Il y avait bien 500 personnes autour de la scène du combat, gardée par des barrières de police. Clarke regardait l’agent secret comme si c’était un fantôme. S.A.S. sentit qu’il leur devait une explication.
— Je n’avais pas chargé mon pistolet avec des cartouches au cyanure, expliqua-t-il, mais avec des cartouches au gaz somnifère. Je voulais tenter de prendre Tacata vivant, pour savoir sur quels appuis il comptait dans ce pays. Si Steve avait d’abord tiré sur le Japonais, j’étais mort…
— J’ai tiré sur celui qui avait l’air le plus dangereux, annonça calmement Steve. Une chance pour vous.
S.A.S. se leva péniblement. Il avait encore des nausées et son costume d’alpaga était froissé, sali et déchiré. Une honte. Mais lui était vivant.
Sous les projecteurs de la police, il faisait clair comme en plein jour. Malko s’approcha lentement du corps du petit Japonais.
Mort, il paraissait encore plus minuscule que vivant. Etendu sur le dos, les yeux ouverts, il n’avait plus l’air méchant, mais fatigué. Quel fou, d’avoir cru tout seul à sa guerre, vingt-cinq ans après ! Mais, à cause de sa folie, des centaines de gens, qui ne tenaient pas du tout à être mêlés à sa guérilla, étaient morts, sans même savoir pourquoi.
Mort aussi Felipe, qui avait donné sa vie pour lui.
Morte, Christina ! Malko avait encore sur ses lèvres l’odeur douce-amère de son épaule.
A côté du petit Japonais la valise s’était ouverte et personne n’avait encore osé y toucher. Malko s’agenouilla et souleva le couvercle. Dans leurs étuis de ouate, il y avait cinq terribles petits flacons de CX 3. Le sixième avait semé la mort à San Diego. Et si on avait laissé faire Tacata !…
L’agent secret prit en main, avec précaution, l’un des tubes. Il eut une seconde, envie de les briser tous contre le ciment de la chaussée, d’en laver les débris à grande eau, de faire disparaître toute trace de ce cauchemar. Mais c’était enfantin. Le CX 3 était maintenant fabriqué en série. Bientôt on le mettrait en pilules, probablement, pour que les saboteurs puissent l’utiliser plus commodément, à l’échelon artisanal. Malko se mit à haïr les généraux et les savants, qui mitonnaient leur petite guerre à eux, sans se préoccuper de leurs victimes.
Il remit le flacon dans la valise et la ferma. En la remuant, il aperçut alors quelque chose d’inattendu : une grande boîte de corn-flakes, même pas ouverte. Tacata n’avait pas eu le temps de faire son dernier repas.
Clarke arracha Malko à sa méditation :
— Dites-moi, S.A.S., comment avez-vous fait pour retrouver nos deux types ? Et où étaient-ils ? L’immeuble avait été fouillé de fond en comble. Vous n’êtes pas devin, pourtant…
— Non, mais j’ai de la mémoire, répondit Malko. Quand il fut évident que Tacata et Mayo avaient disparu, j’ai tout de suite pensé qu’ils n’avaient pas quitté la ville. Les mailles du filet étaient trop serrées.
— Oui, mais cela ne vous disait pas où ils étaient.
— Bien sûr. Mais je me suis souvenu que Mayo était à moitié indien. Et les Indiens avaient un truc, que les Japonais ont d’ailleurs repris durant la campagne de Birmanie, pour se dissimuler dans la jungle à l’approche d’une patrouille. Ils s’étendaient au fond d’une rivière peu profonde, et respiraient grâce à un bambou affleurant l’eau.
Clarke s’esclaffa.
— Dites donc, San Diego, ce n’est pas la jungle !
— Non, mais dans les réservoirs, il y avait de l’eau et j’avais remarqué de grands tuyaux en plastique, posés contre le mur, près du réservoir principal. Je ne pouvais pas savoir combien il y avait de ces tuyaux et sur le moment je n’y ai pas pensé.
— Après, quand j’ai passé en revue dans ma tête tout ce qui s’était passé, je me suis souvenu de ces détails. J’ai revu les tuyaux. Approximativement, ils étaient de longueur égale à la hauteur d’eau.
— C’est au fond que ce sont dissimulés les deux hommes. Leurs tuyaux étaient collés contre la paroi. Il y avait, entre le couvercle et l’eau, juste assez d’espace pour leur permettre de respirer. Et le renouvellement de l’eau ayant écarté tout risque de contamination, c’était une cachette idéale ! Dès que nous avons eu le dos tourné, ils sont remontés à la surface et ont attendu le moment favorable pour s’échapper.
Tout le groupe faisait cercle autour de Malko Le shérif le regarda avec reproche :
— Pourquoi y être allé tout seul ou presque ?
Il fallait les prendre par surprise. C’était notre meilleure chance. Et ça a marché. Maintenant, si l’un de vous peut m’offrir un lit, il sera le bienvenu.
En vingt secondes, Malko eut le choix entre assez de couches pour faire rêver Messaline. Il s’affala au fond d’une voiture de police et se laissa conduire au meilleur hôtel de San Diego, le Fairmont.
A peine déshabillé, il s’écroula sur son lit et s’endormit. Il fut réveillé par la sonnerie insistante du téléphone : le professeur Alsop l’appelait de Washington pour le féliciter, oubliant complètement la différence d’heure.
Malko raccrocha au nez du savant, avec une bordée d’injures choisies, américaines, turques et viennoises. Alsop en bégaya d’étonnement durant dix bonnes minutes, mais Malko ne le sut jamais.
Lorsqu’il se réveilla, le soleil entrait à flots dans sa chambre. Il prit le téléphone, commanda du thé et des toasts, demanda les journaux et ordonna qu’on porte son costume au pressing.
Toutes ses affaires étaient restées à Acapulco, au Hilton.
Les journaux racontaient l’histoire de Tacata en titres énormes et des longs articles étaient consacrés aux victimes de San Diego. Jamais la ville n’avait subi une telle catastrophe : au dernier bilan il y avait plus de 30 000 morts !
Pas un mot de SAS dans les journaux ! La victoire appartenait officiellement au shérif du comté de San Diego, aidé de ses fidèles deputies.
Malko n’avait pas envie de rester dans cette ville. Il avala son petit déjeuner en toute hâte, donna quelques coups de fil, pour rassurer Clarke et le Général sur son sort, et se fit conduire à l’aéroport. Pour que sa mission soit terminée, il avait encore un détail à régler.
Il trouva facilement un avion pour Los Angeles, d’où il redécolla, trois heures plus tard, sur un Coronado des Western Airlines aux trois quarts vide.
Le temps était magnifique. Sous les ailes du jet se déroulait la côte sauvage et découpée de la Basse-Californie, la région la plus désolée du Mexique. Les rochers firent ensuite place à la jungle, et Malko s’appuya au hublot, contemplant l’immense tache verte. Il aurait voulu reconnaître le village de Los Mochis. Il avait peine à croire que, deux jours plus tôt, il avait jeté une bombe atomique sur une clairière de cette jungle, où l’on pouvait trouver encore le cadavre fondu de Christina.
Читать дальшеИнтервал:
Закладка:
Похожие книги на «Opération apocalypse»
Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Opération apocalypse» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.
Обсуждение, отзывы о книге «Opération apocalypse» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.