Gérard de Villiers - Opération apocalypse

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Opération apocalypse: краткое содержание, описание и аннотация

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— Après, si vous avez le temps, faites dire une messe pour le repos de mon âme.

Il eut un sursaut et se raidit.

— Merde, merde et merde ! murmura Malko.

Quand il se redressa, il se sentait vide et amer comme s’il venait de perdre un très, très vieil ami. Il rejoignit Clarke, qui expliquait la situation à Joe et à ses passagers.

— Filons, dit Malko.

— Avec quoi ?

— Le bus.

Le visage de Joe Pasternak s’éclaira.

— Ces salauds ! dit-il. On va leur montrer ce qu’un Greyhound a dans le ventre.

Il courut au bus, ouvrit le capot et arracha le limitateur de vitesse.

Trente secondes plus tard, il était au volant, Clarke et Malko derrière lui. Les passagers reprirent leur place à toute vitesse.

La poursuite commença. Une fois lancé, le lourd Greyhound atteignit 85 milles à l’heure. Klaxon bloqué, il traversa trois villages, tanguant dangereusement dans les courbes, brûla l’arrêt de Salt Lake Palisades. Depuis que la ligne existait, c’était la première fois qu’on voyait un bus passer devant un arrêt à la vitesse d’une Ferrari, conduit par un chauffeur qui agitait joyeusement le bras.

Joe doubla plusieurs voitures. Il klaxonna longtemps derrière une conduite intérieure, roulant elle aussi très vite, qui partit dans le fossé, d’émotion.

Il passa en trombe devant la voiture du shérif de Cusco. Mais la Lincoln volée n’était toujours pas en vue. Et les premiers postes à essence de El Centro apparaissaient déjà.

Depuis l’arrivée de la diligence de Dodge City, poursuivie par les Cherokees, en 1897, aucun véhicule n’avait fait dans El Centro une entrée aussi remarquable que le Greyhound San Francisco-El Centro.

Trois voitures de police aux trousses, le lourd autobus prit son dernier virage sur deux roues à plus de 60 milles à l’heure, manqua faucher la file de voyageurs qui attendaient, donna plusieurs coups de klaxon et stoppa dans un grincement épouvantable devant le bureau du shérif.

— Voilà, fit Joe. On ne les a pas rattrapés, mais on a fait ce qu’on a pu.

Il était heureux. Il venait de se défouler de dix-sept ans de conduite sage et raisonnable.

Malko et Clarke sautèrent du bus et s’engouffrèrent dans le bureau du shérif. Il ne leur restait pas beaucoup de temps pour arrêter Yoschico Tacata.

Chapitre XV

L’hélicoptère ronronnait doucement au-dessus de la baie de San Diego. Le soleil chauffait le plexiglas de la cabine, et en bas les voiliers qui évoluaient dans la rade ressemblaient à de gracieux petits jouets. Quelques gros navires de guerre, ancrés au pier militaire, faisaient des taches gris sombre. San Diego est une des bases les plus importantes de l’U.S. Navy sur la côte ouest.

Ce paysage donnait une furieuse envie de se baigner. Pourtant aucun des quatre passagers de l’hélicoptère ne pensait aux vacances.

Malko, couvert de sparadrap et endolori de partout, luttait pour garder les yeux ouverts. Il n’avait pas dormi depuis soixante-douze heures. Mais, pour rien au monde, il n’aurait renoncé à traquer Tacata et Mayo. Même s’il en avait eu envie, on lui aurait demandé un dernier effort : il était un des rares à pouvoir les identifier.

Derrière lui étaient assis deux hommes dont il ne connaissait que les prénoms : Robert et Steve.

C’étaient deux tueurs.

Ils arrivaient tout droit de l’Ecole d’Espionnage de San Antonio, au Texas. Espionnage était un euphémisme. On leur avait surtout appris à tuer, de toutes les façons. Ils avaient tous deux les yeux bleus. Steve avait des cheveux gris coupés en brosse, et Robert était très blond, avec un regard candide et très clair. Ils ne parlaient pas beaucoup ni l’un ni l’autre. Avec eux, ils avaient apporté une petite valise qui contenait deux carabines à lunettes, équipées d’un silencieux et d’une lunette infrarouge. Avec cela, ils abattaient un homme, de jour comme de nuit, à deux cents mètres.

Malko avait reçu de leurs mains un pistolet un peu spécial : au lieu de balles, il tirait silencieusement des cartouches de cyanure ou de gaz somnifère. À la demande. Eux ne paraissaient pas en avoir, mais, en montant dans l’hélicoptère, Malko avait aperçu le long de la jambe de Steve l’éclair brillant d’une lame…

Le pilote était un homme du F.B.I. Lui était armé d’un bon vieux colt classique, accroché à un ceinturon de cuir.

Au moment où Malko le regardait, la radio grésilla : c’était une fréquence incaptable par des particuliers. Une voix métallique et anonyme remplit la cabine :

— La police municipale de San Diego nous signale plusieurs décès suspects dans différents quartiers de la ville. Aucune cause apparente.

Malko empoigna le micro.

— Ici, S.A.S. Donnez-nous des précisions sur les symptômes de ces morts.

Après un court silence, la voix métallique reprit :

« Cause inconnue. Ressemble à une paralysie cardiaque. Les corps se couvrent rapidement d’une sorte de champignon rouge… »

Malko réfléchissait intensément. Il n’osait pas aller au bout de sa pensée. La radio crépita à nouveau. Cette fois c’était Clarke.

— SAS, annonça-t-il, quelque chose est en train de se passer. En vingt minutes, on vient de me signaler 120 décès… Partout, dans des appartements, dans des bars, des gens de tous les âges. Attendez…

Malko entendit un bruit de conversation, puis Clarke reprit :

— Cette fois, il y a 37 morts dans un seul restaurant. C’est la panique dans le quartier. Nous faisons appel aux médecins militaires, mais cela ne suffit pas.

Le cerveau de Malko travaillait à toute vitesse. Tacata avait commencé à réaliser son plan. Alors qu’on le croyait terré jusqu’à la nuit, il avait empoisonné l’eau de San Diego !

Il était une heure de l’après-midi. Dans des centaines de bars et de restaurants dans la ville, des gens se jetaient sur le traditionnel verre d’eau glacée, qu’aux Etats-Unis on apporte avec chaque commande. Qui pouvait se douter que cette eau filtrée transportait la mort ? Et tous ceux qui le pouvaient prenaient une douche, en quête d’un peu de fraîcheur.

Toute la population de San Diego était en train de se suicider.

— Clarke, appela Malko, l’eau est empoisonnée. Demandez où se trouvent les réservoirs d’eau alimentant San Diego.

L’hélicoptère continuait à tourner en rond au-dessus de la ville. On avait pensé que c’était pour Malko, le moyen d’intervention le plus pratique et le plus rapide.

La réponse de Clarke arriva très vite :

— Les réservoirs se trouvent près de Lemon Grove, à l’est de la ville.

— Envoyez-y du monde. J’y vais. Appelez-moi le gouverneur de l’Etat. Il faut prévenir les gens. Tacata est déjà peut-être en route vers le nord, vers Los Angeles. S’il arrive là-bas, cela va être affreux.

— O. K. Je vous appelle le gouverneur, répondit Clarke. Restez en contact.

Cinq minutes plus tard, Malko avait au micro le gouverneur Brown. Il lui expliqua ce qui arrivait et conclut :

— Il n’y a qu’une chose à faire : que toutes les stations, de radio et de TV émettent immédiatement sur la longueur réservée aux appels en cas de guerre. Il faut recommander à la population de ne pas utiliser d’eau jusqu’à nouvel ordre. C’est une question de vie ou de mort.

Le gouverneur acquiesça immédiatement. Pendant que l’hélicoptère de Malko descendait vers les réservoirs, les autorités faisaient déjà le nécessaire.

Le premier à prendre l’appel fut un barman, près de la Bank of America, dans Main Street. Il cherchait un poste sur son transistor, à la demande d’un client, quand il tomba sur une émission inconnue : sur tous les postes vendus aux Etats-Unis, on trouve sur le cadran deux petits triangles. En temps de paix, ils ne servent à rien. Mais, en cas d’attaque atomique, les émetteurs gouvernementaux fonctionneront sur cette longueur d’onde, pour donner les ultimes consignes de sécurité.

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