Gérard de Villiers - Opération apocalypse

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Opération apocalypse: краткое содержание, описание и аннотация

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— Dans cinq minutes, nous allons avoir tous les flics aux trousses. Sans compter les hélicoptères et les avions… Il faut avant tout se débarrasser de cette voiture.

— Nous en trouverons une autre à El Centro,

dit Tacata. C’est une grande ville.

— Et les trois gringos ? demanda Mayo. Qu’est ce qu’on en fait ?

Le Japonais sourit méchamment :

— Nous allons en garder deux. Ils ne sont pas gênants et ils peuvent nous servir. Quant à l’honorable Monsieur de la C.I.A., je vais m’occuper de lui tout de suite.

Le Japonais tira de dessous le siège une serviette qu’il ouvrit. Il y prit une longue aiguille, qui se terminait par un petit manche de bois. Puis, il plongea la pointe de l’aiguille dans un petit flacon.

— L’honorable espion va beaucoup souffrir pendant quelques minutes, grinça le petit Japonais.

— Qu’est-ce que c’est ? demanda Mayo II.

— Un mélange à moi. Même si un médecin commençait immédiatement à le soigner, il ne parviendrait pas à le sauver.

Les yeux ouverts, les trois hommes regardaient le Japonais brandir sa seringue improvisée. Une horreur froide s’insinua en Malko. Il n’avait pas peur de la mort, mais la maladie le terrorisait. Il aurait voulu dire quelque chose, mais sa langue était trop sèche…

Clarke balbutia :

— Vous êtes fou…

La voiture roulait toujours à bonne allure, en plein désert. Mayo ralentit légèrement. Tacata se pencha vers l’arrière, son aiguille à la main :

Sayonara, monsieur S.A.S., dit-il doucement. Non seulement vous allez mourir, mais vous n’avez pas rempli votre mission. Au fond, je vous rends service, en vous offrant une fin honorable.

Le Japonais tendit le bras. L’aiguille était à cinq centimètres de la main de Malko. Il se raidit désespérément, chercha à s’enfoncer dans la banquette. A côté de lui, Felipe gémit « Doux Jésus ! »

Et il bondit comme un ressort. Il avait réussi à se délier, Dieu sait comment. Ignorant le Japonais, il saisit le volant à deux mains par-dessus l’épaule de Mayo. Il avait une force colossale et, en dépit des efforts de Mayo, la voiture commença à zigzaguer à travers la route.

Tacata poussa un hurlement de rage et enfonça l’aiguille dans le poignet de Felipe. Sous la violence du choc, l’aiguille se cassa. Le Mexicain eut un gémissement étouffé et balaya la tête du Japonais, d’une terrible manchette. Puis il reprit le volant et dirigea la voiture droit sur le bas-côté.

— Tue-le ! hurla Mayo I.

Son frère tira au jugé. Mais Clarke avait dévié son bras. La balle s’enfonça dans le plafond. L’âcre odeur de la cordite remplissait la voiture.

Felipe était devenu gris cendre : le poison du Japonais commençait à faire son effet. Mais il tenait bon le volant. Un arbre approchait à une vitesse terrifiante. Voyant qu’il ne pouvait l’éviter, Mayo se décida à freiner, mais il était trop tard. Au moment où le capot allait heurter le bois, Felipe tourna la tête vers Malko et murmura :

Adios, señor SAS. Vaya con Dios et priez pour moi.

La lourde voiture glissa le long du tronc et rebondit sur la route, où elle se renversa, dans un fracas de tôle écrasée. Puis elle roula encore deux fois sur elle-même, portières ouvertes. Une énorme flamme jaillit et enveloppa tout le véhicule. Coincé dans les tôles déchirées, Malko sentit avec horreur l’odeur du caoutchouc brûlé. Il allait griller vif. Il s’évanouit.

Depuis dix-sept ans, Joe Pasternak était chauffeur de la Compagnie Greyhound. Deux fois par semaine, il conduisait son lourd bus climatisé à travers les plaines de Californie, de San Francisco à El Centro. Il se vantait de n’avoir jamais eu d’accident, et la compagnie le considérait comme un des meilleurs chauffeurs de car de la côte ouest.

Par cette belle matinée d’août, il était joyeux et détendu. Il avait laissé la plupart de ses passagers à Palm Spring, et son bus était presque vide. Comme la route 99, d’ailleurs.

Soudain, il vit devant lui la voiture ; une voiture de police, à en juger par les antennes et les phares. Au lieu de se tenir sagement à droite, elle zigzaguait follement sur le bitume, en fonçant vers le car.

Le premier réflexe de Joe fut de donner un furieux coup de klaxon. Puis il freina de toutes ses forces, réveillant ses passagers. Heureusement la voiture traversa la route, sous le nez du car et se jeta contre un arbre, rebondissant plusieurs fois. Joe passa de justesse. Il stoppait son car sur le bas-côté, avec un juron, quand, dans son rétroviseur, il vit jaillir de hautes flammes.

— Bon sang ! fit-il.

Il attrapa son extincteur et sauta à terre en hurlant à la cantonade :

— Venez m’aider.

Il arriva au moment où deux hommes s’extrayaient péniblement de la voiture environnée de flammes. Il les aida et eut le temps de remarquer qu’un des deux portait un uniforme.

— Il y en a encore à l’intérieur ? demanda-t-il.

Probablement sonnés, ils ne répondirent pas. Le plus petit fit le tour et courut au coffre. Pour prendre un extincteur, pensa Joe. Mais le petit homme saisit une valise métallique et s’éloigna de la voiture avec le policier. Joe renonça à comprendre et dirigea son extincteur sur l’arrière de la voiture.

Trois ou quatre passagers du car arrivaient à la rescousse. Grâce à l’extincteur, ils purent faire reculer les flammes quelques secondes et tirer trois hommes qui se trouvaient sur la banquette arrière.

Le conducteur ne bougeait plus. De toute façon, les flammes redoublaient. Joe et les autres reculèrent précipitamment. Laissant l’incendie continuer, ils s’occupèrent des trois blessés.

— Nom de Dieu ! fit Joe.

Il venait de remarquer que deux des hommes étaient ligotés. Le troisième ouvrit les yeux et murmura en espagnol quelque chose que Joe ne comprit pas.

Pour en avoir le cœur net, il se mit à la recherche des deux premiers rescapés.

Ils étaient plantés au bord de la route, près du car. Le policier avait perdu sa casquette. Joe s’approcha, un large sourire aux lèvres, et se figea aussitôt : son regard venait de croiser celui du petit homme qui se tenait à côté du policier. En un éclair, il se souvint de l’appel que la radio avait lancé une heure plus tôt, sur toutes les fréquences. « Trois hommes cherchant à passer la frontière clandestinement… L’un d’eux est un Japonais de très petite taille… Ils sont dangereux… »

— Hé, vous ! commença-t-il…

Le Japonais avait dû deviner ses pensées. Il fit un signe au policier, qui tira son pistolet…

Joe avait fait la guerre. Il plongea, au moment où la balle sifflait à l’endroit où sa tête se trouvait une seconde plus tôt. Roulant sous le car, il se releva de l’autre côté et prit ses jambes à son cou. Il était payé pour conduire des bus, non pour jouer les héros.

Au même moment une conduite intérieure arrivait. Voyant l’accident, elle freina et s’arrêta. Le conducteur habillé en policier l’arracha de son siège, se glissa à sa place, pendant que le Japonais entrait par l’autre portière. Et la voiture partit à fond de train, vers El Centro.

Joe se releva et s’épousseta. Du groupe des survivants sortit un énorme énergumène qui hurlait :

— Poursuivez-les, bon sang ! Poursuivez-les !

Un autre homme blond soutenait la tête du blessé, allongé dans l’herbe.

Felipe était en train de mourir. Le teint gris, il se mordait les lèvres jusqu’au sang pour ne pas crier. Malko était penché sur lui.

Le Mexicain murmura :

— Bonne, chance, señor S.A.S., ne perdez pas de temps avec moi. Je suis en train de perdre mon dernier combat, celui que l’on ne gagne jamais. Adios. Rattrapez ce Japonais de malheur et tuez-le. Il se tut un instant et ajouta, très bas :

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